Salle comble ce matin pour la matinée conférence organisée par France Fintech et Google Cloud autour de l'IA.
Il faut dire que l'événement co-organisé par l'association professionnelle, a été approuvé pour s'inscrire dans le cadre du Sommet pour l'Action sur l'Intelligence Artificielle qui se tiendra les 10 et 11 février 2025.
Il faut dire aussi, que les fintechs sont depuis longtemps impactées par l'IA au sens large du terme. Et enfin, disons aussi que les intervenants venus s'exprimer n'ont pas été avares en exemples et autres cas pratiques d'application.
"La finance et l'IA c'est une nécessaire histoire d'amour" plaisante Alain Clot, le président de France Fintech. Les acteurs de la finance sont des habitués des données sensibles comme confidentielles qu'ils sont l'habitude de traiter de manière massive, pour faire des évaluations, du scoring... Autant dire qu'ils se positionnent comme les premiers clients du machine learning.
"Les plus importantes levées des fintechs en 2024 ont été motivées par l'IA" poursuit le Président qui rappelle que la fintech qui a émergé il y a 10 ans maintenant, affiche aujourd'hui 1000 entreprises en France drainant 60 0000 emplois, et... 14 licornes.
L'IA se retrouve donc ou est, susceptible d'accompagner les entreprises de la finance à plusieurs niveaux comme l'explique Grégoire Peiron, Director au sein Google Cloud.
"Il y a bien entendu l'accompagnement dans l'aide à la productivité des salariés. L'IA permet aussi d'optimiser les process grâce aux LLM qui sont déjà bien entrainés notamment dans la détection de la fraude. Quant au troisième niveau d'interaction, il concerne la relation client."
L'IA pouvant venir en aide soit, de manière directe avec le client final, soit intervenir au près des agents du service client afin de les aider à apporter la meilleure réponse adaptée et personnalisée.
Et en parlant d'agent IA, il semble que ce soit la prochaine évolution de 2025 !
Mais avant cela, les institutions financières et les fintech vont devoir se pencher sur l'IA act. Un règlement européen adopté en août 2024, inédit dans le monde qui souhaite imposer son approche par les risques engendrés pour les utilisateurs au-delà des frontières de l'UE.
Le prochain enjeu sera donc de connaître son positionnement dans la chaine de valeur de l'IA pour se saisir de cet IA Act. Sachant que dès février 2025, l'UE interdira les systèmes d'IA présentant un risque jugé inacceptable.
Un niveau qui ne devrait pas impacter directement les acteurs de la finance.
Il faut dire qu'ils évoluent déjà dans un environnement strictement réglementé. Et qu'ils sont aujourd'hui concernés par des réglementations comme DORA (sur la cybersécurité) ou par NIS2.
A ce propos, les experts présents issus du cabinet Gide Loyrette Nouel et de Google Cloud, recommandent aux dirigeants de fintechs de s'intéresser aux différentes consultations menées par l'Europe ou les instances nationales sur le sujet, afin de faire entendre leurs problématiques et de "peser" sur les différentes modalités d'application.
Côté applications, justement, l'usage de l'IA semble bien avancé au sein de nos fintechs. Une situation illustrée par une table ronde réunissant des acteurs comme Stripe, Covea, Crédit Mutuel Arkea et Younited.
Les témoins du jour rappellent qu'ils appartiennent à l'univers tech. Par conséquent, leurs salariés ont fait partie des premiers intéressés par nature, à l'IA. Quant au fonctionnement même d'une fintech, il est centré sur une culture orientée client et produit, nourrie de manière précoce par le Machine Learning. L'automatisation des scores ou encore le suivi du "comportement" des clients par l'étude en masse des data, faisant partie de la nature même de ces startups de la finance.
Quant à la mise en application au sein de l'entreprise. Elle s'est faite par le biais de formations adaptées et la mise à disposition d'outils permettant une liberté contrôlée de l'usage. Car, pas question de laisser filtrer des data confidentielles qui pourraient servir à entrainer une IA generative non identifiée.
En interne, les choses avancent donc sous la forme de tests et d'apprentissage en continue mixant utilisation de solutions déjà disponibles et créations de solutions en interne.
La difficulté ? Trouver les bons critères pour juger de la réussite ou de la perfectibilité du test. Car l'idée est forcément de passer à l'échelle. Il faut donc trouver les bons critères afin de sonder les gains en productivité ou en qualité générés par cet usage de l'IA.
Quant à l'aspect plus ou moins "vertueux" de cet usage, des entreprises comme SESAMm ou Greenly sont là pour y veiller, tout en. utilisant elles-même l'IA pour traiter la masser de données.
Car, et ce sera l'un des autres sujets centraux (avec les agents et le respect des réglementations donc) de l'usage massif de l'IA : comment profiter pleinement d'une technologie dont on ne peut plus se passer aujourd'hui, tout en maitrisant son impact sur notre environnement ?
Début de réponse ? Peut-être lors du Sommet pour l'Action sur l'Intelligence Artificielle les 10 et 11 février prochains.
AL Allain
Il faut dire que l'événement co-organisé par l'association professionnelle, a été approuvé pour s'inscrire dans le cadre du Sommet pour l'Action sur l'Intelligence Artificielle qui se tiendra les 10 et 11 février 2025.
Il faut dire aussi, que les fintechs sont depuis longtemps impactées par l'IA au sens large du terme. Et enfin, disons aussi que les intervenants venus s'exprimer n'ont pas été avares en exemples et autres cas pratiques d'application.
"La finance et l'IA c'est une nécessaire histoire d'amour" plaisante Alain Clot, le président de France Fintech. Les acteurs de la finance sont des habitués des données sensibles comme confidentielles qu'ils sont l'habitude de traiter de manière massive, pour faire des évaluations, du scoring... Autant dire qu'ils se positionnent comme les premiers clients du machine learning.
"Les plus importantes levées des fintechs en 2024 ont été motivées par l'IA" poursuit le Président qui rappelle que la fintech qui a émergé il y a 10 ans maintenant, affiche aujourd'hui 1000 entreprises en France drainant 60 0000 emplois, et... 14 licornes.
L'IA se retrouve donc ou est, susceptible d'accompagner les entreprises de la finance à plusieurs niveaux comme l'explique Grégoire Peiron, Director au sein Google Cloud.
"Il y a bien entendu l'accompagnement dans l'aide à la productivité des salariés. L'IA permet aussi d'optimiser les process grâce aux LLM qui sont déjà bien entrainés notamment dans la détection de la fraude. Quant au troisième niveau d'interaction, il concerne la relation client."
L'IA pouvant venir en aide soit, de manière directe avec le client final, soit intervenir au près des agents du service client afin de les aider à apporter la meilleure réponse adaptée et personnalisée.
Et en parlant d'agent IA, il semble que ce soit la prochaine évolution de 2025 !
Mais avant cela, les institutions financières et les fintech vont devoir se pencher sur l'IA act. Un règlement européen adopté en août 2024, inédit dans le monde qui souhaite imposer son approche par les risques engendrés pour les utilisateurs au-delà des frontières de l'UE.
Le prochain enjeu sera donc de connaître son positionnement dans la chaine de valeur de l'IA pour se saisir de cet IA Act. Sachant que dès février 2025, l'UE interdira les systèmes d'IA présentant un risque jugé inacceptable.
Un niveau qui ne devrait pas impacter directement les acteurs de la finance.
Il faut dire qu'ils évoluent déjà dans un environnement strictement réglementé. Et qu'ils sont aujourd'hui concernés par des réglementations comme DORA (sur la cybersécurité) ou par NIS2.
A ce propos, les experts présents issus du cabinet Gide Loyrette Nouel et de Google Cloud, recommandent aux dirigeants de fintechs de s'intéresser aux différentes consultations menées par l'Europe ou les instances nationales sur le sujet, afin de faire entendre leurs problématiques et de "peser" sur les différentes modalités d'application.
Côté applications, justement, l'usage de l'IA semble bien avancé au sein de nos fintechs. Une situation illustrée par une table ronde réunissant des acteurs comme Stripe, Covea, Crédit Mutuel Arkea et Younited.
Les témoins du jour rappellent qu'ils appartiennent à l'univers tech. Par conséquent, leurs salariés ont fait partie des premiers intéressés par nature, à l'IA. Quant au fonctionnement même d'une fintech, il est centré sur une culture orientée client et produit, nourrie de manière précoce par le Machine Learning. L'automatisation des scores ou encore le suivi du "comportement" des clients par l'étude en masse des data, faisant partie de la nature même de ces startups de la finance.
Quant à la mise en application au sein de l'entreprise. Elle s'est faite par le biais de formations adaptées et la mise à disposition d'outils permettant une liberté contrôlée de l'usage. Car, pas question de laisser filtrer des data confidentielles qui pourraient servir à entrainer une IA generative non identifiée.
En interne, les choses avancent donc sous la forme de tests et d'apprentissage en continue mixant utilisation de solutions déjà disponibles et créations de solutions en interne.
La difficulté ? Trouver les bons critères pour juger de la réussite ou de la perfectibilité du test. Car l'idée est forcément de passer à l'échelle. Il faut donc trouver les bons critères afin de sonder les gains en productivité ou en qualité générés par cet usage de l'IA.
Quant à l'aspect plus ou moins "vertueux" de cet usage, des entreprises comme SESAMm ou Greenly sont là pour y veiller, tout en. utilisant elles-même l'IA pour traiter la masser de données.
Car, et ce sera l'un des autres sujets centraux (avec les agents et le respect des réglementations donc) de l'usage massif de l'IA : comment profiter pleinement d'une technologie dont on ne peut plus se passer aujourd'hui, tout en maitrisant son impact sur notre environnement ?
Début de réponse ? Peut-être lors du Sommet pour l'Action sur l'Intelligence Artificielle les 10 et 11 février prochains.
AL Allain
En savoir plus sur France Fintech
France Fintech : un bilan 2024, pas si mal !
Entretien | Cyril Chiche, Lydia Solutions « Nous sommes des évolutionnaires, pas des révolutionnaires »
Etude | Les Fintechs Durables font leur Panorama
Fintechs : une boite à outils "spécial DORA"
France Digitale - France Fintech - ADAN : une tribune à l'unisson pour interpeller le Gouvernement sur la compétitivité de la France
France Fintech : Panorama 2024 des fIntechs françaises
Fintech R:EVOLUTION... C'est dans une semaine !
French Fintech Week : coup d'envoi de la 4ème édition !
Fintech R:Evolution, et si Michel était là ?
Etude | Fintechs : hausse de 35 % des montants levés au premier semestre, l'amorçage toujours en peine
France Fintech : Finyear partenaire de la prochaine Fintech R:Evolution
Des Fintechs et des Femmes : encore un effort pour la parité ?
France Fintech intègre Financement Participatif France
France Fintech : appel à candidature des fintechs durables
France Fintech : Kristen Charvin intègre le Board of Directors de l'European Digital Finance Association
Etude | La révolution en marche de la tokénisation
Insurtech France rejoint France Fintech
France Fintech édite le guide pratique à l'usage des fintechs
Entretien | Cyril Chiche, Lydia Solutions « Nous sommes des évolutionnaires, pas des révolutionnaires »
Etude | Les Fintechs Durables font leur Panorama
Fintechs : une boite à outils "spécial DORA"
France Digitale - France Fintech - ADAN : une tribune à l'unisson pour interpeller le Gouvernement sur la compétitivité de la France
France Fintech : Panorama 2024 des fIntechs françaises
Fintech R:EVOLUTION... C'est dans une semaine !
French Fintech Week : coup d'envoi de la 4ème édition !
Fintech R:Evolution, et si Michel était là ?
Etude | Fintechs : hausse de 35 % des montants levés au premier semestre, l'amorçage toujours en peine
France Fintech : Finyear partenaire de la prochaine Fintech R:Evolution
Des Fintechs et des Femmes : encore un effort pour la parité ?
France Fintech intègre Financement Participatif France
France Fintech : appel à candidature des fintechs durables
France Fintech : Kristen Charvin intègre le Board of Directors de l'European Digital Finance Association
Etude | La révolution en marche de la tokénisation
Insurtech France rejoint France Fintech
France Fintech édite le guide pratique à l'usage des fintechs
A propos de France Fintech
Créée en 2015 à l’initiative des entrepreneurs, France FinTech fédère les sociétés utilisant des modèles opérationnels, technologiques ou économiques, innovants et disruptifs, visant à traiter des problématiques existantes ou émergentes de l’industrie des services financiers et représentant les principales composantes de la filière. L’association s’est donnée pour mission de promouvoir l’excellence du secteur en France et à l’étranger et de représenter les fintech françaises auprès des pouvoirs publics, du régulateur et de l’écosystème.
France FinTech est présidée par Alain Clot et Kristen Charvin en est sa déléguée générale. Son comité directeur rassemble les fondateurs et dirigeants de +Simple, AML Factory, Anaxago, Defacto, Epsor, Kriptown, Lydia, Pennylane, October, Rosaly, Virgil.
L’association propose désormais les Collèges Assurtech et Financement Participatif, suite à l’intégration respective Insurtech France et Financement Participatif France.
Outre ses actions sur les terrains réglementaires et législatifs, ses nombreuses publications, ses ateliers et rencontres diverses, l’association organise chaque année l’événement de référence de l’écosystème, FinTech R:Evolution.
France FinTech est co-organisatrice de la French FinTech Week, membre du Comité Fintech ACPR-AMF et membre fondateur de l’EDFA (European Digital Finance Association).
France Fintech
France FinTech est présidée par Alain Clot et Kristen Charvin en est sa déléguée générale. Son comité directeur rassemble les fondateurs et dirigeants de +Simple, AML Factory, Anaxago, Defacto, Epsor, Kriptown, Lydia, Pennylane, October, Rosaly, Virgil.
L’association propose désormais les Collèges Assurtech et Financement Participatif, suite à l’intégration respective Insurtech France et Financement Participatif France.
Outre ses actions sur les terrains réglementaires et législatifs, ses nombreuses publications, ses ateliers et rencontres diverses, l’association organise chaque année l’événement de référence de l’écosystème, FinTech R:Evolution.
France FinTech est co-organisatrice de la French FinTech Week, membre du Comité Fintech ACPR-AMF et membre fondateur de l’EDFA (European Digital Finance Association).
France Fintech
Autres articles
-
W3i noue un partenariat stratégique avec Mintera pour accélérer l’adoption du cloud décentralisé
-
FINOM vise 1 million de PME et nomme des anciens de Meta et Bloomberg à ses directions marketing et produits
-
Agenda | Finyear est partenaire de l’événement DavosWeb3
-
Nomination | IPaidThat se dote d'un Secrétaire Générale
-
Nomination | MBO+ renforce son activité avec l'arrivée de Paul Vaissié