La pénurie de main-d'œuvre qualifiée est le plus grand défi que les entreprises familiales devront relever sur le plan mondial au cours des douze prochains mois. En Suisse, où le taux de 51% est légèrement supérieur à la moyenne mondiale et à celle des pays d'Europe occidentale, la tendance est à la hausse. Alors qu'il y a six ans la pénurie de main-d'œuvre ne préoccupait que 24% des entreprises familiales en Suisse, ce taux atteignait déjà 49% en 2012. En conséquence, la majorité des entreprises (71%) considèrent que le recrutement de talents constituera une tâche essentielle au cours des cinq prochaines années.
Internationalisation : nouveaux pays exportateurs puissants
La question de la compétitivité gagne également en importance. En Suisse, 40% des entreprises familiales s'en préoccupent aujourd'hui, et la tendance est à la hausse. Alors qu'il y a six ans, la compétitivité constituait un problème pour 14% d'entre elles, en 2012 ce pourcentage avait plus que doublé à 32%. Pour rester compétitives, les entreprises familiales suisses s'internationalisent de plus en plus. Mais l'accès au marché devient un souci grandissant pour 11% d'entre elles actuellement, contre 2% en 2012.
Aujourd'hui, les entreprises familiales suisses écoulent 40% de leurs marchandises et de leurs services sur les marchés internationaux. Dans cinq ans, ce pourcentage sera de 44%. Au niveau mondial, la part des exportations est nettement inférieure, avec 25% aujourd'hui et 32% dans cinq ans. « Les régions qui présentent le potentiel de croissance le plus élevé pour les exportations suisses sont l'Europe (62%), l'Asie (49%) et les deux Amériques (29%). En Europe, l'Allemagne et la France resteront à l'avenir les principaux acheteurs de produits suisses. Et à l'échelle mondiale, l'Allemagne, la Chine et les États-Unis seront en tête des nouveaux pays exportateurs les plus puissants » relève Marcel Widrig, responsable Private Clients chez PwC Suisse.
Numérisation : besoin de rattrapage dans la mise en œuvre
En Suisse, 55% des entreprises familiales ont pris conscience des avantages du nouveau monde numérique, et savent comment elles vont aborder le problème : 49% d'entre elles prévoient de numériser leur organisation, et 37% d'engager le personnel approprié. Au niveau mondial, les pourcentages correspondants sont de 57%, 72% et 43%. Marcel Widrig souligne : « Le fossé entre les intentions en matière de numérisation et les adaptations effectives est encore profond au sein des entreprises familiales suisses. Pour rester compétitives, les entreprises doivent impérativement s'adapter au monde numérisé ».
Pour cette étude PwC a procédé à 125 entretiens par téléphone entre fin mai et début août 2014. Les entreprises interrogées réalisent, pour 91% d'entre elles, un chiffre d'affaires annuel allant jusqu'à 500 millions de francs. Près des deux tiers ont une histoire qui remonte à plus de 50 ans et s'étend parfois sur quatre générations. Elles appartiennent aux secteurs de la production (47%), du commerce de gros (13%), du commerce de détail et d'autres branches (9%), alors que les 11% restants exercent des activités de nature générale. Les entretiens ont été menés dans 69% des cas avec le CEO et dans 18% avec le responsable des finances, le propriétaire ou un autre membre de la direction. La moitié des personnes interrogées font partie de la famille. Le propriétaire exerce simultanément la fonction de manager dans 79% des entreprises. La pyramide des âges se situe entre 45 et 54 ans (36%).
Internationalisation : nouveaux pays exportateurs puissants
La question de la compétitivité gagne également en importance. En Suisse, 40% des entreprises familiales s'en préoccupent aujourd'hui, et la tendance est à la hausse. Alors qu'il y a six ans, la compétitivité constituait un problème pour 14% d'entre elles, en 2012 ce pourcentage avait plus que doublé à 32%. Pour rester compétitives, les entreprises familiales suisses s'internationalisent de plus en plus. Mais l'accès au marché devient un souci grandissant pour 11% d'entre elles actuellement, contre 2% en 2012.
Aujourd'hui, les entreprises familiales suisses écoulent 40% de leurs marchandises et de leurs services sur les marchés internationaux. Dans cinq ans, ce pourcentage sera de 44%. Au niveau mondial, la part des exportations est nettement inférieure, avec 25% aujourd'hui et 32% dans cinq ans. « Les régions qui présentent le potentiel de croissance le plus élevé pour les exportations suisses sont l'Europe (62%), l'Asie (49%) et les deux Amériques (29%). En Europe, l'Allemagne et la France resteront à l'avenir les principaux acheteurs de produits suisses. Et à l'échelle mondiale, l'Allemagne, la Chine et les États-Unis seront en tête des nouveaux pays exportateurs les plus puissants » relève Marcel Widrig, responsable Private Clients chez PwC Suisse.
Numérisation : besoin de rattrapage dans la mise en œuvre
En Suisse, 55% des entreprises familiales ont pris conscience des avantages du nouveau monde numérique, et savent comment elles vont aborder le problème : 49% d'entre elles prévoient de numériser leur organisation, et 37% d'engager le personnel approprié. Au niveau mondial, les pourcentages correspondants sont de 57%, 72% et 43%. Marcel Widrig souligne : « Le fossé entre les intentions en matière de numérisation et les adaptations effectives est encore profond au sein des entreprises familiales suisses. Pour rester compétitives, les entreprises doivent impérativement s'adapter au monde numérisé ».
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