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Solvency II : le défi de la gouvernance

L’ouverture du projet au-delà des entités finances & risques

Dans ce type de projet impliquant des acteurs très divers bien au-delà des filières risques ou finance (projet transverse) et soumis à des exigences très fortes (projet réglementaire), la réussite va bien au-delà de la « simple » mise en place de modèles d’évaluation du risque et de dispositifs industriels de calcul. Ce projet est un véritable chantier de transformation intégrant toutes les composantes fonctionnelles, organisationnelles & métier et qui comporte un caractère transversal à la compagnie qu’il est nécessaire de mettre en place et d’organiser en soi.


Solvency II : le défi de la gouvernance
En effet, au même titre que Bâle n’est pas un projet « risques », Solvency II n’est pas un projet qui est le seul apanage des Directions techniques ou des Directions Financières. De part la transversalité qu’il requiert, ce sont toutes les entités de la compagnie qui sont concernées, soit en tant que contributrices du dispositif, soit en tant qu’utilisatrices

Assez en amont lors du démarrage du projet, il est donc particulièrement important de mettre en place une gouvernance projet qui permette :
- d’une part, d’associer l’ensemble des acteurs participant directement au projet ou dont les entités sont impactées,
- d’autre part, qui aboutisse à une gouvernance pérenne du dispositif dans sa phase industrielle post-projet.

Cette gouvernance peut être définie par la mise en place de cercles « concentriques » d’acteurs qui sont plus ou moins touchés par le projet, quitte à définir plusieurs instances de pilotage et d’implication des acteurs…

Solvency II : le défi de la gouvernance

Solvency II : le défi de la gouvernance
L’implication de la direction générale

Les membres de la Direction Générale devront être impliqués dans le projet tôt ou tard, car leur compréhension des enjeux de la réforme et leur validation des dispositifs mis en place sont des points exigés par la réforme (au titre du pilier II). Il vaut donc mieux les solliciter le plus en amont possible, l’expérience de Bâle II ayant montré que l’organisation la plus à même de convenir à ce projet ambitieux était de mettre en place une structure projet, rattachée à la DG comportant un pilotage partagé entre la Direction Financière et la Direction des Risques avec des relais importants dans les autres fonctions ou métiers (direction des opérations, distribution, marketing…).

Un autre aspect tient au fait que les contraintes réglementaires liées aux activités mêmes de l’assurance ont eu pour effet un cloisonnement est assez fort entre les métiers et les SI (problématique SI de consolidation et de qualité des données) des différents pôles (vie, santé, IARD…).

D’autre part, dans la plupart de compagnies les chantiers vont se structurer selon les différents piliers de la réforme. Ceci représente une autre caractéristique de cloisonnement, chacun possédant en effet des enjeux spécifiques et impliquant des acteurs différents. Le passage d’un chantier à l’autre peut donc se révéler peu aisé si le « relais » n’est pas apprécié correctement par la structure projet de pilotage.

Autant d’éléments qui motivent le renforcement et la transversalité de la gouvernance sous le patronage des plus hautes instances de la compagnie, une logique qui a souvent été la clé de la réussite dans certains établissements bancaires pour Bâle II… En effet, les chantiers réglementaires représentent des chantiers ambitieux, pilotés par les délais et soumis à des exigences très importantes, bien au-delà des projets classiques…

Sia conseil


Lundi 1 Octobre 2007



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