Olivier Vibert
Cour de cassation - 2ème chambre civile - pourvoi 07/19411 - Arrêt du 11 décembre 2008.
La société T fait de livrer un acte dénommé "signification d'un arrêt à partie et commandement de payer".
C paye trop et entend se voir rembourser le trop versé. Ne parvenant à obtenir le remboursement des sommes trop versées, une action est engagée devant le juge de l'exécution par C.
La Cour de cassation a jugé que le juge de l'exécution n'était effectivement pas compétent.
La cour de cassation estime que la demande de répétition des sommes indûment versées était formée à l'occasion non pas d'un titre exécutoire mais d'un simple commandement. Il appartenait donc au juge du fond de se prononcer sur cette demande de répétition.
Pour la Cour de cassation, « la demande de répétition de l'indu n'était pas formulée à l'occasion de l'exécution forcée d'un titre exécutoire mais à la suite d'un commandement de payer, la cour d'appel en a exactement déduit que le juge de l'exécution n'était pas compétent pour en connaître ».
Le juge de l'exécution ne pouvait donc pas être compétent.
Par Olivier VIBERT
Avocat au Barreau de Paris,
19 Avenue Rapp 75007 PARIS
Tel : (+33) 1 45 55 72 00
Fax : (+33) 1 47 53 76 14
olivier.vibert@ifl-avocats.com
La société T fait de livrer un acte dénommé "signification d'un arrêt à partie et commandement de payer".
C paye trop et entend se voir rembourser le trop versé. Ne parvenant à obtenir le remboursement des sommes trop versées, une action est engagée devant le juge de l'exécution par C.
La Cour de cassation a jugé que le juge de l'exécution n'était effectivement pas compétent.
La cour de cassation estime que la demande de répétition des sommes indûment versées était formée à l'occasion non pas d'un titre exécutoire mais d'un simple commandement. Il appartenait donc au juge du fond de se prononcer sur cette demande de répétition.
Pour la Cour de cassation, « la demande de répétition de l'indu n'était pas formulée à l'occasion de l'exécution forcée d'un titre exécutoire mais à la suite d'un commandement de payer, la cour d'appel en a exactement déduit que le juge de l'exécution n'était pas compétent pour en connaître ».
Le juge de l'exécution ne pouvait donc pas être compétent.
Par Olivier VIBERT
Avocat au Barreau de Paris,
19 Avenue Rapp 75007 PARIS
Tel : (+33) 1 45 55 72 00
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