Il peut paraître étrange de parler de création de valeur dans les LBO à un moment où, d’une part le nombre de LBO réalisés a atteint un plus bas (au Royaume-Uni on a retrouvé en 2009 le niveau de …… 1995) et à un moment où certains estiment qu’environ 80 % des LBO sont en bris de covenants (même si les statistiques officielles de l’AFIC, sur base déclarative sont beaucoup plus modestes…), ce qui montre qu’ils sont mal partis pour créer de la valeur.
Nous avons toujours pensé et écrit (1) que les LBO repartiraient car ils présentent, dans un certain nombre de cas, un mode de gouvernance supérieur à celui de la société familiale ou de la société cotée. On en voit actuellement le début du commencement des prémices pour plusieurs raisons :
• le redémarrage des introductions en bourse (Medica appartenant à BC Partners a été introduite en bourse à Paris, le 10 février 2010) redonnant aux investisseurs en LBO de la liquidité permettant de réamorcer la pompe ;
• la réouverture fulgurante du marché des emprunts high yield (2) (Novasep a levé 370 M€ au mois de décembre, Virgin Média devait lever en janvier 500 M£ et devant la demande a pu réunir 1.500 M£) qui pourrait devenir un mode de financement majeur et non plus marginal des LBO. Ce dynamisme fait écho au dynamisme du marché obligataire investment grade aux pires moments de la crise alors que la dette bancaire se faisait rare ;
• un certain desserrement de la contrainte chez les banques prêteuses de nouveau désireuses de financer des LBO, bien entendu pour autant que les conditions soient attractives et les leviers raisonnables.
In fine, à la situation assez traumatisante pour beaucoup de ces deux dernières années, voici que la « boite à outils » du Private Equity s’enrichit, en ce début 2010, de deux ingrédients qui pourraient clairement aider au rebond du marché.
(1) Par exemple dans l’introduction des éditions 2009 et 2010 du Vernimmen.
(2) Pour plus de détails sur les emprunts high yield, voir le chapitre 26 du Vernimmen 2010.
suite
Pascal Quiry, co-auteur du Vernimmen
www.vernimmen.net
www.vernimmen.com
Nous avons toujours pensé et écrit (1) que les LBO repartiraient car ils présentent, dans un certain nombre de cas, un mode de gouvernance supérieur à celui de la société familiale ou de la société cotée. On en voit actuellement le début du commencement des prémices pour plusieurs raisons :
• le redémarrage des introductions en bourse (Medica appartenant à BC Partners a été introduite en bourse à Paris, le 10 février 2010) redonnant aux investisseurs en LBO de la liquidité permettant de réamorcer la pompe ;
• la réouverture fulgurante du marché des emprunts high yield (2) (Novasep a levé 370 M€ au mois de décembre, Virgin Média devait lever en janvier 500 M£ et devant la demande a pu réunir 1.500 M£) qui pourrait devenir un mode de financement majeur et non plus marginal des LBO. Ce dynamisme fait écho au dynamisme du marché obligataire investment grade aux pires moments de la crise alors que la dette bancaire se faisait rare ;
• un certain desserrement de la contrainte chez les banques prêteuses de nouveau désireuses de financer des LBO, bien entendu pour autant que les conditions soient attractives et les leviers raisonnables.
In fine, à la situation assez traumatisante pour beaucoup de ces deux dernières années, voici que la « boite à outils » du Private Equity s’enrichit, en ce début 2010, de deux ingrédients qui pourraient clairement aider au rebond du marché.
(1) Par exemple dans l’introduction des éditions 2009 et 2010 du Vernimmen.
(2) Pour plus de détails sur les emprunts high yield, voir le chapitre 26 du Vernimmen 2010.
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