"Pour nous, les créateurs, les artistes sont assis sur une manne qu'ils n'exploitent pas comme il se devrait. L'idée de Bolero, c'est d'offrir de la liquidité aux artistes musicaux en créant un produit d'investissement." relate William Bailey, co-fondateur & CEO de Bolero.
C'est en 2021 qu'il se lance dans l'aventure de la tokenisation musicale en compagnie d'Arthur Amon. Tous deux issus de la tech, ils lèvent rapidement 600 000 euros dans un premier tour de table leadé par Newfund. Dans la foulée, le duo lance les Song Shares, un actif digital émis en quantité limitée représentant des pourcentages de droits musicaux fractionnés, matérialisant la copropriété d'une oeuvre musicale.
Techniquement : le système Bolero permet à un artiste, compositeur, producteur de mettre en vente une part discrétionnaire d'un catalogue ou d'une oeuvre musicale. Objectif : obtenir une certaine liquidité sur sa propriété intellectuelle.
A l'instar d'une action, la Song ou les Song Shares vendues donnent accès à une propriété proportionnelle des droits et donc à une part consécutive des revenus générés par le morceau ou l'oeuvre en question.
Bolero administre la collecte auprès des organismes de gestion collective (SACEM) pour les droits éditoriaux, et auprès des producteurs et distributeurs pour les droits masters.
Un certain vent de liberté dont le "souffle" n'a pas laissé indifférent puisqu'en janvier dernier, la fintech dévoilait une association avec le producteur belge LEMOTIF via une mise à disposition de plus de 400 morceaux du catalogue, à raison de 4 par semaine avec des artistes comme : JuL, Gazo, Tiakola, PLK, Booba, Wizkid, Shay...
Une association qui a valu à Bolero de se positionner comme la plus grande plateforme d'investissement dans les revenus de la propriété intellectuelle musicale en Europe. " La seule a utiliser la blockchain dans le monde même si la blockchain est pour nous, un outil et pas un produit" d'où l'appellation de fintech musicale et pas de startup WEB3.
Grâce à ce modèle économique, Bolero revendique 10 000 clients connectés sur sa plateforme pour un panier moyen de 230 euros par transaction. 420 morceaux sont accessibles sur Bolero pour une valorisation actuelle de 1,2 million d'euros (évaluation des asset disponibles au moment de la levée).
Cette levée de fonds de 2 M€ va donc permettre aux associés de déployer une infrastructure spécifique à destination du monde de la finance. "Nous avons de plus en plus d'asset managers qui se connectent et s'intéressent au marché. Ils nous réclament une offre dédiée notamment via la mise à disposition de bundles" poursuit William Bailey.
Le co-fondateur garantit que cette mise en place dédiée aux professionnels ne "bloquera" en rien l'accès aux particuliers même si la puissance de feu n'est pas la même. " Tout est une question d'équilibre dans l'offre".
Aujourd'hui, ces professionnels de l'investissement représentent 18 % des transactions enregistrées par Bolero. "Nous devrions assez facilement passer à 45 %".
Et c'est sur ce projet de déploiement que des acteurs comme XVC Tech (fonds de VC), accompagné par Newfund (déjà présent au premier tour), ou encore le DJ, Petit Biscuit, le producteur de Jul ou Booba, LEMOTIF, des entrepreneurs/BA comme Thierry Boyer (Webedia), Sébastien Borget (The Sandbox), Frédéric Montagnon (Arianee), Reda Berrehili (Ki) et d'autres investisseurs...Ont investi 2 M€
Anne-Laure Allain
C'est en 2021 qu'il se lance dans l'aventure de la tokenisation musicale en compagnie d'Arthur Amon. Tous deux issus de la tech, ils lèvent rapidement 600 000 euros dans un premier tour de table leadé par Newfund. Dans la foulée, le duo lance les Song Shares, un actif digital émis en quantité limitée représentant des pourcentages de droits musicaux fractionnés, matérialisant la copropriété d'une oeuvre musicale.
Techniquement : le système Bolero permet à un artiste, compositeur, producteur de mettre en vente une part discrétionnaire d'un catalogue ou d'une oeuvre musicale. Objectif : obtenir une certaine liquidité sur sa propriété intellectuelle.
A l'instar d'une action, la Song ou les Song Shares vendues donnent accès à une propriété proportionnelle des droits et donc à une part consécutive des revenus générés par le morceau ou l'oeuvre en question.
Bolero administre la collecte auprès des organismes de gestion collective (SACEM) pour les droits éditoriaux, et auprès des producteurs et distributeurs pour les droits masters.
Un certain vent de liberté dont le "souffle" n'a pas laissé indifférent puisqu'en janvier dernier, la fintech dévoilait une association avec le producteur belge LEMOTIF via une mise à disposition de plus de 400 morceaux du catalogue, à raison de 4 par semaine avec des artistes comme : JuL, Gazo, Tiakola, PLK, Booba, Wizkid, Shay...
Une association qui a valu à Bolero de se positionner comme la plus grande plateforme d'investissement dans les revenus de la propriété intellectuelle musicale en Europe. " La seule a utiliser la blockchain dans le monde même si la blockchain est pour nous, un outil et pas un produit" d'où l'appellation de fintech musicale et pas de startup WEB3.
Grâce à ce modèle économique, Bolero revendique 10 000 clients connectés sur sa plateforme pour un panier moyen de 230 euros par transaction. 420 morceaux sont accessibles sur Bolero pour une valorisation actuelle de 1,2 million d'euros (évaluation des asset disponibles au moment de la levée).
Cette levée de fonds de 2 M€ va donc permettre aux associés de déployer une infrastructure spécifique à destination du monde de la finance. "Nous avons de plus en plus d'asset managers qui se connectent et s'intéressent au marché. Ils nous réclament une offre dédiée notamment via la mise à disposition de bundles" poursuit William Bailey.
Le co-fondateur garantit que cette mise en place dédiée aux professionnels ne "bloquera" en rien l'accès aux particuliers même si la puissance de feu n'est pas la même. " Tout est une question d'équilibre dans l'offre".
Aujourd'hui, ces professionnels de l'investissement représentent 18 % des transactions enregistrées par Bolero. "Nous devrions assez facilement passer à 45 %".
Et c'est sur ce projet de déploiement que des acteurs comme XVC Tech (fonds de VC), accompagné par Newfund (déjà présent au premier tour), ou encore le DJ, Petit Biscuit, le producteur de Jul ou Booba, LEMOTIF, des entrepreneurs/BA comme Thierry Boyer (Webedia), Sébastien Borget (The Sandbox), Frédéric Montagnon (Arianee), Reda Berrehili (Ki) et d'autres investisseurs...Ont investi 2 M€
Anne-Laure Allain