Au cours de ses 5 premières années d’existence l’Adan a beaucoup changé, passant d’une poignée de leaders de la tech à 200 adhérents, rassemblant des banques, des institutions… Comment voyez-vous les 5 prochaines années ?
Dans la continuité des jalons qui ont déjà été établis : mettre en avant l’attractivité et la dynamique du secteur, prendre notre envol européen et aller vers de nouveaux sujets de réflexion. Nous n’avons d’ailleurs pas le choix et souvent l’actualité s’impose à nous.
Si nous prenons l’exemple de nos groupes de travail spécialisés et de nos comités, il nous est impossible aujourd’hui de savoir quels seront les thématiques les plus importantes du WEB3 dans 2 ou 3 ans.
Le thème de la tokenisation actuellement est important mais nous pouvons pressentir la montée en puissance de l’IA, de l’identité digitale et d’autres applications. On parle aussi de réserve stratégique bitcoin, ou de la cohabitation des actifs numériques type stablecoin avec les actifs numériques de banque centrale… Ce sont autant de débats dont nous pourrions nous emparer.
Le sujet de la « réglementation » de tout cela a longtemps été franco-français au travers de la loi Pacte. Désormais, il est européen. Nous devons, en tant qu’association professionnelle, rayonner au niveau de l’UE. Et pour cela nous ne devons pas seulement porter la voix de structures hexagonales, nous devons aussi porter la voix des acteurs partout en Europe.
Plusieurs moyens s’offrent à nous : fédérer d’autres associations européennes autour de nos problématiques communes, attirer à nous des acteurs paneuropéens… Cette dynamique est déjà initiée.
Je ne vois que du positif dans l’association de nos forces.
Si nous prenons l’exemple de nos groupes de travail spécialisés et de nos comités, il nous est impossible aujourd’hui de savoir quels seront les thématiques les plus importantes du WEB3 dans 2 ou 3 ans.
Le thème de la tokenisation actuellement est important mais nous pouvons pressentir la montée en puissance de l’IA, de l’identité digitale et d’autres applications. On parle aussi de réserve stratégique bitcoin, ou de la cohabitation des actifs numériques type stablecoin avec les actifs numériques de banque centrale… Ce sont autant de débats dont nous pourrions nous emparer.
Le sujet de la « réglementation » de tout cela a longtemps été franco-français au travers de la loi Pacte. Désormais, il est européen. Nous devons, en tant qu’association professionnelle, rayonner au niveau de l’UE. Et pour cela nous ne devons pas seulement porter la voix de structures hexagonales, nous devons aussi porter la voix des acteurs partout en Europe.
Plusieurs moyens s’offrent à nous : fédérer d’autres associations européennes autour de nos problématiques communes, attirer à nous des acteurs paneuropéens… Cette dynamique est déjà initiée.
Je ne vois que du positif dans l’association de nos forces.
Le WEB 3 amorce sa préadolescence dans la cartographie globale de l’économie, tout en se confrontant à un mur réglementaire qui, pour certains, apparaît comme difficilement franchissable, comment l’Adan compte les accompagner ?
La grande force, la valeur ajoutée de l’ADAN, a toujours été nos relations privilégiées avec les Institutions françaises, européennes, politiques ou de contrôle. Un dialogue de nature quasi permanente est d’ailleurs installé.
En adhérant à l’ADAN, c’est aussi cela que les membres viennent chercher.
Cela vient en appui des synergies business que nous pouvons apportées. Si deux PSAN, aux métiers complémentaires, qui se connaissent déjà au travers de l’ADAN présentent un projet commun à un acteur institutionnel, ils ont sûrement plus de chances de le convaincre plutôt que de travailler en silo.
Le rôle de l’association est de favoriser cette mise en relation ou de porter la problématique d’un grand groupe au travers de nos adhérents. C’est ce que nous faisons déjà d’ailleurs au travers de nos événements et de nos réunions. Peut-être faut-il que nous soyons beaucoup plus visibles pour les institutionnels ou les grands groupes qui se posent la question de mettre en place ce type de projets innovants ?
En adhérant à l’ADAN, c’est aussi cela que les membres viennent chercher.
Cela vient en appui des synergies business que nous pouvons apportées. Si deux PSAN, aux métiers complémentaires, qui se connaissent déjà au travers de l’ADAN présentent un projet commun à un acteur institutionnel, ils ont sûrement plus de chances de le convaincre plutôt que de travailler en silo.
Le rôle de l’association est de favoriser cette mise en relation ou de porter la problématique d’un grand groupe au travers de nos adhérents. C’est ce que nous faisons déjà d’ailleurs au travers de nos événements et de nos réunions. Peut-être faut-il que nous soyons beaucoup plus visibles pour les institutionnels ou les grands groupes qui se posent la question de mettre en place ce type de projets innovants ?
Quel signal serait pour vous le symbole que vos idées ont été entendues, que la mission de l’ADAN a été remplie ?
Peut-être, le jour où le web3, la blockchain, les cryptos ne seront plus immédiatement assimilés au blanchiment d’argent ou à d'autres poncifs insupportables. C’est malheureusement encore ultra récurrent. Dans les couloirs des institutions, dans les médias : à chaque fois qu’il se passe quelque chose, dès que l’on parle blockchain ou web3 ou crypto, on amalgame le tout et on parle criminalité sans aucun recul ni travail sérieux…
Propos recueillis par Anne-Laure Allain
Propos recueillis par Anne-Laure Allain
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