Cependant des subtilités les séparent.
Venture Debt : le financement non-dilutif sur le long terme
Le modèle de financement de la Venture Debt se présente comme étant un complément à des levées de fonds sur le long terme. La Venture Debt comporte deux aspects : une partie obligataire (une ligne de crédit à rembourser dans une durée déterminée), et une partie “equity kicker” (des BSA, soit une conversion partielle automatique du prêt en equity, c’est à dire une prise de parts au capital de l’entreprise).
Solution en apparence très séduisante chez les startups, la Venture Debt permet de réduire le taux d’intérêt appliqué grâce à l’equity kicker mais cela comporte des risques, notamment vis-à-vis de la dilution importante qu’elle engendre en fonction des conditions de l’equity kicker.
On ne peut donc pas parler de financement non-dilutif et il convient d’ailleurs de faire attention au moment de la signature d’un tel prêt. Le Venture Debt implique un différé sur le remboursement de l’ordre de 6 à 12 mois, ce qui en fait un financement un peu plus long terme que le Revenue Based Financing, que nous détaillons dans le paragraphe qui suit.
Revenue Based Financing: un financement basé sur vos revenus
Ce financement innovant vise à accélérer la croissance de l’entreprise via des investissements à ROI rapide : recrutement, campagnes d’acquisition, développement du produit… Il est également un excellent support de financement du BFR.
Concrètement, il prend la forme d’un prêt (considéré en quasi-fonds propres), d’une durée maximale d’un an mais renouvelable par tranches successives: pour financer ces besoins court-termistes, à quoi bon s’endetter longtemps et donc en payer le coût ?
S’il est aussi pertinent, c’est aussi parce qu’il est le financement le plus efficace et le plus rapide à obtenir : comptez 3 à 5 jours pour l’analyse, 48h pour le décaissement des fonds.
Les modèles d’évaluation, data-driven, sont liés aux outils bancaires (Qonto, Société Générale…), de comptabilité (Quickbooks, Pennylane, etc…) et de facturation (Stripe, Paypal,...) pour accélérer l’analyse.
Cela permet d’avoir une vision exhaustive et bien plus adéquate de la santé financière d’une entreprise que ne le permettent les banques et autres acteurs traditionnels.
Le produit en lui-même est également pensé pour ces PMEs digitales : le remboursement peut s’effectuer selon des mensualités fixes pour les modèles “stables” dans le temps, ou au prorata des revenus pour les modèles plus saisonniers comme les e-commerçants. Enfin, oubliez taux d’intérêt sur montant restant dû, garanties personnelles, frais d’assurance, frais de remboursement anticipé et autre paperasse : l’analyse ne porte que sur l’entreprise à l’aune de ses cash flows passés et prévisionnels, et le coût du financement réside dans une simple commission, entre 2 et 8,5% selon la maturité.
Le processus de la Venture Debt est donc finalement comparable à une levée de fonds traditionnelle et concerne un financement plus sur le long terme en comparaison au Revenue Base Financing. La différenciation majeure se fait au niveau de la simplicité et de la rapidité d’accès au financement. Il faut compter 3 à 5 jours pour l’analyse et 48h pour le décaissement des fonds. Un nouveau mode de financement pragmatique pour les entreprises.
Enfin, pour Paul Graham, fondateur de Y Combinator, les startup devraient se tourner vers une solution de financement autre que la Venture Debt, qu’il juge bien trop risquée. Il a notamment tweeté à de multiples reprises en défaveur de cet instrument : “La Venture Debt, c’est comme un délicieux sandwich qui coûte seulement 10 cents, mais qui vous explose parfois à la figure.” “Le problème de la Venture Debt est qu'elle tend à transformer les expériences de mort imminente en expériences de mort. Évitez-la si vous le pouvez.”
Source :
Karmen commercialise des offres de financement instantané et non dilutif pour les entrepreneurs du digital (e-commerce, SaaS, TPE, PME, startup) et explique la différence entre Venture Debt et Revenue Based Financing.
Venture Debt : le financement non-dilutif sur le long terme
Le modèle de financement de la Venture Debt se présente comme étant un complément à des levées de fonds sur le long terme. La Venture Debt comporte deux aspects : une partie obligataire (une ligne de crédit à rembourser dans une durée déterminée), et une partie “equity kicker” (des BSA, soit une conversion partielle automatique du prêt en equity, c’est à dire une prise de parts au capital de l’entreprise).
Solution en apparence très séduisante chez les startups, la Venture Debt permet de réduire le taux d’intérêt appliqué grâce à l’equity kicker mais cela comporte des risques, notamment vis-à-vis de la dilution importante qu’elle engendre en fonction des conditions de l’equity kicker.
On ne peut donc pas parler de financement non-dilutif et il convient d’ailleurs de faire attention au moment de la signature d’un tel prêt. Le Venture Debt implique un différé sur le remboursement de l’ordre de 6 à 12 mois, ce qui en fait un financement un peu plus long terme que le Revenue Based Financing, que nous détaillons dans le paragraphe qui suit.
Revenue Based Financing: un financement basé sur vos revenus
Ce financement innovant vise à accélérer la croissance de l’entreprise via des investissements à ROI rapide : recrutement, campagnes d’acquisition, développement du produit… Il est également un excellent support de financement du BFR.
Concrètement, il prend la forme d’un prêt (considéré en quasi-fonds propres), d’une durée maximale d’un an mais renouvelable par tranches successives: pour financer ces besoins court-termistes, à quoi bon s’endetter longtemps et donc en payer le coût ?
S’il est aussi pertinent, c’est aussi parce qu’il est le financement le plus efficace et le plus rapide à obtenir : comptez 3 à 5 jours pour l’analyse, 48h pour le décaissement des fonds.
Les modèles d’évaluation, data-driven, sont liés aux outils bancaires (Qonto, Société Générale…), de comptabilité (Quickbooks, Pennylane, etc…) et de facturation (Stripe, Paypal,...) pour accélérer l’analyse.
Cela permet d’avoir une vision exhaustive et bien plus adéquate de la santé financière d’une entreprise que ne le permettent les banques et autres acteurs traditionnels.
Le produit en lui-même est également pensé pour ces PMEs digitales : le remboursement peut s’effectuer selon des mensualités fixes pour les modèles “stables” dans le temps, ou au prorata des revenus pour les modèles plus saisonniers comme les e-commerçants. Enfin, oubliez taux d’intérêt sur montant restant dû, garanties personnelles, frais d’assurance, frais de remboursement anticipé et autre paperasse : l’analyse ne porte que sur l’entreprise à l’aune de ses cash flows passés et prévisionnels, et le coût du financement réside dans une simple commission, entre 2 et 8,5% selon la maturité.
Le processus de la Venture Debt est donc finalement comparable à une levée de fonds traditionnelle et concerne un financement plus sur le long terme en comparaison au Revenue Base Financing. La différenciation majeure se fait au niveau de la simplicité et de la rapidité d’accès au financement. Il faut compter 3 à 5 jours pour l’analyse et 48h pour le décaissement des fonds. Un nouveau mode de financement pragmatique pour les entreprises.
Enfin, pour Paul Graham, fondateur de Y Combinator, les startup devraient se tourner vers une solution de financement autre que la Venture Debt, qu’il juge bien trop risquée. Il a notamment tweeté à de multiples reprises en défaveur de cet instrument : “La Venture Debt, c’est comme un délicieux sandwich qui coûte seulement 10 cents, mais qui vous explose parfois à la figure.” “Le problème de la Venture Debt est qu'elle tend à transformer les expériences de mort imminente en expériences de mort. Évitez-la si vous le pouvez.”
Source :
Karmen commercialise des offres de financement instantané et non dilutif pour les entrepreneurs du digital (e-commerce, SaaS, TPE, PME, startup) et explique la différence entre Venture Debt et Revenue Based Financing.
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Disclaimer: The text above is a press release that was not written by Finyear.com.
The issuer is solely responsible for the content of this announcement.
Avertissement : Le texte ci-dessus est un communiqué de presse qui n'a pas été rédigé par Finyear.com.
L'émetteur est seul responsable du contenu de cette annonce.
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