En décentralisant la vérification, la blockchain crée de nouvelles opportunités de confiance, de mobilité et de création de valeur partout dans le monde.
Dans un monde en perpétuel évolution, nous cherchons sans cesse à de nouvelles façons de faire les choses, qu’il s’agisse d’une tâche répétitive ou encore suite à un évènement majeur. Si les progrès technologiques nous rendent les choses plus faciles, ceux-ci sont parfois à l’origine de nouvelles problématiques qui nous étaient inconnues jusque-là.
L’exemple du concept de propriété à l’ère du numérique est assez parlant. Pendant des siècles, le processus d’achat était universel : il fallait se rendre à un endroit, acheter le bien souhaité, recevoir un récépissé et le bien était acquis. Même pour des achats plus conséquents comme une voiture ou une maison, le schéma était globalement le même à l’exception de documents notariés additionnels. Mais aujourd’hui, les objets d’acquisition peuvent être aussi bien tangibles qu’immatériels. Les logiciels, les films, les actions boursières, la propriété intellectuelle, et même l’argent etc. Ce ne sont là que quelques exemples non-exhaustifs de possessions digitales, que nous côtoyons au quotidien.
La notion de propriété à l’ère du numérique, un problème faussement facile à résoudre
À l’ère du numérique, comment avoir la preuve d’une propriété ? L’ancien système de reçus et de documents papiers semble péricliter. Facile à reproduire et/ou à contrefaire, la crédibilité et la charge de la preuve de ces derniers reposent sur les épaules de l’émetteur et du vendeur. Ils partagent souvent des méthodes de sécurité particulières qu’ils sont les seuls à pouvoir lire. Par exemple, les e-books achetés sur Amazon gardent une trace attestant de leur lecture par son acheteur ou non. Même les diplômes – obtenus après des années de travail acharné – ne sont plus que des PDF qui renvoient vers les écoles pour attester de leur authenticité. Alors, l’identité du propriétaire de ces biens est-elle si facile à déterminer ?
Pour répondre à cette problématique, des solutions comme la blockchain ont été mises en œuvre. Infrastructure partagée, la blockchain permet de vérifier la propriété relative aux biens numériques de façon plus fiable, plus sûre et plus pratique que ne le peuvent les institutions ou émetteurs. Concrètement, il s’agit d’un registre numérique partagé qui ne peut être modifié après sa création. Ce registre accompagne le bien tout au long de son cycle de vie (de propriétaire en propriétaire, qu’il s’agisse d’une personne physique ou morale) et ainsi garantir son intégrité sans risque qu’une partie le modifie à son avantage.
La blockchain peut donc être utilisée pour toute action nécessitant la vérification d’informations importantes et ce, dans de nombreux domaines tels que la cryptomonnaie, l’identité numérique, les accords juridiques, les services financiers la propriété de biens physiques ou intellectuelle, ou encore l’authenticité documents et déclarations. De plus, la blockchain ne nécessite pas de connaissances institutionnelles pour être interprétée. N’importe qui peut vérifier la validité des éléments sécurisés par la blockchain lorsque les droits sont ouverts et que les applications appropriées sont utilisées. Ce concept offre à cette technologie un charme ultramoderne ; pour autant l’est-elle réellement ?
La solution basée sur les enseignements du passé
Les anthropologistes le confirmeront : les solutions et manière de faire d’aujourd’hui trouvent souvent leurs origines dans des pratiques vieilles de plusieurs siècles ou millénaires. En effet, les premiers signes de la notion de propriété datent de l’époque mésopotamienne où des jetons, gravés de symboles, indiquaient la propriété de bien ou de bétail. Lors d’une vente, ces jetons étaient transmis d’un propriétaire à un autre. Pendant des milliers d’années, cette méthode commerciale a perduré. Petit à petit, les jetons se sont transformés en lettres gravées sur des tablettes avec l’apparition des premiers alphabets. Au travers de registres, ces tablettes permettaient de suivre les transactions et de prouver plus facilement la propriété des uns et des autres.
Au cours des siècles, une certitude a émergé : celui qui détient et contrôle le registre détient également le pouvoir. C’est grâce à ce principe que les institutions privées et publiques ont émergé et centralisent aujourd’hui le contrôle de l’argent, des titres financiers et de créances, entre autres. Ces organisations de contrôle centralisées ont permis de créer un système particulièrement efficace dans ce monde pré-numérique, car il suffisait de consulter un seul registre pour obtenir des éclairages sur les mouvements financiers et de propriété de chacun : les dates, les biens, les transactions, tout y était scrupuleusement répertorié. Toutefois, avec un seul registre, il était aisé pour leurs détenteurs de le modifier à leur avantage. De plus, ces derniers pouvaient ralentir les différents échanges en refusant de fournir des services spécifiques s’ils estimaient que les conditions n’étaient pas remplies pour les percevoir.
Mais aujourd’hui, le contrôle centralisé des registres ne prive plus les personnes ordinaires de leur pouvoir, il ne fait que ralentir les procédures. Quel client n’a jamais attendu trois jours (ou plus) qu’un virement bancaire soit effectué, plus d’un mois pour une ouverture de compte, ou encore des mois avant que l’authenticité d’un certificat de naissance ne soit vérifiée ? Ces situations sont autant de preuves que les choses doivent changer.
La blockchain – en tant que système de registre en open-source – permet de redonner le pouvoir et le contrôle à chacun. Elle utilise une solution antérieure pour répondre à un problème récurrent et actuel, tout en comprenant des innovations en matière de cryptographie et d’informatique. La combinaison parfaite du meilleur du passé et du présent.
S’assurer que la propriété des biens est entre de bonnes mains
Quand une acquisition a nécessité un investissement de temps, de travail et peut-être même financier, il est normal d’en espérer la propriété et l’usufruit. De plus, le fait de retirer la charge de la preuve à l’institution émettrice et de la placer entre les mains du bénéficiaire simplifie grandement les choses pour les deux parties. C’est pour cette raison que de nombreuses organisations avant-gardistes se sont tournées vers la blockchain : pour lutter contre la fraude, limiter les risques, et réduire les tâches administratives liées aux échanges d’informations et de contenus. Lorsqu’elle est utilisée pour émettre des documents officiels dans le cadre d’une stratégie globale de gestion de contenus et de process, la puissance de la blockchain est sans appel. Que ce soit pour l’enseignement ou encore le secteur financier, l’accréditation numérique basée sur la blockchain vient apporter la possibilité d’émettre des documents officiels de façon sécurisée, transmissible et vérifiable instantanément partout dans le monde. Avec des solutions dédiées, ces organisations peuvent également améliorer leur efficacité en supprimant les rééditions qui nécessitent de vérifier à chaque fois les enregistrements. Par ailleurs, elles peuvent renforcer la sécurité grâce à des formats d'enregistrement indépendants des fournisseurs, sécurisés et inviolables, ainsi que prévenir les fraudes grâce à une preuve d'authenticité cryptographique ancrée dans la blockchain pour chaque document.
Cette technologie s’appuie sur l’ingéniosité technique et sociale des générations antérieures pour faire entrer le concept de propriété dans l’ère numérique. Cette évolution concomitante de la technologie et du bien crée un monde où les institutions centralisées ne détiennent plus l’ensemble du pouvoir. Cela permet d’ouvrir le champ des possibles pour de nouveaux modes d'organisation et la formation de nouvelles communautés. En décentralisant la vérification, la blockchain crée de nouveaux liens de confiance, de mobilité et de création de valeur partout dans le monde.
Dans un monde en perpétuel évolution, nous cherchons sans cesse à de nouvelles façons de faire les choses, qu’il s’agisse d’une tâche répétitive ou encore suite à un évènement majeur. Si les progrès technologiques nous rendent les choses plus faciles, ceux-ci sont parfois à l’origine de nouvelles problématiques qui nous étaient inconnues jusque-là.
L’exemple du concept de propriété à l’ère du numérique est assez parlant. Pendant des siècles, le processus d’achat était universel : il fallait se rendre à un endroit, acheter le bien souhaité, recevoir un récépissé et le bien était acquis. Même pour des achats plus conséquents comme une voiture ou une maison, le schéma était globalement le même à l’exception de documents notariés additionnels. Mais aujourd’hui, les objets d’acquisition peuvent être aussi bien tangibles qu’immatériels. Les logiciels, les films, les actions boursières, la propriété intellectuelle, et même l’argent etc. Ce ne sont là que quelques exemples non-exhaustifs de possessions digitales, que nous côtoyons au quotidien.
La notion de propriété à l’ère du numérique, un problème faussement facile à résoudre
À l’ère du numérique, comment avoir la preuve d’une propriété ? L’ancien système de reçus et de documents papiers semble péricliter. Facile à reproduire et/ou à contrefaire, la crédibilité et la charge de la preuve de ces derniers reposent sur les épaules de l’émetteur et du vendeur. Ils partagent souvent des méthodes de sécurité particulières qu’ils sont les seuls à pouvoir lire. Par exemple, les e-books achetés sur Amazon gardent une trace attestant de leur lecture par son acheteur ou non. Même les diplômes – obtenus après des années de travail acharné – ne sont plus que des PDF qui renvoient vers les écoles pour attester de leur authenticité. Alors, l’identité du propriétaire de ces biens est-elle si facile à déterminer ?
Pour répondre à cette problématique, des solutions comme la blockchain ont été mises en œuvre. Infrastructure partagée, la blockchain permet de vérifier la propriété relative aux biens numériques de façon plus fiable, plus sûre et plus pratique que ne le peuvent les institutions ou émetteurs. Concrètement, il s’agit d’un registre numérique partagé qui ne peut être modifié après sa création. Ce registre accompagne le bien tout au long de son cycle de vie (de propriétaire en propriétaire, qu’il s’agisse d’une personne physique ou morale) et ainsi garantir son intégrité sans risque qu’une partie le modifie à son avantage.
La blockchain peut donc être utilisée pour toute action nécessitant la vérification d’informations importantes et ce, dans de nombreux domaines tels que la cryptomonnaie, l’identité numérique, les accords juridiques, les services financiers la propriété de biens physiques ou intellectuelle, ou encore l’authenticité documents et déclarations. De plus, la blockchain ne nécessite pas de connaissances institutionnelles pour être interprétée. N’importe qui peut vérifier la validité des éléments sécurisés par la blockchain lorsque les droits sont ouverts et que les applications appropriées sont utilisées. Ce concept offre à cette technologie un charme ultramoderne ; pour autant l’est-elle réellement ?
La solution basée sur les enseignements du passé
Les anthropologistes le confirmeront : les solutions et manière de faire d’aujourd’hui trouvent souvent leurs origines dans des pratiques vieilles de plusieurs siècles ou millénaires. En effet, les premiers signes de la notion de propriété datent de l’époque mésopotamienne où des jetons, gravés de symboles, indiquaient la propriété de bien ou de bétail. Lors d’une vente, ces jetons étaient transmis d’un propriétaire à un autre. Pendant des milliers d’années, cette méthode commerciale a perduré. Petit à petit, les jetons se sont transformés en lettres gravées sur des tablettes avec l’apparition des premiers alphabets. Au travers de registres, ces tablettes permettaient de suivre les transactions et de prouver plus facilement la propriété des uns et des autres.
Au cours des siècles, une certitude a émergé : celui qui détient et contrôle le registre détient également le pouvoir. C’est grâce à ce principe que les institutions privées et publiques ont émergé et centralisent aujourd’hui le contrôle de l’argent, des titres financiers et de créances, entre autres. Ces organisations de contrôle centralisées ont permis de créer un système particulièrement efficace dans ce monde pré-numérique, car il suffisait de consulter un seul registre pour obtenir des éclairages sur les mouvements financiers et de propriété de chacun : les dates, les biens, les transactions, tout y était scrupuleusement répertorié. Toutefois, avec un seul registre, il était aisé pour leurs détenteurs de le modifier à leur avantage. De plus, ces derniers pouvaient ralentir les différents échanges en refusant de fournir des services spécifiques s’ils estimaient que les conditions n’étaient pas remplies pour les percevoir.
Mais aujourd’hui, le contrôle centralisé des registres ne prive plus les personnes ordinaires de leur pouvoir, il ne fait que ralentir les procédures. Quel client n’a jamais attendu trois jours (ou plus) qu’un virement bancaire soit effectué, plus d’un mois pour une ouverture de compte, ou encore des mois avant que l’authenticité d’un certificat de naissance ne soit vérifiée ? Ces situations sont autant de preuves que les choses doivent changer.
La blockchain – en tant que système de registre en open-source – permet de redonner le pouvoir et le contrôle à chacun. Elle utilise une solution antérieure pour répondre à un problème récurrent et actuel, tout en comprenant des innovations en matière de cryptographie et d’informatique. La combinaison parfaite du meilleur du passé et du présent.
S’assurer que la propriété des biens est entre de bonnes mains
Quand une acquisition a nécessité un investissement de temps, de travail et peut-être même financier, il est normal d’en espérer la propriété et l’usufruit. De plus, le fait de retirer la charge de la preuve à l’institution émettrice et de la placer entre les mains du bénéficiaire simplifie grandement les choses pour les deux parties. C’est pour cette raison que de nombreuses organisations avant-gardistes se sont tournées vers la blockchain : pour lutter contre la fraude, limiter les risques, et réduire les tâches administratives liées aux échanges d’informations et de contenus. Lorsqu’elle est utilisée pour émettre des documents officiels dans le cadre d’une stratégie globale de gestion de contenus et de process, la puissance de la blockchain est sans appel. Que ce soit pour l’enseignement ou encore le secteur financier, l’accréditation numérique basée sur la blockchain vient apporter la possibilité d’émettre des documents officiels de façon sécurisée, transmissible et vérifiable instantanément partout dans le monde. Avec des solutions dédiées, ces organisations peuvent également améliorer leur efficacité en supprimant les rééditions qui nécessitent de vérifier à chaque fois les enregistrements. Par ailleurs, elles peuvent renforcer la sécurité grâce à des formats d'enregistrement indépendants des fournisseurs, sécurisés et inviolables, ainsi que prévenir les fraudes grâce à une preuve d'authenticité cryptographique ancrée dans la blockchain pour chaque document.
Cette technologie s’appuie sur l’ingéniosité technique et sociale des générations antérieures pour faire entrer le concept de propriété dans l’ère numérique. Cette évolution concomitante de la technologie et du bien crée un monde où les institutions centralisées ne détiennent plus l’ensemble du pouvoir. Cela permet d’ouvrir le champ des possibles pour de nouveaux modes d'organisation et la formation de nouvelles communautés. En décentralisant la vérification, la blockchain crée de nouveaux liens de confiance, de mobilité et de création de valeur partout dans le monde.
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