Alain Goetzmann
Tiens tiens ! Le goût de l’économie viendrait-il aux Français au fur et à mesure que, la situation s’aggravant, les risques de précarité deviennent plus inquiétants.
En réaction, nos hommes politiques font preuve d’une légèreté confondante. Michel Sapin, tout sourire, déclare qu’il n’est pas question de toucher au nombre des jours chômés et que lui-même, d’ailleurs, fatigué, s’apprête à partir pour le viaduc – exception française – du 7 au 13 mai. Ne l’accablons pas ! Son cas n’est pas isolé ; cela fait des années qu’à l’image des rondes de veilleurs de nuit du Moyen Age, nos gouvernants, de droite comme de gauche, répètent à l’envi : « dormez dormez, braves gens, nous veillons sur vous ».
Serait-il inconvenant de demander que l’on cessât de nous prendre pour des demeurés ? Tout va mal : le chômage s’aggrave, l’économie est en récession, les déficits se creusent et la dette s’alourdit mais, pour les autistes qui nous gouvernent, il ne faut rien dramatiser. Partons en week-end et nous verrons bien, lundi prochain.
Peut-on espérer que quelqu’un de crédible se lève et annonce : ça va mal ; il faut faire des efforts ; ces efforts seront partagés mais, comme nous, français, ne sommes pas plus idiots que les Allemands, les Anglais ou les Finlandais, nous allons y arriver. C’est déjà arrivé, en 1958, avec la venue au pouvoir du Général de Gaulle. On a oublié depuis, qu’après les errements de la IVème République, il avait fait du redressement économique de la France, sa toute première priorité.
Aujourd’hui, on se pince pour être sûr de ne pas rêver. Depuis des décennies, ceux qui nous gouvernent, par peur de perdre les élections suivantes, pratiquent des politiques démagogiques inspirées par les résultats des sondages d’opinion qu’ils commandent inlassablement. Résultat, lors des élections, les français sortent systématiquement les sortants. Il est quand même surprenant que personne ne s’en soit rendu compte.
Paniqués par la situation, les gouvernants d’aujourd’hui, ne savent qu’augmenter les prélèvements, tout en mesurant que cette politique conduit à une impasse. L’opposition, elle, ne propose rien. Ne restent donc que les caricatures, les extrêmes, de droite et de gauche. Face à l’échec et à l’effacement des modérés, ceux-ci vont finir par triompher et définitivement ruiner le pays.
Notre choix, aux prochaines élections, de par l’impéritie des modérés, sera-t-il celui de l’immobilisme face à l’irréalisme ? La démocratie est-elle aujourd’hui à ce point dévoyée ?
En réaction, nos hommes politiques font preuve d’une légèreté confondante. Michel Sapin, tout sourire, déclare qu’il n’est pas question de toucher au nombre des jours chômés et que lui-même, d’ailleurs, fatigué, s’apprête à partir pour le viaduc – exception française – du 7 au 13 mai. Ne l’accablons pas ! Son cas n’est pas isolé ; cela fait des années qu’à l’image des rondes de veilleurs de nuit du Moyen Age, nos gouvernants, de droite comme de gauche, répètent à l’envi : « dormez dormez, braves gens, nous veillons sur vous ».
Serait-il inconvenant de demander que l’on cessât de nous prendre pour des demeurés ? Tout va mal : le chômage s’aggrave, l’économie est en récession, les déficits se creusent et la dette s’alourdit mais, pour les autistes qui nous gouvernent, il ne faut rien dramatiser. Partons en week-end et nous verrons bien, lundi prochain.
Peut-on espérer que quelqu’un de crédible se lève et annonce : ça va mal ; il faut faire des efforts ; ces efforts seront partagés mais, comme nous, français, ne sommes pas plus idiots que les Allemands, les Anglais ou les Finlandais, nous allons y arriver. C’est déjà arrivé, en 1958, avec la venue au pouvoir du Général de Gaulle. On a oublié depuis, qu’après les errements de la IVème République, il avait fait du redressement économique de la France, sa toute première priorité.
Aujourd’hui, on se pince pour être sûr de ne pas rêver. Depuis des décennies, ceux qui nous gouvernent, par peur de perdre les élections suivantes, pratiquent des politiques démagogiques inspirées par les résultats des sondages d’opinion qu’ils commandent inlassablement. Résultat, lors des élections, les français sortent systématiquement les sortants. Il est quand même surprenant que personne ne s’en soit rendu compte.
Paniqués par la situation, les gouvernants d’aujourd’hui, ne savent qu’augmenter les prélèvements, tout en mesurant que cette politique conduit à une impasse. L’opposition, elle, ne propose rien. Ne restent donc que les caricatures, les extrêmes, de droite et de gauche. Face à l’échec et à l’effacement des modérés, ceux-ci vont finir par triompher et définitivement ruiner le pays.
Notre choix, aux prochaines élections, de par l’impéritie des modérés, sera-t-il celui de l’immobilisme face à l’irréalisme ? La démocratie est-elle aujourd’hui à ce point dévoyée ?
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