Arrago, jeune pousse spécialisée dans le financement bancaire des seniors, annonce avoir sécurisé une capacité de prêt de 250 millions d’euros auprès d’investisseurs institutionnels européens. Une opération, qui ne repose pas sur une augmentation de capital, mais sur un mécanisme de financement de prêts, permettant à l’entreprise de maintenir son indépendance tout en augmentant son volume de crédit.
Ce montant permettra à Arrago de financer l’octroi de prêts à destination des plus de 60 ans, un public largement ignoré par les établissements bancaires traditionnels.
Ce montant permettra à Arrago de financer l’octroi de prêts à destination des plus de 60 ans, un public largement ignoré par les établissements bancaires traditionnels.
Alexis Rouëssé, CEO et cofondateur d’Arrago.
« Les banques françaises prêtent sur les revenus futurs des emprunteurs. Or, plus on vieillit, plus on a de capital, mais moins on a de perspectives de revenus élevés. Nous avons pris le sujet dans l’autre sens. »
Arrago vise 7000 prêts par an d’ici cinq ans
Lancé en 2023, le Prêt 60® d’Arrago est un crédit bancaire adossé à un bien immobilier, sans condition de ressources, ni questionnaire de santé. Il se rembourse in fine – souvent au moment de la succession – et permet aux emprunteurs de libérer une part de leur patrimoine immobilier pour améliorer leur niveau de vie, financer des travaux ou soutenir leurs proches. Résultat : un reste à vivre amélioré et une demande croissante.
Entre 2023 et 2024, Arrago confie que le nombre de prêts octroyés a quadruplé. Fin 2024, Arrago tournait à un rythme de 5 à 8 millions d’euros de crédits mensuels. En 2025, l’entreprise vise entre 8 et 15 millions par mois. Avec cette levée, la startup estime pouvoir couvrir ses besoins pour deux années de croissance. Elle projette de passer de 400 prêts par an aujourd’hui à 1 000 dès 2026, puis 7 000 d’ici 5 ans.
En face de cette capacité, la demande semble bien présente. « Nous avons été très discrets, mais la demande est là, on peut même dire qu’elle explose. Ces derniers mois, nous nous inquiétions même de ne plus pouvoir y répondre. Grâce à cette opération, nous pouvons désormais rappuyer sur l’accélérateur », partage Alexis Rouëssé.
Entre 2023 et 2024, Arrago confie que le nombre de prêts octroyés a quadruplé. Fin 2024, Arrago tournait à un rythme de 5 à 8 millions d’euros de crédits mensuels. En 2025, l’entreprise vise entre 8 et 15 millions par mois. Avec cette levée, la startup estime pouvoir couvrir ses besoins pour deux années de croissance. Elle projette de passer de 400 prêts par an aujourd’hui à 1 000 dès 2026, puis 7 000 d’ici 5 ans.
En face de cette capacité, la demande semble bien présente. « Nous avons été très discrets, mais la demande est là, on peut même dire qu’elle explose. Ces derniers mois, nous nous inquiétions même de ne plus pouvoir y répondre. Grâce à cette opération, nous pouvons désormais rappuyer sur l’accélérateur », partage Alexis Rouëssé.
Une réponse calibrée pour les investisseurs institutionnels
Derrière cette opération, un montage en adéquation avec les besoins des investisseurs institutionnels. « Ces institutionnels doivent payer des retraites qui sont comme une dette liée à la longévité. Ils doivent en face trouver des actifs avec une duration similaire. Nos prêts, qui sont remboursés au décès des emprunteurs, répondent parfaitement à ce besoin de “matching adjustment” », avance Alexis Rouëssé.
Ce profil de remboursement en fait un produit naturellement compatible avec les exigences prudentielles des fonds de pension et assureurs, qui cherchent à adosser leurs passifs long terme à des flux prévisibles. Une logique qui aligne les intérêts des emprunteurs, des investisseurs… et d’Arrago, dont le modèle repose sur des commissions à l’octroi et sur la gestion des prêts dans la durée.
Ce profil de remboursement en fait un produit naturellement compatible avec les exigences prudentielles des fonds de pension et assureurs, qui cherchent à adosser leurs passifs long terme à des flux prévisibles. Une logique qui aligne les intérêts des emprunteurs, des investisseurs… et d’Arrago, dont le modèle repose sur des commissions à l’octroi et sur la gestion des prêts dans la durée.
Un modèle industrialisable
Le modèle est déjà établi à l’étranger. Le Royaume-Uni a distribué plus de 6 milliards d’euros de lifetime mortgages en 2022. L’Espagne, le Portugal, l’Irlande ou encore les Pays-Bas voient aussi émerger des produits similaires. En France, le potentiel est estimé à 4 milliards d’euros d’ici 2030, et 8 milliards en 2035 selon une étude menée par EY et l’EPPARG, organisme européen de référence sur les sujets de prêts hypothécaires.
Arrago revendique être la première structure indépendante en Europe à dépasser les 100 millions d’euros de capacité de prêts dans ce segment. Une performance rendue possible par une approche résolument industrielle, pensée dès les premiers jours de la fintech. « Nous n’avons pas voulu bricoler une première version puis itérer : l’enjeu, c’était de concevoir une machine capable de passer rapidement à l’échelle », insiste Alexis Rouëssé.
Le contraste est fort avec le modèle du viager, encore très artisanal. « Aucun viagériste n’a fait 400 contrats la première année. Nous, si. Car nous avons conçu une vraie usine », affirme le CEO. L’industrialisation est ici un levier non seulement de croissance, mais aussi de viabilité économique dans un secteur qui exige volume, granularité et scalabilité pour attirer les investisseurs institutionnels.
Arrago revendique être la première structure indépendante en Europe à dépasser les 100 millions d’euros de capacité de prêts dans ce segment. Une performance rendue possible par une approche résolument industrielle, pensée dès les premiers jours de la fintech. « Nous n’avons pas voulu bricoler une première version puis itérer : l’enjeu, c’était de concevoir une machine capable de passer rapidement à l’échelle », insiste Alexis Rouëssé.
Le contraste est fort avec le modèle du viager, encore très artisanal. « Aucun viagériste n’a fait 400 contrats la première année. Nous, si. Car nous avons conçu une vraie usine », affirme le CEO. L’industrialisation est ici un levier non seulement de croissance, mais aussi de viabilité économique dans un secteur qui exige volume, granularité et scalabilité pour attirer les investisseurs institutionnels.
A propos d’Arrago
Fondée en 2017 par 4 spécialistes du secteur bancaire, Arrago est une société spécialisée dans la conception et la distribution de produits et de services financiers innovants. Elle s’adresse spécifiquement aux plus de 60 ans qui n’ont pas accès aux solutions de financement bancaire classiques.
A ce titre, Arrago conçoit et distribue le Prêt 60® qui est une offre de prêt bancaire, parfaitement encadré par la loi, s’adressant à toute personne de plus de 60 ans propriétaire d’un bien immobilier, sans conditions de ressources et sans questionnaire de santé préalable. Avec le Prêt 60®, les seniors, propriétaires de leur logement principal, bénéficient d’une solution sans mensualité, flexible et disponible rapidement pour profiter au mieux de leur retraite, en faisant de leur patrimoine immobilier une source de liquidités immédiates.
Arrago
A ce titre, Arrago conçoit et distribue le Prêt 60® qui est une offre de prêt bancaire, parfaitement encadré par la loi, s’adressant à toute personne de plus de 60 ans propriétaire d’un bien immobilier, sans conditions de ressources et sans questionnaire de santé préalable. Avec le Prêt 60®, les seniors, propriétaires de leur logement principal, bénéficient d’une solution sans mensualité, flexible et disponible rapidement pour profiter au mieux de leur retraite, en faisant de leur patrimoine immobilier une source de liquidités immédiates.
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