Si l’on se focalise sur ces trois secteurs, nous constatons plusieurs tendances. L’échantillon d’entreprises de l’industrie agroalimentaire fait ressortir une hausse des délais clients (+2 jours) et ce, particulièrement pour celles ayant un CA compris entre 10 et 30 M€ (+1,7%*, soit 47 jours en 2007).
Dans le même temps, si les délais fournisseurs sont restés stables (50 jours), on constate une nette hausse pour les entreprises ayant un CA supérieur à 150 M€ (+2,6%* à 51 jours).
Pour le service aux entreprises, la hausse la plus significative concerne la catégorie de CA entre 30 et 50 M€. Avec une croissance de 2,4%* des délais clients et fournisseurs, ceux-ci s’établissent respectivement à 88 et 83 jours. S’agissant de l’immobilier, les entreprises dont le CA est compris entre 30 et 50 M€ ont connu une hausse de 7,1%* de leurs délais clients, avec un passage de 35 à 46 jours sur la période étudiée. Celles dont le CA est compris entre 150 et 500 M€ ont pour leur part connu une augmentation de leurs délais clients de 5,3%* (35 à 43 jours). Enfin, les délais fournisseurs pour le segment de CA compris entre 30 et 50 M€ sont passés de 57 à 67 jours, soit une hausse de 4,1%* sur la période.
Les analyses par région peuvent faire ressortir des résultats contrastés qui sont à mettre en perspective avec le nombre de sociétés prises en compte dans l’étude. La tendance générale est ainsi orientée vers une réduction des délais sur le périmètre étudié. Chaque secteur, segment de taille d’entreprises ou région peut néanmoins faire ressortir des évolutions différentes.
Pour ce qui est de l’impact de la LME, si l’on prend en compte les délais clients et fournisseurs supérieurs à 60 jours à fin 2007, on constate que les entreprises des secteurs «Service aux entreprises» et «Industrie Hors IAA» devraient être les principales bénéficiaires de la réduction des délais de paiement imposés par la LME pour respectivement 6 et 5,7 Milliards d’euros. Mis à part l’industrie agroalimentaire (-518M€), tous les autres secteurs représentés dans cette étude en retireraient des bénéfices pour leur trésorerie.
Par ailleurs, l’analyse par entreprise montre que pour un secteur ayant des délais clients ou fournisseurs inférieurs à 60 jours, il existe des marges de manœuvres complémentaires en termes de réduction des délais.
L’esprit même de la LME serait ainsi généralement conservé et donnerait au législateur toute la légitimité dans les mesures qu’il entreprend pour protéger les entreprises françaises, avec la trésorerie positionnée comme sujet central de l’année 2009.
* Taux de croissance annuel moyen entre 2003 et 2007.
Etude téléchargeable ci-dessous en format PDF (60 pages)
Dans le même temps, si les délais fournisseurs sont restés stables (50 jours), on constate une nette hausse pour les entreprises ayant un CA supérieur à 150 M€ (+2,6%* à 51 jours).
Pour le service aux entreprises, la hausse la plus significative concerne la catégorie de CA entre 30 et 50 M€. Avec une croissance de 2,4%* des délais clients et fournisseurs, ceux-ci s’établissent respectivement à 88 et 83 jours. S’agissant de l’immobilier, les entreprises dont le CA est compris entre 30 et 50 M€ ont connu une hausse de 7,1%* de leurs délais clients, avec un passage de 35 à 46 jours sur la période étudiée. Celles dont le CA est compris entre 150 et 500 M€ ont pour leur part connu une augmentation de leurs délais clients de 5,3%* (35 à 43 jours). Enfin, les délais fournisseurs pour le segment de CA compris entre 30 et 50 M€ sont passés de 57 à 67 jours, soit une hausse de 4,1%* sur la période.
Les analyses par région peuvent faire ressortir des résultats contrastés qui sont à mettre en perspective avec le nombre de sociétés prises en compte dans l’étude. La tendance générale est ainsi orientée vers une réduction des délais sur le périmètre étudié. Chaque secteur, segment de taille d’entreprises ou région peut néanmoins faire ressortir des évolutions différentes.
Pour ce qui est de l’impact de la LME, si l’on prend en compte les délais clients et fournisseurs supérieurs à 60 jours à fin 2007, on constate que les entreprises des secteurs «Service aux entreprises» et «Industrie Hors IAA» devraient être les principales bénéficiaires de la réduction des délais de paiement imposés par la LME pour respectivement 6 et 5,7 Milliards d’euros. Mis à part l’industrie agroalimentaire (-518M€), tous les autres secteurs représentés dans cette étude en retireraient des bénéfices pour leur trésorerie.
Par ailleurs, l’analyse par entreprise montre que pour un secteur ayant des délais clients ou fournisseurs inférieurs à 60 jours, il existe des marges de manœuvres complémentaires en termes de réduction des délais.
L’esprit même de la LME serait ainsi généralement conservé et donnerait au législateur toute la légitimité dans les mesures qu’il entreprend pour protéger les entreprises françaises, avec la trésorerie positionnée comme sujet central de l’année 2009.
* Taux de croissance annuel moyen entre 2003 et 2007.
Etude téléchargeable ci-dessous en format PDF (60 pages)
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