Depuis longtemps, les économistes orthodoxes considèrent l’inflation négativement, et s’accordent pour la combattre vigoureusement. Le seul moment économique où elle devient acceptable est en période de crise économique, où elle est perçue comme un moindre mal que la baisse de la production (quoique certains économistes extrémistes ne l’acceptent même pas). Habituellement, le choix est donc de lutter vigoureusement contre l’inflation, avec des hausses de taux d’intérêt directeurs dans le but de la contenir. Les économistes semblent donc travailler de façon consciente avec deux référentiels distincts, le premier où le ‘bon’ est la croissance de la production, le ‘mauvais’ la baisse de la production, et le deuxième où le ‘bon’ est la maîtrise des prix, le ‘mauvais’ l’inflation. La préférence donnée à l’un ou l’autre référentiel explique presque tous les choix économiques majeurs des banques centrales. Etrangement, l’un et l’autre ont été théoriquement reliés, selon le credo suivant : «croissance optimale de la production à long terme et stabilité des prix vont de pair».
L’Agefi, quotidien de l’Agence économique et financière à Genève
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