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Mardi 8 Avril 2025
Finyear

Etude | Web3 et crypto en France et en Europe

Pour la quatrième année consécutive, l’Adan publie son étude annuelle « Web3 et crypto en France et en Europe » réalisée en collaboration avec Deloitte et l’Ipsos, une analyse approfondie de l’évolution du marché, des tendances d’adoption et du développement de l’industrie. Cette édition 2025 met en évidence la consolidation du secteur et son attractivité croissante, sans oublier les défis qui persistent pour accompagner son essor.


Laurent Ovion, Président de l’Adan :

« Le Web3 est une opportunité stratégique pour la France et l’Europe. Innovation, souveraineté numérique et compétitivité sont en jeu. Il est essentiel de créer un cadre qui permette au secteur de se développer tout en assurant sa régulation. »


Alors que l’adoption des crypto-actifs marque une phase de stabilisation après plusieurs années de croissance, l’intérêt du public demeure fort et les usages du Web3 continuent de se développer. Parallèlement, les entreprises du secteur affichent de solides ambitions et font preuve d’une grande résilience, malgré des défis persistants liés au financement et à l’accès aux services bancaires.

Les principaux enseignements de l’étude 2025 montrent que :

● 10 % des Français détiennent des crypto-actifs, contre 12 % l’an dernier, marquant une consolidation après trois années consécutives de croissance.
● 1 français sur 3 (33%) envisage d’en faire l’acquisition en 2025 confirmant l’intérêt persistant pour ces actifs malgré les fluctuations du marché.
● Les investisseurs en crypto-actifs sont majoritairement des investisseurs diversifiés, détenant également des produits financiers traditionnels tels que des actions ou des assurances-vie.
● Ce marché s'institutionnalise avec l’intégration d’acteurs traditionnels. C’est notamment le cas de Revolut, qui renforce sa position en devenant la deuxième plateforme d’acquisition pour 24 % des Français.
● L’intérêt pour les usages du Web3 continue de croître, notamment dans les domaines des paiements, de l’identité numérique souveraine et la finance décentralisée.
● Les entreprises du Web3 affichent un fort appétit pour la croissance, avec 62% d’entre elles qui opèrent à l’international : malgré un contexte économique incertain, elles expriment un besoin accru de financements et affichent de solides ambitions de recrutement – 76% des répondants prévoient d’embaucher au cours de l’année 2025.
● L’industrie Web3 européenne a levé 2,1 milliards d’euros en 2024 (21% des financements mondiaux du secteur), tandis que les États-Unis conservent leur position dominante avec 47 % des financements, soit 4,6 milliards d’euros.

La France se distingue également sur la scène européenne. Si elle accuse un léger recul en matière d’adoption des crypto-actifs, contrairement à d’autres pays comme au Royaume-Uni (19 %), les Pays-Bas (17 %) ou la Belgique (17 %) où la tendance est à la stabilisation ou à la progression, l’intérêt pour les cryptomonnaies y progresse de 10 points, atteignant 33 %, juste derrière l’Italie (37%).

L’étude met en lumière l’essor des usages du Web3, qui s’impose progressivement dans plusieurs domaines stratégiques. Les paiements en crypto-actifs suscitent un intérêt croissant, avec un Français sur 4 et une très large majorité des détenteurs (79 %) favorables à leur développement. L’identité numérique décentralisée apparaît également comme une préoccupation montante, puisque 48 % des Français expriment un intérêt pour des solutions indépendantes des grandes plateformes technologiques. De son côté, la finance décentralisée continue de se structurer et d’attirer un public toujours plus large : 22 % des français sont intéressés d’utiliser cette nouvelle forme de finance.

Au-delà des usages, l’écosystème entrepreneurial du Web3 en France affiche un fort potentiel de croissance. Malgré un environnement économique en pleine reprise, la dynamique du secteur reste positive. Aujourd’hui, 62 % des entreprises spécialisées dans le Web3 sont en phase de développement ou d’expansion à l’international, explorant des solutions variées allant de la finance décentralisée en passant par la tokenisation. Après un ralentissement l’année précédente, la confiance des acteurs du marché semble se renforcer : 76 % des entreprises prévoient d’accélérer leurs recrutements en 2025.

Toutefois, le financement demeure un défi majeur. Si 65 % des entreprises ont déjà levé des fonds, l’accès aux capitaux devient plus complexe pour les structures ayant atteint un stade de maturité avancé. Cela soulève des questions importantes pour la souveraineté et la structuration de l’écosystème français. À l’échelle européenne, l’industrie Web3 a levé 2,1 milliards d’euros en 2024, soit 21 % des financements mondiaux du secteur. Les États-Unis maintiennent leur position dominante avec 4,6 milliards d’euros levés, représentant 47 % des investissements globaux.

Marie-Line Ricard, Associée Blockchain et Web3 chez Deloitte France :

« Renforcer notre souveraineté européenne en matière de financement n’est pas seulement un enjeu économique : c’est une condition essentielle pour bâtir une industrie Web3 forte et durable. En 2024, seuls 32 % des fonds des startups européennes venaient d’Europe, contre 73 % d’origine nationale aux États-Unis. »


L’année 2024 a marqué un tournant pour le secteur avec une capitalisation record de 3 910 milliards d’euros en décembre, portée par Bitcoin dépassant les 100 000 euros. L’entrée en vigueur du règlement européen MiCA a permis de poser un cadre structurant pour l’ensemble du marché, mais plusieurs enjeux restent à résoudre, notamment en matière de fiscalité et d’intégration des entreprises blockchain dans l’économie traditionnelle.

Méthodologie

L’analyse de l’adoption des crypto-actifs en France et en Europe repose sur une enquête menée en décembre 2024 auprès d’un échantillon représentatif de 2000 répondants français âgés de 18 ans et plus. L’échantillonnage est similaire à celui des éditions précédentes, garantissant une continuité dans le suivi des tendances d’adoption.

Afin de positionner la France par rapport à ses voisins européens, des échantillons complémentaires ont été intégrés, couvrant cinq autres pays européens : l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Belgique et le Royaume-Uni. Chaque pays a été représenté par 1 000 répondants âgés de 18 à 75 ans, permettant ainsi une comparaison fine des tendances d’adoption au niveau européen.

La deuxième partie de l’étude repose sur un questionnaire adressé aux entreprises du Web3 en France et en Europe, diffusé via les réseaux de l’Adan et de Deloitte. 82 entreprises ayant une ou plusieurs activités liées au Web3 ont répondu, offrant un aperçu de la diversité des acteurs du secteur en France. Cette analyse permet d’identifier les tendances de structuration, les opportunités de développement et les principaux obstacles rencontrés par ces entreprises.

A propos de l'Adan

L’Adan rassemble 200 professionnels - nouveaux acteurs et entreprises établies - qui développent au quotidien l’innovation et les cas d'usage du Web 3 dans tous les pans de l’économie. En levant les obstacles à leur croissance et leur compétitivité, l’Adan œuvre à
l’émergence et au rayonnement des champions français et européens au service de notre souveraineté numérique. L’Adan promeut un encadrement adapté, proportionné et catalyseur de l'innovation, mais aussi une meilleure compréhension des nouvelles technologies blockchain, des crypto-actifs et de leurs opportunités.

ADAN

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À propos de Deloitte

Deloitte fait référence à un ou plusieurs cabinets membres de Deloitte Touche Tohmatsu Limited (« DTTL ») à son réseau mondial de cabinets membres et à leurs entités liées (collectivement, l’ « organisation Deloitte »). DTTL (également dénommée « Deloitte Global ») et chacun de ses cabinets membres et entités liées sont des entités juridiquement distinctes et indépendantes, qui ne peuvent s’engager ou se lier mutuellement à l’égard
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