Guerre des talents: 38% sont prêts à changer d’employeur si celui-ci venait à imposer le retour du 100% présentiel, ce chiffre monte à 57% chez les moins de 35 ans !
Dans ce “nouveau normal” où le modèle de travail hybride est devenu la référence, Slack a souhaité comprendre et analyser la perception des employés de bureau français et leur rapport aux outils numériques professionnels durant cette période si particulière. Pour cela, Slack, la plateforme de messagerie d’entreprise, a mandaté l’institut de sondage OpinionWay pour effectuer une enquête auprès de 1 032 employés de bureau français travaillant dans des entreprises de plus de 20 salariés.
Les principaux chiffres à retenir :
• 50% des entreprises françaises sont passées au travail hybride, c'est la nouvelle norme.
• 38% sont prêts à changer d’employeur si celui-ci venait à imposer le retour du 100% présentiel, ce chiffre monte à 57% chez les moins de 35 ans !
• 56% estiment que leur entreprise est sortie gagnante de la crise.
• 43% citent la flexibilité du lieu du travail et 36% la flexibilité des horaires comme facteurs de réussite des entreprises.
• Néanmoins 27% ont ressenti un sentiment d’isolement durant la pandémie.
• Près d’un jeune sur deux (47%) de moins de 35 ans utilise les plateformes collaboratives au moins 1 fois par semaine.
Un passage au télétravail marqué par une perte de lien social et une liberté d’organisation accrue
La pandémie a changé la donne. Slack s’est interrogé sur la façon dont s’est mis en place le télétravail en réponse à la crise sanitaire. Il en ressort que la moitié des employés de bureau français ont vu leur travail passer sur un mode hybride, le mode 100% présentiel ne concernant plus que 34% d’entre eux et seulement 14% ont pris le virage du 100% télétravail. Dans le détail, 42% des entreprises comptant moins de 100 salariés ont maintenu le présentiel alors qu’au sein des sociétés comptant 2 000 salariés ou plus, près d’une sur quatre (24%) est passée au télétravail. Cette transition s’est traduite par des impacts positifs et négatifs sur la vie professionnelle des salariés de bureau.
Parmi les principaux avantages que les employés ont retirés de la crise sanitaire, arrivent en tête l’augmentation de la flexibilité dans les horaires (28%), un meilleur équilibre pro/perso (24%) et une meilleure utilisation des technologies pour 23%.
Néanmoins, avec les confinements successifs et l’explosion des réunions à distance, près d’un employé français sur 3 (27%) évoquent un sentiment d’isolement par rapport aux collègues. A cela s’ajoute un travail moins fluide : 23% rapportent une perte de qualité dans la communication, 17% une perte de productivité et 15% un ralentissement dans l’exécution des tâches. Ce constat est davantage partagé dans les plus grandes entreprises où 29% des employés d’entreprises comptant 2 000 salariés font état d’une perte de qualité dans la communication. A noter, 19% des sondés n’ont retenu aucune de ces réponses.
Un consensus autour des logiciels
Clés de voûte de la continuité du travail, les nouvelles technologies sont perçues positivement. Ainsi près d’un sondé sur quatre (23%) déclare que la crise lui a permis d’avoir une utilisation plus efficace des technologies et 16% déclarent que la crise sanitaire a mené à la mise en œuvre de nouveaux logiciels plus efficaces. Enfin, 14% ressentent une plus grande compétence en matière de technologies.
En fait, peu de travailleurs font état de problèmes avec les technologies depuis le début de la crise : seuls 11% indiquent qu’ils ont rencontré des difficultés à les utiliser au travail, 11% citent la mise en place de logiciels inutiles, et 9% une utilisation moins efficace. Les gains d’efficacité en matière d’utilisation de la technologie apparaissent plus courants dans les équipes de taille importante. 31% des employés travaillant dans une équipe comptant plus de 10 collaborateurs font état de tels gains, contre 19% de ceux travaillant dans des équipes comptant de 1 à 10 collaborateurs.
La flexibilité est la clé pour remporter la guerre des talents
Les entreprises qui souhaitent recruter les meilleurs profils doivent faire preuve de flexibilité. Pour preuve, l’étude montre que 38% des sondés sont prêts à quitter leur emploi, si leur entreprise venait à leur imposer le retour au bureau à 100%, une fois la crise sanitaire passée.
Les entreprises qui veulent gagner la guerre des talents, en particulier pour les nouvelles générations, devraient prendre le fait que plus d’un jeune sur deux (57% chez les moins de 35 ans) sont prêts à changer d’employeur dans ce cas.
56% des salariés estiment que leur entreprise est sortie gagnante de la crise
Malgré les perspectives économiques et sanitaires actuelles incertaines, l’étude Slack révèle que 56% des employés interrogés estiment que leur entreprise est sortie gagnante de la crise. A l’inverse, seuls 20% des employés estiment que leur entreprise est sortie perdante de la crise. A noter, peut-être par manque de visibilité sur les conséquences de la crise, 24% ne se prononcent pas sur le bilan de cette période pour leur entreprise.
Cet optimisme est encore plus partagé par les moins de 35 ans, avec un chiffre qui monte à 62% contre 54% des 50 ans et plus. Dans le détail, les employés des entreprises du secteur du commerce et de l’industrie/BTP sont particulièrement positifs sur l’état de leur entreprise. Respectivement 70% et 66% estiment qu’elle en ressort gagnante, contre 49% dans le secteur des services.
Les facteurs clés des gagnants de la crise
Les employés déclarant que leur entreprise est sortie gagnante de la crise sont 43% à citer la flexibilité du lieu du travail et 36% la flexibilité des horaires. Parmi les autres facteurs différenciants cités, on trouve : la technologie au service de l’intelligence collective (31%), le lien social entre les collègues (30%), la forte culture d’entreprise (27%), le management horizontal, le soutien des dirigeants (ex aequo à 26%) et enfin la transparence dans la communication (21%). A noter, 52% des sondés du secteur Industrie/BTP citent la flexibilité horaire et 38% la culture d’entreprise, comme facteurs clés.
L’utilisation des technologies pour mobiliser l’intelligence collective est particulièrement évoquée dans les entreprises de 2 000 salariés ou plus comme facteur de réussite, cité par 40% des employés jugeant que leur entreprise sort gagnante de la crise.
La perte du lien social, principal frein des perdants de la crise
Au contraire, les employés déclarant que leur entreprise est sortie perdante de la crise, sont 32% à mentionner la perte de lien social comme la principale raison. Suivent ensuite l’inefficacité du management à distance (27%), l’insuffisante prise en compte du bien-être des salariés (25%), l’incompatibilité de la culture d’entreprise avec le télétravail (24%), une communication trop opaque ou insuffisante (24%), un management trop vertical et très hiérarchisé (20%), et une culture du présentiel rigide (19%).
L’impact des logiciels informatiques perçu comme positif à 79%
Concernant la perception des employés de bureau vis-à-vis des logiciels informatiques professionnels, l’étude montre qu’elle est très positive, avec un cumul de 79% de sentiments positifs. Les principaux sentiments sont, par ordre d’importance : la maîtrise (54%), la curiosité (35%) et l’enthousiasme (27%).
La quasi-totalité des employés de bureau (88%) louent l’importance des logiciels dans leur vie professionnelle quotidienne.
De l’e-mail aux nouveaux outils collaboratifs
Signe d’une évolution des usages, 34% des salariés sondés utilisent au moins une fois par semaine les plateformes collaboratives (Slack, Discord), dont 20% assez souvent et 14% quotidiennement. Les jeunes de moins de 35 ans sont de loin les plus nombreux à utiliser ces plateformes collaboratives : presque un sur deux (47%).
Ce constat vaut également pour la gestion de documents collaboratifs: 54% des employés de moins de 35 ans les utilisent au moins une fois par semaine contre 39% chez les employés plus âgés. Enfin, les employés des entreprises comportant 100 à 499 salariés sont 63% à citer les messageries instantanées et 42% les plateformes collaboratives.
Même si l’email reste le logiciel le plus utilisé par les employés de bureau (84% s’en servent au moins une fois par semaine), il est manifestement en perte de vitesse chez les jeunes avec seulement 75% d’utilisation chez les moins de 35 ans.
Avec la crise, l’usage des plateformes collaboratives s’est accéléré
Dans le détail, 44% des employés interrogés déclarent que l’utilisation des plateformes collaboratives (Slack, Discord…) s'est développée avec la crise sanitaire et 18% l’utilisent beaucoup. Il en va de même pour les outils de gestion de projet comme Trello, Asana ou monday.com, 32% les utilisant au moins assez souvent et 40% ayant le sentiment qu’ils se sont développés depuis le début de la crise.
A nouveau, l’étude révèle des écarts générationnels marqués: 57% des salariés de moins de 35 ans indiquent que l’usage des plateformes collaboratives s’est développé contre 26% pour les employés plus âgés et 54% mentionnent le développement des outils de gestion de projet contre 20% des 50 ans et plus. A noter, 65% des sondés du secteur du commerce font écho à la montée en puissance des plateformes collaboratives et à celle des outils de gestion de projet durant la pandémie.
A l’avenir, les salariés souhaitent utiliser davantage les logiciels et les plateformes de communication collaboratifs
La bonne impression globale des employés français concernant les logiciels informatiques se confirme à la lumière de l’analyse de leurs impacts sur la vie professionnelle des salariés. 48% d’entre eux jugent même qu’ils ont un impact positif sur tous les aspects de leur travail. L’impact des logiciels est particulièrement apprécié sur l’efficacité au travail (80%), sur l’organisation du travail (78%) et sur la collaboration au sein des équipes (78%). Le sentiment des employés est également positif concernant le recrutement de talents (66%).
Les outils apportant le plus d’impacts positifs
Les outils les plus utilisés apparaissent logiquement comme ceux apportant la plus grande contribution aux impacts positifs. Parmi les employés qui pointent un impact positif des logiciels sur au moins un aspect de leur travail, les applications de visioconférence ressortent, 55% les citant parmi celles qui ont le plus contribué. Les emails occupent la deuxième place (46%). Les messageries instantanées et les outils de gestion de documents collaboratifs sont placés à des niveaux quasi-équivalents (respectivement 32% et 30%). Les outils les plus innovants comme les plateformes collaboratives ou les outils de gestion de projet sont moins cités (respectivement 17% et 13%) mais bénéficient d’une adhésion relativement forte chez les salariés plus jeunes.
En ligne avec leur usage plus fréquent, les employés âgés de moins de 35 ans attribuent davantage de crédit aux plateformes collaboratives concernant l’impact positif des logiciels : 26% contre 12% pour les employés plus âgés.
Dans la lignée de ce constat positif, une majorité des employés de bureau souhaite que la place des logiciels informatiques se maintienne à l’avenir. Une partie notable d’entre eux aimerait même qu’ils prennent une place plus grande, en premier lieu pour les outils les plus répandus. 29% affichent cette envie pour les applications de visioconférence, 27% pour les emails, 26% pour les outils de gestion de documents collaboratifs, 24% pour les messageries instantanées et 21% pour les plateformes collaboratives. A noter, les salariés du secteur du commerce sont ceux qui plaident le plus en faveur d’une montée en puissance de l’ensemble de ces logiciels de communication.
Comme observé précédemment, le souhait de voir se développer les plateformes collaboratives est plus élevé parmi les employés âgés de moins de 35 ans qui sont 26% à les citer; c’est aussi le cas de 21% des employés âgés de 35 à 49 ans. Dernier point notable, le souhait de voir se développer les plateformes collaboratives est le plus élevé parmi les employés des entreprises comptant moins de 100 salariés : 29% contre 20% dans les entreprises comptant 100 à 499 salariés, où elles sont pourtant plus utilisées.
Méthodologie :
L'enquête sur Slack a été menée par l’institut de sondage OpinionWay entre le 5 et le 9 juillet 2021, au travers d’un questionnaire auto-administré en ligne. Elle a été conduite auprès d’un échantillon de 1032 employés de bureau travaillant dans des entreprises de 20 salariés ou plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de région de résidence, secteur d’activité et taille d’entreprise. Toute publication totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète suivante : « Sondage OpinionWay pour Slack » et aucune reprise de l’enquête ne pourra être dissociée de cet intitulé.
A propos de Slack
Slack est une plateforme de travail collaboratif qui permet de rassembler les personnes, les informations pertinentes et les bons outils nécessaires à la réalisation de vos projets. Dans le monde entier, des millions de personnes utilisent Slack pour gérer les flux de communication de leurs équipes, unifier leurs systèmes et mener à bien les projets de leur entreprise.
Dans ce “nouveau normal” où le modèle de travail hybride est devenu la référence, Slack a souhaité comprendre et analyser la perception des employés de bureau français et leur rapport aux outils numériques professionnels durant cette période si particulière. Pour cela, Slack, la plateforme de messagerie d’entreprise, a mandaté l’institut de sondage OpinionWay pour effectuer une enquête auprès de 1 032 employés de bureau français travaillant dans des entreprises de plus de 20 salariés.
Les principaux chiffres à retenir :
• 50% des entreprises françaises sont passées au travail hybride, c'est la nouvelle norme.
• 38% sont prêts à changer d’employeur si celui-ci venait à imposer le retour du 100% présentiel, ce chiffre monte à 57% chez les moins de 35 ans !
• 56% estiment que leur entreprise est sortie gagnante de la crise.
• 43% citent la flexibilité du lieu du travail et 36% la flexibilité des horaires comme facteurs de réussite des entreprises.
• Néanmoins 27% ont ressenti un sentiment d’isolement durant la pandémie.
• Près d’un jeune sur deux (47%) de moins de 35 ans utilise les plateformes collaboratives au moins 1 fois par semaine.
Un passage au télétravail marqué par une perte de lien social et une liberté d’organisation accrue
La pandémie a changé la donne. Slack s’est interrogé sur la façon dont s’est mis en place le télétravail en réponse à la crise sanitaire. Il en ressort que la moitié des employés de bureau français ont vu leur travail passer sur un mode hybride, le mode 100% présentiel ne concernant plus que 34% d’entre eux et seulement 14% ont pris le virage du 100% télétravail. Dans le détail, 42% des entreprises comptant moins de 100 salariés ont maintenu le présentiel alors qu’au sein des sociétés comptant 2 000 salariés ou plus, près d’une sur quatre (24%) est passée au télétravail. Cette transition s’est traduite par des impacts positifs et négatifs sur la vie professionnelle des salariés de bureau.
Parmi les principaux avantages que les employés ont retirés de la crise sanitaire, arrivent en tête l’augmentation de la flexibilité dans les horaires (28%), un meilleur équilibre pro/perso (24%) et une meilleure utilisation des technologies pour 23%.
Néanmoins, avec les confinements successifs et l’explosion des réunions à distance, près d’un employé français sur 3 (27%) évoquent un sentiment d’isolement par rapport aux collègues. A cela s’ajoute un travail moins fluide : 23% rapportent une perte de qualité dans la communication, 17% une perte de productivité et 15% un ralentissement dans l’exécution des tâches. Ce constat est davantage partagé dans les plus grandes entreprises où 29% des employés d’entreprises comptant 2 000 salariés font état d’une perte de qualité dans la communication. A noter, 19% des sondés n’ont retenu aucune de ces réponses.
Un consensus autour des logiciels
Clés de voûte de la continuité du travail, les nouvelles technologies sont perçues positivement. Ainsi près d’un sondé sur quatre (23%) déclare que la crise lui a permis d’avoir une utilisation plus efficace des technologies et 16% déclarent que la crise sanitaire a mené à la mise en œuvre de nouveaux logiciels plus efficaces. Enfin, 14% ressentent une plus grande compétence en matière de technologies.
En fait, peu de travailleurs font état de problèmes avec les technologies depuis le début de la crise : seuls 11% indiquent qu’ils ont rencontré des difficultés à les utiliser au travail, 11% citent la mise en place de logiciels inutiles, et 9% une utilisation moins efficace. Les gains d’efficacité en matière d’utilisation de la technologie apparaissent plus courants dans les équipes de taille importante. 31% des employés travaillant dans une équipe comptant plus de 10 collaborateurs font état de tels gains, contre 19% de ceux travaillant dans des équipes comptant de 1 à 10 collaborateurs.
La flexibilité est la clé pour remporter la guerre des talents
Les entreprises qui souhaitent recruter les meilleurs profils doivent faire preuve de flexibilité. Pour preuve, l’étude montre que 38% des sondés sont prêts à quitter leur emploi, si leur entreprise venait à leur imposer le retour au bureau à 100%, une fois la crise sanitaire passée.
Les entreprises qui veulent gagner la guerre des talents, en particulier pour les nouvelles générations, devraient prendre le fait que plus d’un jeune sur deux (57% chez les moins de 35 ans) sont prêts à changer d’employeur dans ce cas.
56% des salariés estiment que leur entreprise est sortie gagnante de la crise
Malgré les perspectives économiques et sanitaires actuelles incertaines, l’étude Slack révèle que 56% des employés interrogés estiment que leur entreprise est sortie gagnante de la crise. A l’inverse, seuls 20% des employés estiment que leur entreprise est sortie perdante de la crise. A noter, peut-être par manque de visibilité sur les conséquences de la crise, 24% ne se prononcent pas sur le bilan de cette période pour leur entreprise.
Cet optimisme est encore plus partagé par les moins de 35 ans, avec un chiffre qui monte à 62% contre 54% des 50 ans et plus. Dans le détail, les employés des entreprises du secteur du commerce et de l’industrie/BTP sont particulièrement positifs sur l’état de leur entreprise. Respectivement 70% et 66% estiment qu’elle en ressort gagnante, contre 49% dans le secteur des services.
Les facteurs clés des gagnants de la crise
Les employés déclarant que leur entreprise est sortie gagnante de la crise sont 43% à citer la flexibilité du lieu du travail et 36% la flexibilité des horaires. Parmi les autres facteurs différenciants cités, on trouve : la technologie au service de l’intelligence collective (31%), le lien social entre les collègues (30%), la forte culture d’entreprise (27%), le management horizontal, le soutien des dirigeants (ex aequo à 26%) et enfin la transparence dans la communication (21%). A noter, 52% des sondés du secteur Industrie/BTP citent la flexibilité horaire et 38% la culture d’entreprise, comme facteurs clés.
L’utilisation des technologies pour mobiliser l’intelligence collective est particulièrement évoquée dans les entreprises de 2 000 salariés ou plus comme facteur de réussite, cité par 40% des employés jugeant que leur entreprise sort gagnante de la crise.
La perte du lien social, principal frein des perdants de la crise
Au contraire, les employés déclarant que leur entreprise est sortie perdante de la crise, sont 32% à mentionner la perte de lien social comme la principale raison. Suivent ensuite l’inefficacité du management à distance (27%), l’insuffisante prise en compte du bien-être des salariés (25%), l’incompatibilité de la culture d’entreprise avec le télétravail (24%), une communication trop opaque ou insuffisante (24%), un management trop vertical et très hiérarchisé (20%), et une culture du présentiel rigide (19%).
L’impact des logiciels informatiques perçu comme positif à 79%
Concernant la perception des employés de bureau vis-à-vis des logiciels informatiques professionnels, l’étude montre qu’elle est très positive, avec un cumul de 79% de sentiments positifs. Les principaux sentiments sont, par ordre d’importance : la maîtrise (54%), la curiosité (35%) et l’enthousiasme (27%).
La quasi-totalité des employés de bureau (88%) louent l’importance des logiciels dans leur vie professionnelle quotidienne.
De l’e-mail aux nouveaux outils collaboratifs
Signe d’une évolution des usages, 34% des salariés sondés utilisent au moins une fois par semaine les plateformes collaboratives (Slack, Discord), dont 20% assez souvent et 14% quotidiennement. Les jeunes de moins de 35 ans sont de loin les plus nombreux à utiliser ces plateformes collaboratives : presque un sur deux (47%).
Ce constat vaut également pour la gestion de documents collaboratifs: 54% des employés de moins de 35 ans les utilisent au moins une fois par semaine contre 39% chez les employés plus âgés. Enfin, les employés des entreprises comportant 100 à 499 salariés sont 63% à citer les messageries instantanées et 42% les plateformes collaboratives.
Même si l’email reste le logiciel le plus utilisé par les employés de bureau (84% s’en servent au moins une fois par semaine), il est manifestement en perte de vitesse chez les jeunes avec seulement 75% d’utilisation chez les moins de 35 ans.
Avec la crise, l’usage des plateformes collaboratives s’est accéléré
Dans le détail, 44% des employés interrogés déclarent que l’utilisation des plateformes collaboratives (Slack, Discord…) s'est développée avec la crise sanitaire et 18% l’utilisent beaucoup. Il en va de même pour les outils de gestion de projet comme Trello, Asana ou monday.com, 32% les utilisant au moins assez souvent et 40% ayant le sentiment qu’ils se sont développés depuis le début de la crise.
A nouveau, l’étude révèle des écarts générationnels marqués: 57% des salariés de moins de 35 ans indiquent que l’usage des plateformes collaboratives s’est développé contre 26% pour les employés plus âgés et 54% mentionnent le développement des outils de gestion de projet contre 20% des 50 ans et plus. A noter, 65% des sondés du secteur du commerce font écho à la montée en puissance des plateformes collaboratives et à celle des outils de gestion de projet durant la pandémie.
A l’avenir, les salariés souhaitent utiliser davantage les logiciels et les plateformes de communication collaboratifs
La bonne impression globale des employés français concernant les logiciels informatiques se confirme à la lumière de l’analyse de leurs impacts sur la vie professionnelle des salariés. 48% d’entre eux jugent même qu’ils ont un impact positif sur tous les aspects de leur travail. L’impact des logiciels est particulièrement apprécié sur l’efficacité au travail (80%), sur l’organisation du travail (78%) et sur la collaboration au sein des équipes (78%). Le sentiment des employés est également positif concernant le recrutement de talents (66%).
Les outils apportant le plus d’impacts positifs
Les outils les plus utilisés apparaissent logiquement comme ceux apportant la plus grande contribution aux impacts positifs. Parmi les employés qui pointent un impact positif des logiciels sur au moins un aspect de leur travail, les applications de visioconférence ressortent, 55% les citant parmi celles qui ont le plus contribué. Les emails occupent la deuxième place (46%). Les messageries instantanées et les outils de gestion de documents collaboratifs sont placés à des niveaux quasi-équivalents (respectivement 32% et 30%). Les outils les plus innovants comme les plateformes collaboratives ou les outils de gestion de projet sont moins cités (respectivement 17% et 13%) mais bénéficient d’une adhésion relativement forte chez les salariés plus jeunes.
En ligne avec leur usage plus fréquent, les employés âgés de moins de 35 ans attribuent davantage de crédit aux plateformes collaboratives concernant l’impact positif des logiciels : 26% contre 12% pour les employés plus âgés.
Dans la lignée de ce constat positif, une majorité des employés de bureau souhaite que la place des logiciels informatiques se maintienne à l’avenir. Une partie notable d’entre eux aimerait même qu’ils prennent une place plus grande, en premier lieu pour les outils les plus répandus. 29% affichent cette envie pour les applications de visioconférence, 27% pour les emails, 26% pour les outils de gestion de documents collaboratifs, 24% pour les messageries instantanées et 21% pour les plateformes collaboratives. A noter, les salariés du secteur du commerce sont ceux qui plaident le plus en faveur d’une montée en puissance de l’ensemble de ces logiciels de communication.
Comme observé précédemment, le souhait de voir se développer les plateformes collaboratives est plus élevé parmi les employés âgés de moins de 35 ans qui sont 26% à les citer; c’est aussi le cas de 21% des employés âgés de 35 à 49 ans. Dernier point notable, le souhait de voir se développer les plateformes collaboratives est le plus élevé parmi les employés des entreprises comptant moins de 100 salariés : 29% contre 20% dans les entreprises comptant 100 à 499 salariés, où elles sont pourtant plus utilisées.
Méthodologie :
L'enquête sur Slack a été menée par l’institut de sondage OpinionWay entre le 5 et le 9 juillet 2021, au travers d’un questionnaire auto-administré en ligne. Elle a été conduite auprès d’un échantillon de 1032 employés de bureau travaillant dans des entreprises de 20 salariés ou plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de région de résidence, secteur d’activité et taille d’entreprise. Toute publication totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète suivante : « Sondage OpinionWay pour Slack » et aucune reprise de l’enquête ne pourra être dissociée de cet intitulé.
A propos de Slack
Slack est une plateforme de travail collaboratif qui permet de rassembler les personnes, les informations pertinentes et les bons outils nécessaires à la réalisation de vos projets. Dans le monde entier, des millions de personnes utilisent Slack pour gérer les flux de communication de leurs équipes, unifier leurs systèmes et mener à bien les projets de leur entreprise.
Disclaimer: The text above is a press release that was not written by Finyear.com.
Avertissement : Le texte ci-dessus est un communiqué de presse qui n'a pas été rédigé par Finyear.com.
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