États-Unis
Il y a eu beaucoup d’agitation sur les actions américaines au cours du mois, avec des investisseurs inquiets des retombées du resserrement du crédit observé à l’échelle mondiale. Cette agitation n’a pas empêché le marché de finir le mois dans le vert. Les cours des actions ont d’abord réagi positivement à la publication des statistiques de l’emploi, très attendues et en forte amélioration pour septembre. Plus significative a été la révision à la hausse de cet indicateur par rapport au surprenant recul enregistré en août. Cette révision a rassuré sur le risque de contagion du ralentissement du marché immobilier et du resserrement du crédit à l’ensemble de l’économie. Au fil du mois, la confiance des investisseurs a progressivement décliné, mise à mal par l’évolution décevante des bénéfices dans le secteur bancaire mais aussi par le pessimisme des prévisions du côté des entreprises, renforçant les incertitudes quant à l’ampleur du ralentissement de l’économie. Le marché de l’immobilier aux États-Unis a encore compliqué la donne avec une statistique de mises en chantier à son plus bas niveau depuis 1993 et la poursuite, en septembre, du recul des ventes de logements existants.
La Fed a abaissé ses taux d’intérêt de 25 points de base à la fin du mois, ramenant le taux des Fed Funds à 4,25%. Cette décision était amplement attendue, mais la déclaration qui l’accompagnait a affichait un ton légèrement plus ferme.
Àvec un taux annualisé de 3,9%, au lieu de 3,1% attendu et de 3,8% pour le trimestre précédent, la croissance du troisième trimestre a favorablement surpris les marchés.
L’indice du secteur manufacturier publié par l’Institute for Supply Management pour septembre est resté quelque peu en deçà des prévisions, tandis que l’indice du secteur non manufacturier était conforme aux prévisions du consensus. Les deux indicateurs continuent de refléter un ralentissement de la croissance plutôt qu’une récession.
Etude complète à télécharger ci-dessous :
Il y a eu beaucoup d’agitation sur les actions américaines au cours du mois, avec des investisseurs inquiets des retombées du resserrement du crédit observé à l’échelle mondiale. Cette agitation n’a pas empêché le marché de finir le mois dans le vert. Les cours des actions ont d’abord réagi positivement à la publication des statistiques de l’emploi, très attendues et en forte amélioration pour septembre. Plus significative a été la révision à la hausse de cet indicateur par rapport au surprenant recul enregistré en août. Cette révision a rassuré sur le risque de contagion du ralentissement du marché immobilier et du resserrement du crédit à l’ensemble de l’économie. Au fil du mois, la confiance des investisseurs a progressivement décliné, mise à mal par l’évolution décevante des bénéfices dans le secteur bancaire mais aussi par le pessimisme des prévisions du côté des entreprises, renforçant les incertitudes quant à l’ampleur du ralentissement de l’économie. Le marché de l’immobilier aux États-Unis a encore compliqué la donne avec une statistique de mises en chantier à son plus bas niveau depuis 1993 et la poursuite, en septembre, du recul des ventes de logements existants.
La Fed a abaissé ses taux d’intérêt de 25 points de base à la fin du mois, ramenant le taux des Fed Funds à 4,25%. Cette décision était amplement attendue, mais la déclaration qui l’accompagnait a affichait un ton légèrement plus ferme.
Àvec un taux annualisé de 3,9%, au lieu de 3,1% attendu et de 3,8% pour le trimestre précédent, la croissance du troisième trimestre a favorablement surpris les marchés.
L’indice du secteur manufacturier publié par l’Institute for Supply Management pour septembre est resté quelque peu en deçà des prévisions, tandis que l’indice du secteur non manufacturier était conforme aux prévisions du consensus. Les deux indicateurs continuent de refléter un ralentissement de la croissance plutôt qu’une récession.
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