Dans un contexte économique fragilisé, la 21e édition des Moyennes professionnelles du bâtiment KPMG montre, pour la première fois depuis de nombreuses années, une décroissance du secteur.
Malgré cette situation difficile, la rentabilité et la structure financière des entreprises du bâtiment sont maintenues grâce à une maîtrise des coûts de la main d’œuvre, au pilotage et à la gestion des chantiers.
Trois secteurs sur quatre sont en décroissance
Depuis 2009, année de décrochage de la croissance pour les quatre secteurs clés du bâtiment (Gros Œuvre, Aménagements/Finitions, Couverture-Plomberie/Sanitaire-Electricité, Menuiserie-Serrurerie), le taux d’activité n’a cessé de ralentir pour aboutir fin 2013 à une nette décroissance :
- Menuiserie/serrurerie : -1,45%
- Gros Œuvre: -1,18%
- Couverture-Plomberie/Sanitaire-Electricité :-1,02%.
Seul le secteur Aménagement/Finitions présente une croissance atone de +0,61%.
Malgré cette situation difficile, la rentabilité et la structure financière des entreprises du bâtiment sont maintenues grâce à une maîtrise des coûts de la main d’œuvre, au pilotage et à la gestion des chantiers.
Trois secteurs sur quatre sont en décroissance
Depuis 2009, année de décrochage de la croissance pour les quatre secteurs clés du bâtiment (Gros Œuvre, Aménagements/Finitions, Couverture-Plomberie/Sanitaire-Electricité, Menuiserie-Serrurerie), le taux d’activité n’a cessé de ralentir pour aboutir fin 2013 à une nette décroissance :
- Menuiserie/serrurerie : -1,45%
- Gros Œuvre: -1,18%
- Couverture-Plomberie/Sanitaire-Electricité :-1,02%.
Seul le secteur Aménagement/Finitions présente une croissance atone de +0,61%.
La marge sur matière reste stable
Sur l’échantillon étudié, la marge sur matière reste inchangée entre 2012 et 2013. La stabilité des prix de certains matériaux (acier, dérivés pétroliers, agrégats, etc.) ainsi que la gestion des matériaux sur les chantiers ont favorisé ce résultat.
Le pilotage de la main d’œuvre reste serré
La variation des frais de personnel reste quasiment stable entre 2012 et 2013 :
- Gros Œuvre : -0,14%
- Menuiserie-Serrurerie : -0,09%
- Aménagement/Finition : +0,41%
- Couverture-Plomberie /Sanitaire-Electricité : +0,41%
Les politiques salariales des entreprises du bâtiment restent prudentes avec pour objectif principal la fidélisation des compétences clés porteuses de performance.
Sur l’échantillon étudié, la marge sur matière reste inchangée entre 2012 et 2013. La stabilité des prix de certains matériaux (acier, dérivés pétroliers, agrégats, etc.) ainsi que la gestion des matériaux sur les chantiers ont favorisé ce résultat.
Le pilotage de la main d’œuvre reste serré
La variation des frais de personnel reste quasiment stable entre 2012 et 2013 :
- Gros Œuvre : -0,14%
- Menuiserie-Serrurerie : -0,09%
- Aménagement/Finition : +0,41%
- Couverture-Plomberie /Sanitaire-Electricité : +0,41%
Les politiques salariales des entreprises du bâtiment restent prudentes avec pour objectif principal la fidélisation des compétences clés porteuses de performance.
Dans tous les secteurs et tous les types d’entreprises confondus, la production individuelle reste stable. Après avoir fortement augmenté à partir de 2009, la production individuelle a désormais atteint son maximum. « Si la production individuelle augmente encore, la qualité de la production et la sécurité du personnel sur les chantiers pourraient être impactées, au détriment de la satisfaction clients » commente Annie Chauzu, Associée KPMG et Responsable du réseau Entrepreneurs du Bâtiment.
Rentabilité et structure financière sont maintenues grâce à une maîtrise des coûts de la main d’œuvre, au pilotage et à la gestion des chantiers
La valeur ajoutée sur travaux propres (1) est en régression de plus d’un point pour les secteurs Gros Œuvre (43,03% en 2013, contre 44,09% en 2012) et Aménagement/Finitions (50,69% en 2013 contre 51,35% en 2012).
Malgré des signes de décroissance, les taux de résultats nets se maintiennent par rapport à 2012 :
- Pour les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés, le taux de résultat net varie entre 1,5% à 2,2%.
- Pour les entreprises fiscalisées à l’impôt sur le revenu, ce taux varie entre 9% et 15%, selon les secteurs d’activité.
En effet, depuis 2009, le résultat net s’effrite lentement et régulièrement. Certaines entreprises ont ainsi perdu plus d’un point en cinq ans. Le secteur Couverture–Plomberie/Sanitaire-Electricité a reculé de plus de 2 points entre 2009 et 2013.
Dans ce contexte, l’autonomie financière est restée stable quel que soit le secteur d’activité, démontrant la volonté des dirigeants à rester autonome financièrement afin d’optimiser leurs prises de décisions.
« Si la croissance du secteur du bâtiment n’est plus au rendez-vous, la maîtrise des coûts de la main d’oeuvre, le pilotage et la gestion des chantiers restent les piliers fondamentaux de la résistance économique préservant encore la structure financière. Face aux évolutions économiques, les décisions de chefs d’entreprise devront mettre en avant celles qui leur permettront structurellement de s’adapter au marché, à leur profession, à la législation et à la reconnaissance de la qualité produite, via le RGE par exemple ».
(1) La valeur ajoutée de l’entreprise mesure le poids économique réel de l’entreprise. Elle est calculée en neutralisant le coût des matériaux et toutes les charges identifiées par les biens et services extérieurs à l’entreprise et consommées pour son fonctionnement, sur des travaux produits hors sous-traitance, et réalisés par l’entreprise, évalués au prix de vente accepté par le client.
Rentabilité et structure financière sont maintenues grâce à une maîtrise des coûts de la main d’œuvre, au pilotage et à la gestion des chantiers
La valeur ajoutée sur travaux propres (1) est en régression de plus d’un point pour les secteurs Gros Œuvre (43,03% en 2013, contre 44,09% en 2012) et Aménagement/Finitions (50,69% en 2013 contre 51,35% en 2012).
Malgré des signes de décroissance, les taux de résultats nets se maintiennent par rapport à 2012 :
- Pour les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés, le taux de résultat net varie entre 1,5% à 2,2%.
- Pour les entreprises fiscalisées à l’impôt sur le revenu, ce taux varie entre 9% et 15%, selon les secteurs d’activité.
En effet, depuis 2009, le résultat net s’effrite lentement et régulièrement. Certaines entreprises ont ainsi perdu plus d’un point en cinq ans. Le secteur Couverture–Plomberie/Sanitaire-Electricité a reculé de plus de 2 points entre 2009 et 2013.
Dans ce contexte, l’autonomie financière est restée stable quel que soit le secteur d’activité, démontrant la volonté des dirigeants à rester autonome financièrement afin d’optimiser leurs prises de décisions.
« Si la croissance du secteur du bâtiment n’est plus au rendez-vous, la maîtrise des coûts de la main d’oeuvre, le pilotage et la gestion des chantiers restent les piliers fondamentaux de la résistance économique préservant encore la structure financière. Face aux évolutions économiques, les décisions de chefs d’entreprise devront mettre en avant celles qui leur permettront structurellement de s’adapter au marché, à leur profession, à la législation et à la reconnaissance de la qualité produite, via le RGE par exemple ».
(1) La valeur ajoutée de l’entreprise mesure le poids économique réel de l’entreprise. Elle est calculée en neutralisant le coût des matériaux et toutes les charges identifiées par les biens et services extérieurs à l’entreprise et consommées pour son fonctionnement, sur des travaux produits hors sous-traitance, et réalisés par l’entreprise, évalués au prix de vente accepté par le client.
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