Pierre-Antoine Dusoulier
Mais de quoi sont-ils accusés ? L’un (la banque) aurait (conditionnel) en 2001 (une autre ère) aidé la seconde (le pays) à emprunter 1 milliard de $. Rien ici de répréhensible. Qui pourrait en effet reprocher à une banque d’aider son client à se financer et comment interdire à un client de faire appel à sa banque ? Mais cet emprunt aurait en réalité été camouflé sous la forme d’une opération de change dite « Cross currency swap ».
Pour mémoire, un « Cross Currency Swap » est une opération financière qui permet d’emprunter de l’argent sur les marchés internationaux là où les taux d’intérêt sont les plus favorables et de bénéficier éventuellement d’une différence de change elle aussi favorable. Dans certains cas, le « Cross Currency Swap » est aussi utilisé pour se protéger d’éventuelles variations de change. Dans les deux cas, une opération de ce type ne figure pas dans les engagements de l’entreprise. On dit alors que c’est une opération « hors bilan ».
Une fois ce point pratique posé, que reste-t-il à reprocher à Goldman Sachs et à la Grèce ? Rien !
L’un a conseillé l’autre, et l’autre a utilisé une technique assez fine pour emprunter dans les meilleures conditions sur les marchés internationaux.
Si cette affaire, vieille de 9 ans, ressort aujourd’hui, ce n’est pas un hasard. Goldman Sachs est la cible de toutes les envies. Quel financier, quel trader, quel banquier ne rêve pas de travailler pour Goldman Sachs ? Aucun. Pourquoi ? Parce que cette banque est la plus performante et la plus créative du monde et que ses employés touchent les plus gros bonus de la terre.
Les loups hurlent sans savoir. Les connaisseurs applaudissent.
Pierre-Antoine DUSOULIER, Président de Saxo Banque
www.saxobanque.fr
Pour mémoire, un « Cross Currency Swap » est une opération financière qui permet d’emprunter de l’argent sur les marchés internationaux là où les taux d’intérêt sont les plus favorables et de bénéficier éventuellement d’une différence de change elle aussi favorable. Dans certains cas, le « Cross Currency Swap » est aussi utilisé pour se protéger d’éventuelles variations de change. Dans les deux cas, une opération de ce type ne figure pas dans les engagements de l’entreprise. On dit alors que c’est une opération « hors bilan ».
Une fois ce point pratique posé, que reste-t-il à reprocher à Goldman Sachs et à la Grèce ? Rien !
L’un a conseillé l’autre, et l’autre a utilisé une technique assez fine pour emprunter dans les meilleures conditions sur les marchés internationaux.
Si cette affaire, vieille de 9 ans, ressort aujourd’hui, ce n’est pas un hasard. Goldman Sachs est la cible de toutes les envies. Quel financier, quel trader, quel banquier ne rêve pas de travailler pour Goldman Sachs ? Aucun. Pourquoi ? Parce que cette banque est la plus performante et la plus créative du monde et que ses employés touchent les plus gros bonus de la terre.
Les loups hurlent sans savoir. Les connaisseurs applaudissent.
Pierre-Antoine DUSOULIER, Président de Saxo Banque
www.saxobanque.fr
Autres articles
-
Les professionnels ont besoin d’être davantage aiguillés dans l’implémentation de la DSP et du SEPA
-
La sanction du taux effectif global (TEG) erroné
-
Stock-options : un anathème de plus !
-
Rapport 2010 du C.O.D - Conseil d’Orientation de la Déontologie des Dirigeants Salariés
-
L’optimisme des CFO belges se traduit par de bons résultats