Finis les bricolages plus ou moins approximatifs ! En réponse à la demande croissante de maîtrise de leur empreinte environnementale par les consommateurs, Mastercard propose dorénavant à ses émetteurs d'adopter son nouveau calculateur de carbone. Il ne reste plus qu'à concevoir les applications qui en tireront le meilleur parti.
Mis au point avec son partenaire de longue date Doconomy, le spécialiste suédois de l'évaluation des émissions de gaz à effet de serre, le service se présente sous la forme d'une API, d'autant plus facile à intégrer dans tout logiciel (web, mobile ou autre) que le portail de Mastercard dédié aux développeurs est remarquablement complet, avec ses guides pas à pas, sa documentation extensive, ses exemples clairs et précis, ses démonstrateurs prêts à compiler et, bien sûr, son environnement de test.
Grâce aux fonctions fournies par cette interface, cela devient un jeu d'enfant que d'obtenir, pour chaque transaction et quasiment en temps réel (ou bien, au choix, par agrégats périodiques), une estimation de ses rejets en équivalents CO2, ainsi que de sa consommation d'eau, autre indicateur extrêmement important de l'impact des comportements quotidiens, assortis tous deux, en outre, d'une projection de leur coût social en dollars sonnants et trébuchants (ou l'une quelconque des devises supportées).
Par rapport aux initiatives similaires existantes, qu'elles émanent de jeunes pousses ou, plus rarement, de quelques banques, celle de Mastercard devrait permettre de franchir un palier important pour la prise en compte des préoccupations écologiques des populations. D'abord, parce que son calculateur est ouvert à toutes les institutions de la planète, ce qui favorisera la démocratisation de son principe et la créativité. Ensuite, parce que la position centrale du réseau lui procure des avantages spécifiques.
En particulier, l'implémentation à la source (riche en information) du calcul d'impact résoudra, au moins partiellement, sa difficulté classique à catégoriser les opérations, qui induit un doute sur la qualité des indicateurs restitués. Dans un registre différent, l'accès (potentiel ?) de Doconomy aux données de millions de porteurs de cartes pourraient représenter une excellente opportunité d'optimiser ses algorithmes, notamment en ce qui concerne les cas complexes (par exemple les achats en grande surface).
Les fondations étant désormais largement disponibles, simples d'accès, la balle passe maintenant dans le camp des banques et autres établissements de paiement. Car il ne suffira pas, pour accompagner les attentes de la génération émergente de citoyens responsables, de les culpabiliser avec quelques chiffres bruts sur leur empreinte carbone. Or la solution déployée par Mastercard, avec sa portée étendue et ses caractéristiques (dont, en premier lieu, son instantanéité), offre des possibilités inédites à saisir et ouvre des perspectives extraordinaires en matière de conseil concret et proactif.
Mis au point avec son partenaire de longue date Doconomy, le spécialiste suédois de l'évaluation des émissions de gaz à effet de serre, le service se présente sous la forme d'une API, d'autant plus facile à intégrer dans tout logiciel (web, mobile ou autre) que le portail de Mastercard dédié aux développeurs est remarquablement complet, avec ses guides pas à pas, sa documentation extensive, ses exemples clairs et précis, ses démonstrateurs prêts à compiler et, bien sûr, son environnement de test.
Grâce aux fonctions fournies par cette interface, cela devient un jeu d'enfant que d'obtenir, pour chaque transaction et quasiment en temps réel (ou bien, au choix, par agrégats périodiques), une estimation de ses rejets en équivalents CO2, ainsi que de sa consommation d'eau, autre indicateur extrêmement important de l'impact des comportements quotidiens, assortis tous deux, en outre, d'une projection de leur coût social en dollars sonnants et trébuchants (ou l'une quelconque des devises supportées).
Par rapport aux initiatives similaires existantes, qu'elles émanent de jeunes pousses ou, plus rarement, de quelques banques, celle de Mastercard devrait permettre de franchir un palier important pour la prise en compte des préoccupations écologiques des populations. D'abord, parce que son calculateur est ouvert à toutes les institutions de la planète, ce qui favorisera la démocratisation de son principe et la créativité. Ensuite, parce que la position centrale du réseau lui procure des avantages spécifiques.
En particulier, l'implémentation à la source (riche en information) du calcul d'impact résoudra, au moins partiellement, sa difficulté classique à catégoriser les opérations, qui induit un doute sur la qualité des indicateurs restitués. Dans un registre différent, l'accès (potentiel ?) de Doconomy aux données de millions de porteurs de cartes pourraient représenter une excellente opportunité d'optimiser ses algorithmes, notamment en ce qui concerne les cas complexes (par exemple les achats en grande surface).
Les fondations étant désormais largement disponibles, simples d'accès, la balle passe maintenant dans le camp des banques et autres établissements de paiement. Car il ne suffira pas, pour accompagner les attentes de la génération émergente de citoyens responsables, de les culpabiliser avec quelques chiffres bruts sur leur empreinte carbone. Or la solution déployée par Mastercard, avec sa portée étendue et ses caractéristiques (dont, en premier lieu, son instantanéité), offre des possibilités inédites à saisir et ouvre des perspectives extraordinaires en matière de conseil concret et proactif.
Par Patrice Bernard.
Fondateur du blog C’est pas mon idée
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