Pourtant, malgré la crise, la demande de rail est forte et ne demande qu’à croître. C’est l’offre qui manque, au point que des chargeurs qui ont investi dans le rail sont contraints d’y renoncer. Des installations territoriales sont détruites et, avec elles, autant d’accès à l’Europe ferroviaire susceptibles d’attirer des activités.
Comparée à la vitalité allemande, la faiblesse du rail français est préoccupante. D’autant qu’au fil des alternances, le politique semble n’avoir aucune prise sur le fret ferroviaire.
Il faut reconquérir une offre fret à hauteur de l’enjeu pour notre économie. Les chargeurs attendent la réunification de la gestion opérationnelle et de la stratégie du réseau. Pour eux, elle doit consacrer l’entrée dans un avenir du fret qui se construira avec la diversité des utilisateurs du réseau. Elle doit aller avec le renforcement de l’ancrage territorial et portuaire du réseau et de ses connexions à l’Europe ferroviaire.
Créer des Opérateurs Ferroviaires de Proximité (OFP) pour décentraliser le fret
Les chargeurs sont confrontés à l’excès de centralisation du fret ferroviaire français. Nos activités diversifiées d’aujourd’hui, marchés lourds ou « wagon isolé », nécessitent une adaptabilité, une présence commerciale, un travail logistique de proximité qui n’existent pas ou qui n’existent plus.
D’où l’idée, soutenue par la CGPME, de créer dans les ports et les territoires, des Opérateurs Ferroviaires de Proximité (OFP), de profil PME, indépendants. Ces OFP commencent à apporter au rail la créativité, les initiatives locales, les coopérations interterritoriales qui lui manquent. La décentralisation doit aussi ouvrir la voie à des coopérations locales relatives aux infrastructures et aux installations terminales, les réinsérant dans le développement territorial.
Il faut jouer le pluralisme des opérateurs ferroviaires fret comme une opportunité. Ce pluralisme n’est en aucun cas une menace. Il intensifiera l’utilisation de notre réseau, favorable à son équilibre économique, il sera générateur d’offres nouvelles génératrices de report modal. Il contribuera à valoriser notre façade atlantique et notre position de carrefour ferroviaire européen.
L’enjeu de la réforme dépasse le seul ferroviaire et concerne notre économie, nos territoires, nos ports. L’avenir du transport ferroviaire se construira par le retour à une politique publique forte, mais une politique qui assumera l’initiative privée comme une opportunité pour le rail français et le mettra en position de renouer avec l’innovation, de rétablir son équilibre économique, de contribuer à la création de richesse et d’emplois dans toute notre économie.
Source : CGPME
Comparée à la vitalité allemande, la faiblesse du rail français est préoccupante. D’autant qu’au fil des alternances, le politique semble n’avoir aucune prise sur le fret ferroviaire.
Il faut reconquérir une offre fret à hauteur de l’enjeu pour notre économie. Les chargeurs attendent la réunification de la gestion opérationnelle et de la stratégie du réseau. Pour eux, elle doit consacrer l’entrée dans un avenir du fret qui se construira avec la diversité des utilisateurs du réseau. Elle doit aller avec le renforcement de l’ancrage territorial et portuaire du réseau et de ses connexions à l’Europe ferroviaire.
Créer des Opérateurs Ferroviaires de Proximité (OFP) pour décentraliser le fret
Les chargeurs sont confrontés à l’excès de centralisation du fret ferroviaire français. Nos activités diversifiées d’aujourd’hui, marchés lourds ou « wagon isolé », nécessitent une adaptabilité, une présence commerciale, un travail logistique de proximité qui n’existent pas ou qui n’existent plus.
D’où l’idée, soutenue par la CGPME, de créer dans les ports et les territoires, des Opérateurs Ferroviaires de Proximité (OFP), de profil PME, indépendants. Ces OFP commencent à apporter au rail la créativité, les initiatives locales, les coopérations interterritoriales qui lui manquent. La décentralisation doit aussi ouvrir la voie à des coopérations locales relatives aux infrastructures et aux installations terminales, les réinsérant dans le développement territorial.
Il faut jouer le pluralisme des opérateurs ferroviaires fret comme une opportunité. Ce pluralisme n’est en aucun cas une menace. Il intensifiera l’utilisation de notre réseau, favorable à son équilibre économique, il sera générateur d’offres nouvelles génératrices de report modal. Il contribuera à valoriser notre façade atlantique et notre position de carrefour ferroviaire européen.
L’enjeu de la réforme dépasse le seul ferroviaire et concerne notre économie, nos territoires, nos ports. L’avenir du transport ferroviaire se construira par le retour à une politique publique forte, mais une politique qui assumera l’initiative privée comme une opportunité pour le rail français et le mettra en position de renouer avec l’innovation, de rétablir son équilibre économique, de contribuer à la création de richesse et d’emplois dans toute notre économie.
Source : CGPME
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