Pierre-Antoine Dusoulier
La dette que les Islandais refusent de régler n’est pas la leur. Ils ont donc raison. Cette dette, ce sont les pertes d’épargnants britanniques et néerlandais auprès de la banque islandaise Icesave. Ces pertes sont le résultat de la crise des subprimes.
Icesave, comme tant d’autres banques, n’y a pas résisté, ses clients ont perdu leurs avoirs. Mais pourquoi des citoyens britanniques ou néerlandais avaient-ils confié leur épargne à Icessave, une banque islandaise, en dehors de la Communauté Européenne ?
Simplement parce que les conditions de rémunération proposées étaient attractives. Attractives, mais risquées !
Un taux d’intérêt fort est toujours un signe de risque. C’est ce que l’affaire grecque démontre une fois de plus et c’est ce que n’importe quel emprunteur constate.
Ils ont joué. Ils ont choisi d’aller jouer loin de leur terrain, dans les glaces islandaises. Ils ont pris un risque. Ils ont perdu. Tout le monde sait que la glace fond à un moment ou un autre. C’est dommage et regrettable. Mais rien ne devrait obliger les contribuables islandais à éponger ces pertes.
Les Islandais ont donc raison.
Bon trades.
Pierre-Antoine DUSOULIER, Président de Saxo Banque
www.saxobanque.fr
Icesave, comme tant d’autres banques, n’y a pas résisté, ses clients ont perdu leurs avoirs. Mais pourquoi des citoyens britanniques ou néerlandais avaient-ils confié leur épargne à Icessave, une banque islandaise, en dehors de la Communauté Européenne ?
Simplement parce que les conditions de rémunération proposées étaient attractives. Attractives, mais risquées !
Un taux d’intérêt fort est toujours un signe de risque. C’est ce que l’affaire grecque démontre une fois de plus et c’est ce que n’importe quel emprunteur constate.
Ils ont joué. Ils ont choisi d’aller jouer loin de leur terrain, dans les glaces islandaises. Ils ont pris un risque. Ils ont perdu. Tout le monde sait que la glace fond à un moment ou un autre. C’est dommage et regrettable. Mais rien ne devrait obliger les contribuables islandais à éponger ces pertes.
Les Islandais ont donc raison.
Bon trades.
Pierre-Antoine DUSOULIER, Président de Saxo Banque
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