La mauvaise culture économique des Français : Une plus grande implication attendue de la part des chefs d’entreprise
L’Institut BVA a interrogé, pour le Conseil pour la diffusion de la culture économique (Codice), des leaders d’opinion politique, économique et médiatique sur la promotion de la culture économique en France. Les résultats montrent que les leaders d’opinion mettent en avant le peu d’efforts faits par les acteurs de l’économie, à savoir le Ministère de l’économie et du budget, les banques et assurances ainsi que les chefs d’entreprise.
Constat très sévère sur le niveau de culture économique de l’ensemble des Français
70% des leaders d’opinion estiment que les Français ont un niveau plutôt mauvais de connaissance général en économie, ce niveau est même très mauvais pour 12% d’entre eux.
Le constat est plus mitigé en ce qui concerne les connaissances économiques des élus et des journalistes ; la moitié des leaders d’opinion pense qu’elles sont « bonnes ».
A qui la faute ?
Les institutions économiques et les chefs d’entreprise sont principalement mis en cause par les leaders d’opinion dans le constat d’échec de la diffusion de la culture économique.
Seuls 28% d’entre eux estiment que les Ministères de l’économie et du budget font des efforts suffisants dans ce domaine.
En ce qui concerne les chefs d’entreprise, si 38% des leaders d’opinion sont satisfaits des efforts faits par cette catégorie d’acteurs économique dans la diffusion de la culture économique, ils souhaitent aussi majoritairement (71%) que les chefs d’entreprise portent ces efforts en priorité.
Le jugement est très sévère pour les banques et assurances…
Seuls 10% des leaders d’opinion pensent que les banques et assurances font suffisamment de pédagogie pour apprendre aux gens à gérer leur argent.
C’est pourquoi seule la moitié d’entre eux (51%) estiment que les banques et les assurances sont légitimes à promouvoir les connaissances économiques auprès du grand public.
L’Education nationale elle aussi pointée du doigt
Si 91% des personnes interrogées estiment que l’Education nationale ne promeut pas suffisamment la culture économique, son enseignement fait également polémique.
En effet, 22% jugent l’enseignement dispensé dans les filières générales de qualité et 13% concret. Ces chiffres sont un peu meilleurs dans l’enseignement professionnel (enseignement de qualité pour 35% et concret pour 34%).
Comme le souligne Isabelle Knock-Méo, Déléguée générale du Codice : « Les chefs d’entreprise portent aujourd’hui une responsabilité particulière en matière de culture économique auprès des jeunes. Ceux-ci les considèrent comme les acteurs clés et en attendent beaucoup. Dans un certain nombre de pays, ils assument davantage leur rôle de passeur, de transmetteur. C’est pourquoi les jeunes souhaitent vivement être en contact avec l’entreprise dès le lycée, ce qui n’est pas encore le cas pour tous. »
Méthodologie :
Etude réalisée par téléphone du 16 juin au 24 juillet 2009 auprès de 400 leaders d’opinion, dont 140 leaders politiques (70 parlementaires et 70 élus locaux), 130 leaders économiques (100 chefs d’entreprise, 20 présidents de CCI et 10 membres de la direction des principaux syndicats) et 130 leaders médiatiques (75 journalistes de presse écrite, 30 journalistes audiovisuels et 20 présidents d’agences de communication et de publicité)
Le Codice
Le Conseil pour la diffusion de la culture économique a été crée en 2006, par le ministre de l’économie pour répondre à l’enjeu démocratique que constitue la diffusion de la culture économique auprès de l’ensemble des Français. Ce conseil indépendant est chargé de développer des actions concrètes de pédagogie économique et d’y associer l’ensemble des acteurs concernés (milieu éducatif, partenaires économiques et sociaux, médias, institutions, élus).
www.codice.fr
L’Institut BVA a interrogé, pour le Conseil pour la diffusion de la culture économique (Codice), des leaders d’opinion politique, économique et médiatique sur la promotion de la culture économique en France. Les résultats montrent que les leaders d’opinion mettent en avant le peu d’efforts faits par les acteurs de l’économie, à savoir le Ministère de l’économie et du budget, les banques et assurances ainsi que les chefs d’entreprise.
Constat très sévère sur le niveau de culture économique de l’ensemble des Français
70% des leaders d’opinion estiment que les Français ont un niveau plutôt mauvais de connaissance général en économie, ce niveau est même très mauvais pour 12% d’entre eux.
Le constat est plus mitigé en ce qui concerne les connaissances économiques des élus et des journalistes ; la moitié des leaders d’opinion pense qu’elles sont « bonnes ».
A qui la faute ?
Les institutions économiques et les chefs d’entreprise sont principalement mis en cause par les leaders d’opinion dans le constat d’échec de la diffusion de la culture économique.
Seuls 28% d’entre eux estiment que les Ministères de l’économie et du budget font des efforts suffisants dans ce domaine.
En ce qui concerne les chefs d’entreprise, si 38% des leaders d’opinion sont satisfaits des efforts faits par cette catégorie d’acteurs économique dans la diffusion de la culture économique, ils souhaitent aussi majoritairement (71%) que les chefs d’entreprise portent ces efforts en priorité.
Le jugement est très sévère pour les banques et assurances…
Seuls 10% des leaders d’opinion pensent que les banques et assurances font suffisamment de pédagogie pour apprendre aux gens à gérer leur argent.
C’est pourquoi seule la moitié d’entre eux (51%) estiment que les banques et les assurances sont légitimes à promouvoir les connaissances économiques auprès du grand public.
L’Education nationale elle aussi pointée du doigt
Si 91% des personnes interrogées estiment que l’Education nationale ne promeut pas suffisamment la culture économique, son enseignement fait également polémique.
En effet, 22% jugent l’enseignement dispensé dans les filières générales de qualité et 13% concret. Ces chiffres sont un peu meilleurs dans l’enseignement professionnel (enseignement de qualité pour 35% et concret pour 34%).
Comme le souligne Isabelle Knock-Méo, Déléguée générale du Codice : « Les chefs d’entreprise portent aujourd’hui une responsabilité particulière en matière de culture économique auprès des jeunes. Ceux-ci les considèrent comme les acteurs clés et en attendent beaucoup. Dans un certain nombre de pays, ils assument davantage leur rôle de passeur, de transmetteur. C’est pourquoi les jeunes souhaitent vivement être en contact avec l’entreprise dès le lycée, ce qui n’est pas encore le cas pour tous. »
Méthodologie :
Etude réalisée par téléphone du 16 juin au 24 juillet 2009 auprès de 400 leaders d’opinion, dont 140 leaders politiques (70 parlementaires et 70 élus locaux), 130 leaders économiques (100 chefs d’entreprise, 20 présidents de CCI et 10 membres de la direction des principaux syndicats) et 130 leaders médiatiques (75 journalistes de presse écrite, 30 journalistes audiovisuels et 20 présidents d’agences de communication et de publicité)
Le Codice
Le Conseil pour la diffusion de la culture économique a été crée en 2006, par le ministre de l’économie pour répondre à l’enjeu démocratique que constitue la diffusion de la culture économique auprès de l’ensemble des Français. Ce conseil indépendant est chargé de développer des actions concrètes de pédagogie économique et d’y associer l’ensemble des acteurs concernés (milieu éducatif, partenaires économiques et sociaux, médias, institutions, élus).
www.codice.fr