La France confirme sa place de leader européen de l’IA
Près de deux ans après sa précédente édition (publiée en mars 2023), ce mapping traduit la place de leader qu’a consolidé la France dans l’écosystème européen de l’intelligence artificielle, avec près de 50 startups françaises qui développent des produits ou services intégrant de l’IA, ou des infrastructures socles d’IA, soit une augmentation nette de 27%. A titre de comparaison, l’Allemagne compte 687 startups de l’IA.
Sur le territoire français, Paris s’affiche comme le hub incontesté des startups de l’IA avec 63% des startups françaises basées en Ile-de-France, l’Occitanie arrivant en deuxième position (6,5%), suivie de l’Auvergne-Rhône-Alpes (6,1%) et de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (5,7%).
La place de leader de la France s’illustre aussi à travers le financement, qui reste en croissance pour les startups de l’IA malgré la complexité accrue à lever des fonds ces derniers mois. Ainsi, les startups françaises de l’IA ont levé depuis leur création près de 13 milliards d’euros. Au total, ce sont près de 65% des startups de l’IA qui ont levé des fonds, la plupart en série A. Une tendance qui traduit l’attractivité des startups françaises de l’IA : elles sont 24 à avoir réalisé des tours de table à plus de 100 millions d’euros (x2,5 par rapport à 2023).
Les startups de l’IA créent des gains de productivité, qui se traduisent directement dans la création d’emploi en France : elles représentent aujourd’hui près de 36 000 emplois, et 92% d’entre elles ont l’intention de poursuivre les recrutements dans les 12 prochains mois. Ainsi, près de 3 500 emplois devraient être à pourvoir dans les startups de l’IA dans l’année à venir.
RETROUVEZ LA LISTE DES STARTUPS DE L'IA
Sur le territoire français, Paris s’affiche comme le hub incontesté des startups de l’IA avec 63% des startups françaises basées en Ile-de-France, l’Occitanie arrivant en deuxième position (6,5%), suivie de l’Auvergne-Rhône-Alpes (6,1%) et de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (5,7%).
La place de leader de la France s’illustre aussi à travers le financement, qui reste en croissance pour les startups de l’IA malgré la complexité accrue à lever des fonds ces derniers mois. Ainsi, les startups françaises de l’IA ont levé depuis leur création près de 13 milliards d’euros. Au total, ce sont près de 65% des startups de l’IA qui ont levé des fonds, la plupart en série A. Une tendance qui traduit l’attractivité des startups françaises de l’IA : elles sont 24 à avoir réalisé des tours de table à plus de 100 millions d’euros (x2,5 par rapport à 2023).
Les startups de l’IA créent des gains de productivité, qui se traduisent directement dans la création d’emploi en France : elles représentent aujourd’hui près de 36 000 emplois, et 92% d’entre elles ont l’intention de poursuivre les recrutements dans les 12 prochains mois. Ainsi, près de 3 500 emplois devraient être à pourvoir dans les startups de l’IA dans l’année à venir.
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L’excellence française étant présente sur toute la chaîne de valeur de l’IA
Si 43% des startups françaises disent utiliser l’IA générative, elles restent près de 47% à développer des solutions (produits ou services) à base d’IA traditionnelle, reposant sur du machine learning ou du deep learning. Elles développent aussi des solutions de vision par ordinateur, d’IA symbolique ou des systèmes experts ou des infrastructures d’IA.
Elles déploient leurs solutions dans tous les secteurs, et particulièrement dans la santé et les biotechnologies (13%) comme Gleamer, Owkin ou Volta Medical, pour le développement de logiciel, notamment d’agents et plateformes (9%) comme Ekimetrics, Dust ou Mindee et dans le secteur de la data et du cloud (8%) tels que :Probabl ou Scality. Les secteurs des ressources humaines (365 Talents ou emocio), du marketing/publicité (Adcreative.ai, Golem.ai ou Modjo), des transports/logistique (Horizon Space ou Matawan) et de l’industrie (Prophesee ou tellus.ai) arrivent ensuite, représentant chacun 5% des secteurs d’application des solutions développées par les startups.
EN SAVOIR PLUS SUR LE SOMMET POUR L'ACTION DE L'IA
Elles déploient leurs solutions dans tous les secteurs, et particulièrement dans la santé et les biotechnologies (13%) comme Gleamer, Owkin ou Volta Medical, pour le développement de logiciel, notamment d’agents et plateformes (9%) comme Ekimetrics, Dust ou Mindee et dans le secteur de la data et du cloud (8%) tels que :Probabl ou Scality. Les secteurs des ressources humaines (365 Talents ou emocio), du marketing/publicité (Adcreative.ai, Golem.ai ou Modjo), des transports/logistique (Horizon Space ou Matawan) et de l’industrie (Prophesee ou tellus.ai) arrivent ensuite, représentant chacun 5% des secteurs d’application des solutions développées par les startups.
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Startups de l'IA : des capacités à répondre aux besoins de leurs clients
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Les startups qui développent des produits ou services à base d’IA sont des entreprises solides, qui atteignent la rentabilité rapidement. Ainsi, 32% d’entre elles sont déjà rentables, et 54% envisagent de l’être dans les 3 prochaines années.
Cela est dû à leur capacité à répondre aux besoins du marché, en adaptant leur offre au niveau de digitalisation de leurs clients. Ainsi :
- 27% déploient des solutions sur étagère ;
- 22% proposent des solutions paramétrables directement par les clients ;
- 37% paramètrent le déploiement de leur solution avec leurs clients ; et
- 13% co-développent leurs solutions avec le client.
Les entreprises sont les principaux clients des startups françaises de l’IA, avec par ordre d’importance les grands groupes (34%), les ETI (20%), les PME (18%), d’autres startups (7%). L’Etat et les administrations publiques ne représentent que 16% des clients des startups, et les particuliers moins de 4%.
Les startups françaises réussissent à toucher des marchés internationaux : 6 startups sur 10 déploient leurs solutions à l’international, seules 4 sur 10 réalisent leur chiffre d’affaires en France uniquement.
Pour se déployer, elles peuvent compter sur des partenariats stratégiques, notamment pour la distribution de leurs solutions (pour 35% des startups interrogées), la R&D (23%) et, dans une moindre mesure, pour l’accès aux ressources, que ce soit des données ou de la puissance de calcul (10%).-
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Cela est dû à leur capacité à répondre aux besoins du marché, en adaptant leur offre au niveau de digitalisation de leurs clients. Ainsi :
- 27% déploient des solutions sur étagère ;
- 22% proposent des solutions paramétrables directement par les clients ;
- 37% paramètrent le déploiement de leur solution avec leurs clients ; et
- 13% co-développent leurs solutions avec le client.
Les entreprises sont les principaux clients des startups françaises de l’IA, avec par ordre d’importance les grands groupes (34%), les ETI (20%), les PME (18%), d’autres startups (7%). L’Etat et les administrations publiques ne représentent que 16% des clients des startups, et les particuliers moins de 4%.
Les startups françaises réussissent à toucher des marchés internationaux : 6 startups sur 10 déploient leurs solutions à l’international, seules 4 sur 10 réalisent leur chiffre d’affaires en France uniquement.
Pour se déployer, elles peuvent compter sur des partenariats stratégiques, notamment pour la distribution de leurs solutions (pour 35% des startups interrogées), la R&D (23%) et, dans une moindre mesure, pour l’accès aux ressources, que ce soit des données ou de la puissance de calcul (10%).-
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Cyril Malargé, CEO de Sopra Steria.
“En tant que leader technologique européen, l’intelligence artificielle est au cœur de notre stratégie pour permettre à nos partenaires d’en tirer tous les bénéfices aujourd’hui et demain.”
Socheat Chhay, Directeur Général de Sopra Steria Ventures
“Les systèmes d’IA généralisée et maintenant verticalisée permettent aux entreprises de repenser la manière dont elles travaillent. Le mapping 2024 des startups IA françaises de France Digitale met parfaitement en lumière la richesse de cet écosystème français et les nombreuses opportunités offertes pour des collaborations stratégiques entre des startups IA et les grands groupes avec lesquels nous sommes partenaires.”
Des défis nombreux pour nos startups de l'IA
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Alors que la compétitivité de la France et de l’Europe fait l’objet de toutes les attentions, les startups françaises sont confrontées à des défis de taille.
Ainsi, l’accès aux données est le principal défi à relever dans les 12 prochains mois pour 1 startup sur 4. C’est une question de compétitivité avec leurs concurrents extra-européens. En pratique, cela nécessite de simplifier massivement l’accès aux données publiques et protégées, en sécurisant le régime juridique applicable aux données et en harmonisant le droit européen avec les règles extra-européennes, comme l’a appelé France Digitale dans son étude sur l’IA et le droit d’auteur en novembre 2024.
L’accès à la puissance de calcul est également un défi pour les startups françaises (11%), de même que le recrutement (13%), problèmes historiques toujours non résolus, mais pour lesquels les startups françaises se disent en meilleure posture que leurs homologues européens.
La consommation énergétique devient un sujet de préoccupation pour 10% des startups, qui peuvent se trouver en situation de conflits d’usage dans la programmation à moyen terme des ressources énergétiques nécessaires au développement de leurs solutions, dans un contexte de compétition accrue avec des “big players” présents sur le territoire français, et bénéficiant des infrastructures énergétiques françaises.
Ainsi, l’accès aux données est le principal défi à relever dans les 12 prochains mois pour 1 startup sur 4. C’est une question de compétitivité avec leurs concurrents extra-européens. En pratique, cela nécessite de simplifier massivement l’accès aux données publiques et protégées, en sécurisant le régime juridique applicable aux données et en harmonisant le droit européen avec les règles extra-européennes, comme l’a appelé France Digitale dans son étude sur l’IA et le droit d’auteur en novembre 2024.
L’accès à la puissance de calcul est également un défi pour les startups françaises (11%), de même que le recrutement (13%), problèmes historiques toujours non résolus, mais pour lesquels les startups françaises se disent en meilleure posture que leurs homologues européens.
La consommation énergétique devient un sujet de préoccupation pour 10% des startups, qui peuvent se trouver en situation de conflits d’usage dans la programmation à moyen terme des ressources énergétiques nécessaires au développement de leurs solutions, dans un contexte de compétition accrue avec des “big players” présents sur le territoire français, et bénéficiant des infrastructures énergétiques françaises.
Maya Noël, directrice générale de France Digitale
“La France est le hub européen des startups de l’IA en Europe. Cependant, cette échelle nationale n’est réaliste pour personne : face à la compétitivité accrue des Etats-Unis, l’Europe doit maintenant constituer un écosystème uni qui offre des solutions clés en mains pour accompagner le déploiement de l’IA dans les entreprises et dans les administrations publiques.”
À propos de France Digitale
Fondée en 2012, France Digitale est la plus grande association de startups en Europe, avec plus de 2000 startups et investisseurs français. L’association se donne pour mission de faire émerger des champions européens en fédérant et en portant la voix de celles et ceux qui innovent pour changer la face du monde.
France Digitale
France Digitale
À propos de Sopra Steria Ventures
Sopra Steria Ventures (SSV) est la branche de partenariats et d’investissements stratégiques avec les startups de Sopra Steria. En faisant le pont avec les acteurs innovants de premier plan, il supporte le co-développement d’offres stratégiques de technologies d’avant-gardes.
À propos de Sopra Steria
Sopra Steria, acteur majeur de la Tech en Europe, avec 52 000* collaborateurs dans près de 30 pays, est reconnu pour ses activités de conseil, de services et solutions numériques. Il aide ses clients à mener leur transformation digitale et à obtenir des bénéfices concrets et durables. Le Groupe apporte une réponse globale aux enjeux de compétitivité des grandes entreprises et organisations, en combinant une connaissance approfondie des secteurs d’activité et des technologies à une approche collaborative. Sopra Steria place l’humain au cœur de son action et s’engage auprès de ses clients à tirer le meilleur parti du numérique pour construire un avenir positif. En 2023, le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 5,8 milliards d’euros.
*Effectifs réévalués suite à la cession des activités de Sopra Banking Software en septembre 2024.
Sopra Steria
*Effectifs réévalués suite à la cession des activités de Sopra Banking Software en septembre 2024.
Sopra Steria
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