Corporate Finance, DeFi, Blockchain, Web3 News
Corporate Finance, Fintech, DeFi, Blockchain, Web 3 News

Les meilleures sociétés spécialisées en Private Equity dépassent leurs rivaux publics et privés

Selon un nouveau rapport présenté par l'IESE Business School de l'Université de Navarre (Espagne) et le Boston Consulting Group (BCG), en dépit de l'agitation actuelle rencontrée sur les marchés mondiaux du crédit, le dynamisme du « private equity » (capital risque) devrait être appelé à perdurer et les capitaux fournis continuer à représenter une source non négligeable.


On assiste néanmoins à un glissement du point de mire du secteur. Dorénavant, en lieu et place d'une création de valeur basée sur un effet de levier, on préfère privilégier la production d'une valeur économique au travers du potentiel de l'amélioration de la performance et de la croissance. Le secteur est ainsi moins dépendant du crédit. Contrairement aux suggestions émises par de nombreux observateurs, un crédit dit « responsable » (drastique) et un coût de la dette plus élevé (lequel atteint pour l'heure des niveaux déjà similaires à ceux de 2005, au moment où le capital risque était en plein boom) auraient un impact moindre sur le secteur. Et bien que le capital risque, en moyenne, ne dépasse aucunement les marchés des capitaux publics sur une base ajustée des risques, les meilleures sociétés spécialisées dans le domaine du capital risque donnent le ton. Ainsi, elles évitent la réversion des rendements moyens, laquelle pourrait, à long terme, affecter la grande majorité des opportunités d'investissement. Comme l'observe Heino Meerkaat, responsable des projets de conseil en matière de capital risque, pour le service développement de BCG et coauteur de The Advantage of Persistence: How the Best Private-Equity Firms “Beat the Fade.” (L''Avantage de la Persévérance ou Comment les Meilleures Sociétés Spécialisées dans le Capital Risque "Beat the Fade") : « Sur le long terme, la performance des créations de valeur d'une majorité d'entreprises publiques tend à se fondre dans la moyenne du marché ».Puis, il ajoute : « La dispersion est moindre pour le capital risque. Ainsi, pour la période étudiée, nous avons pu constater que la performance des fonds top quartile s'était diluée à un degré moindre. Ceci nous laisse à penser que les meilleures sociétés spécialisées dans le capital risque tendent logiquement à dépasser, non seulement les sociétés publiques, mais également leurs concurrents directs spécialisés dans le même domaine – elles représentent ainsi un moyen de placement avantagé. » Le résultat est que de l'argent dit « frais » continue à alimenter le secteur. Ce capital provient, en grande partie, des fonds de pension traditionnels et des fonds souverains ou d'États, ces derniers étant des fonds de placement financiers détenus par des États désireux d'obtenir des retours sur investissement plus élevés.

Aptitudes particulières

Les facteurs structurels traditionnels tels que la taille, la capacité de production et la diversification ne peuvent expliquer le succès du capital risque : « Les meilleures sociétés de capital risque peuvent générer les rendements moyens décrits ci-dessus, qu'elles soient de petite ou de grande taille, que l'activité soit diversifiée ou orientée ou encore, qu'elles soient internationales ou régionales. » déclare Heinrich Liechtestein, également coauteur et professeur assistant en management financier à l'IESE Business School.

Ce rapport prétend que la source de cette performance supérieure proviendrait plutôt d'un ensemble d'aptitudes diverses d'organisation, lesquelles différencieraient clairement les acteurs dit « stars » du capital risque de leurs rivaux, qu'ils soient publics ou privés. Ainsi, trois aptitudes précises sont particulièrement importantes :

- Accès Réseau. Création d'un vaste réseau avec les acteurs de l’industrie des secteurs dans lesquels les sociétés de capital risque travaillent.
- Expertise Domaine. Connaissances industrielles spécifiques.
- Capacité d'Amélioration Opérationnelle Rapide Capacité à mettre en place rapidement des améliorations tournant autours de leurs sociétés en portefeuille.

Et comme le précise Meerkatt : « Le temps où les sociétés de capital risque créaient de la valeur essentiellement par le biais d'un levier est révolu. Les meilleures sociétés de capital risque tendent à créer une valeur supérieure au travers d'aptitudes d'organisation leur permettant d'identifier les meilleures opportunités d'affaire, d'enchérir de façon compétitive et par là même, de transformer l'essai, à savoir la performance de leurs sociétés en portefeuille ».

Scénarios relatifs au futur du secteur
A ce titre, le rapport met clairement en scène deux scénarios plausibles : Selon Liechstenstein : « Les aptitudes des acteurs dit « stars » de ce marché seront probablement la source d'un avantage compétitif à long terme et conduiront à la solidification de ce secteur. » Et d'ajouter : « Ou alors, les sociétés publiques et les autres compagnies de capital risque apprendront à imiter et copier ces aptitudes. Dans ce cas, elles seront à l'origine d'un standard de performance, non seulement novateur, mais également supérieur. De plus, cela initiera un nouveau cycle en matière de concurrence mondiale pour le capital. »

The Advantage of Persistence est le premier résultat d'un projet de recherche en cours, portant sur la performance du secteur du Capital Risque et mené conjointement par le BCG (The Boston Consulting Group) et l'IESE Business School (Espagne). Le rapport est basé sur l’analyse approfondie d'une large palette de sources de données. Ce rapport inclut une base unique de données BCG-IESE, regroupant près de 1750 transactions, basées sur le capital risque, signées entre 2000 et 2006.

A propos de l’IESE Business School
L’IESE Business School est l’école de management de l’Université de Navarre en Espagne et fête cette année son 50ème anniversaire. Internationalement reconnue comme l’une des meilleures business schools d’Europe et d’Espagne, elle occupe la 2nde place dans le ranking Executive Education du Financial Times. Avec le soutien de Harvard Business School, elle a été la première école européenne à proposer un MBA de deux ans en 1964.

L’IESE propose également un Global Executive MBA, un Executive MBA, un doctorat en administration des entreprises (PhD), ainsi qu’une ample palette de programmes de formation continue. L’Ecole dispose aujourd’hui d’un campus à Barcelone et à Madrid. Depuis l’année 2000 elle dispense également des modules de son Global Executive MBA à Silicon Valley (Etats-Unis) et à Shanghai. En septembre dernier cette ouverture internationale a franchit supplémentaire avec l’ouverture, à New York, d’un bureau de représentation qui accueillera à terme un centre de recherche « Global Business ». L’Ecole y proposera également des programmes sur mesures à destination des entreprises comme elle le fait déjà en Europe (Munich et Varsovie), en Asie (Chine et Inde), en Amérique Latine (Brésil) et en Afrique (Kenya).

www.iese.edu

Lundi 3 Mars 2008



OFFRES D'EMPLOI


OFFRES DE STAGES


NOMINATIONS


DERNIERES ACTUALITES


POPULAIRES