Un des principaux freins à une plus grande diffusion de la crypto-monnaie auprès du grand public est que, en dépit de son acceptation par un nombre croissant de commerçants à travers le monde, la détention d'un porte-monnaie en Bitcoin est un pari dangereux alors que sa valeur peut enregistrer des variations importantes en quelques jours – voire quelques heures – au gré de l'actualité (une interdiction en Chine ou la vente du trésor de Silk Road par le FBI, peut-être ?) ou de spéculations en tout genre.
C'est pourquoi, aujourd'hui, les transactions sont souvent conduites à travers une plate-forme de change (par exemple celle de Paymium, en France), avec une conversion instantanée en Bitcoin, du côté de l'acheteur comme du vendeur, chacun souhaitant éviter le risque d'une dévaluation rapide. Hélas, si cette approche permet de réduire le coût des transferts, elle continue à exploiter, aux « extrémités » de la chaîne, des transactions bancaires classiques que, justement, la crypto-monnaie visait à éradiquer…
En réalité, la solution de Vaultoro ne fonctionne pas différemment. Simplement, en faisant reposer sa plate-forme de change sur un stock d'or, la startup permet de s'affranchir de toute ingérence d'une institution financière traditionnelle dans les opérations. Concrètement, l'utilisateur va acquérir le métal précieux, à partir d'un milligramme, qu'il pourra ensuite convertir en Bitcoins, au gré de ses besoins. L'or est physiquement stocké dans un dépôt spécialisé en Suisse et, outre une assurance contre tout dommage ou perte, les réserves sont soumises à un audit externe régulier.
Ces précautions aident Vaultoro à remplir un autre de ses objectifs. Depuis le scandale des montagnes de Bitcoin disparues dans la débâcle de Mt. Gox, les utilisateurs exigent des assurances de la part des acteurs qui prétendent gérer leurs porte-monnaie virtuels. Quoi de plus sécurisant pour eux qu'une réserve d'or ? Il s'agit ainsi un peu d'un retour aux sources de la monnaie, quand les métaux précieux garantissaient la solvabilité des émetteurs… Si ce n'est que, dans l'ère de l'internet et du « peer-to-peer », l'or en question appartient effectivement à chacun des porteurs.
À l'origine, les fondations de Bitcoin se sont largement inspirées des mécanismes qui régissent les monnaies à base de métal précieux (dont le principe de rareté, pour n'en citer qu'un). Leur incarnation numérique présente désormais l'immense avantage de pouvoir être transmise d'un bout à l'autre de la planète en un clin d'œil, pour un coût quasi nul. En attendant que la crypto-devise acquière la maturité et la stabilité de son ancêtre, la combinaison des deux devrait faciliter la transition… u[
C'est pourquoi, aujourd'hui, les transactions sont souvent conduites à travers une plate-forme de change (par exemple celle de Paymium, en France), avec une conversion instantanée en Bitcoin, du côté de l'acheteur comme du vendeur, chacun souhaitant éviter le risque d'une dévaluation rapide. Hélas, si cette approche permet de réduire le coût des transferts, elle continue à exploiter, aux « extrémités » de la chaîne, des transactions bancaires classiques que, justement, la crypto-monnaie visait à éradiquer…
En réalité, la solution de Vaultoro ne fonctionne pas différemment. Simplement, en faisant reposer sa plate-forme de change sur un stock d'or, la startup permet de s'affranchir de toute ingérence d'une institution financière traditionnelle dans les opérations. Concrètement, l'utilisateur va acquérir le métal précieux, à partir d'un milligramme, qu'il pourra ensuite convertir en Bitcoins, au gré de ses besoins. L'or est physiquement stocké dans un dépôt spécialisé en Suisse et, outre une assurance contre tout dommage ou perte, les réserves sont soumises à un audit externe régulier.
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