Aujourd’hui entre les banques et les sociétés de Fintech, le torchon brûle. Ces dernières essaient de convaincre la Commission européenne de leur laisser accès libre aux données des banques traditionnelles. Très inquiètes de cette croissance fulgurante, les banques résistent et s’associent aux jeunes pousses via des partenariats, des prises de participation ou même des acquisitions.
Les banque sont menacées par la technologie
Contrairement à d’autres secteurs commerciaux, la banque traditionnelle a longtemps bénéficié d’une réglementation spécifique qui l’a protégée de la révolution numérique. Aujourd’hui, l’industrie de la finance est attaquée par les Fintech qui cherchent à capter leurs clients grâce à de nouveaux modes de consommation. Tous les domaines d’activité de la banque sont concernés, des services financiers en ligne à la gestion des finances personnelles, en passant par le paiement mobile, le trading forex en ligne et le transfert de fonds.
La Fintech européenne est très morcelée
En Europe, l’écosystème des Fintech est très disparate au niveau des réglementations. Au sein d’un même État membre les sociétés peuvent être soumises à une réglementation très différente. Cela n’a pas échappé à l'Autorité bancaire européenne (EBA) qui a dressé un état de lieux de cette industrie, résultat, 47% des Fintech sont soumises à une régulation européenne, 14% dépendent d’une régulation nationale, et 31% ne sont soumises à aucun régime.
De nouvelles réglementations européennes
La Commission européenne a tenu compte du rapport alarmant de l’EBA et formulé de nouvelles réglementations européennes pour les fintech qui seront appliquées dès 2018 afin de réglementer les acteurs qui se sont développés en marge de toute réglementation financière. D’après ces nouvelles lois, les fintech devront notamment abandonner leur technique de « web-scraping “ qui consiste à demander à leurs clients leurs codes d’accès. Elles devront à la place utiliser des plateformes spécialement conçues par les banques.
Les fintech font pression sur Bruxelles
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les sociétés fintech sont révoltées face à ces nouvelles régulations européennes. D’après elles, le partage des données clients reposera entièrement sur la bonne volonté des banques. Ainsi, 65 fintech ont signé un manifeste visant à s’opposer aux propositions de l’EBA. Pour les Fintech, les données clients sont un élément essentiel permettant de proposer une expérience sur mesure.
Les banques européennes réagissent
Face aux requêtes des fintech auprès de la Commission européenne, les banques se sont mobilisées et rétorqués avec une lettre écrite conjointement par la Fédération bancaire européenne (EBF), l'Association européenne des banques coopératives (EACB) et l'instance qui représente les caisses d'épargne en Europe (ESBG). Elle stipule qu’un amendement aux réglementations nouvellement mises en place ne ferait qu’abaisser le niveau de protection des consommateurs. La Fédération bancaire européenne a de son côté affirmé qu’un changement inapproprié dans les standards proposés par l’EBA présenterait un risque considérable pour les données clients.
Les banque sont menacées par la technologie
Contrairement à d’autres secteurs commerciaux, la banque traditionnelle a longtemps bénéficié d’une réglementation spécifique qui l’a protégée de la révolution numérique. Aujourd’hui, l’industrie de la finance est attaquée par les Fintech qui cherchent à capter leurs clients grâce à de nouveaux modes de consommation. Tous les domaines d’activité de la banque sont concernés, des services financiers en ligne à la gestion des finances personnelles, en passant par le paiement mobile, le trading forex en ligne et le transfert de fonds.
La Fintech européenne est très morcelée
En Europe, l’écosystème des Fintech est très disparate au niveau des réglementations. Au sein d’un même État membre les sociétés peuvent être soumises à une réglementation très différente. Cela n’a pas échappé à l'Autorité bancaire européenne (EBA) qui a dressé un état de lieux de cette industrie, résultat, 47% des Fintech sont soumises à une régulation européenne, 14% dépendent d’une régulation nationale, et 31% ne sont soumises à aucun régime.
De nouvelles réglementations européennes
La Commission européenne a tenu compte du rapport alarmant de l’EBA et formulé de nouvelles réglementations européennes pour les fintech qui seront appliquées dès 2018 afin de réglementer les acteurs qui se sont développés en marge de toute réglementation financière. D’après ces nouvelles lois, les fintech devront notamment abandonner leur technique de « web-scraping “ qui consiste à demander à leurs clients leurs codes d’accès. Elles devront à la place utiliser des plateformes spécialement conçues par les banques.
Les fintech font pression sur Bruxelles
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