Il y a le tactique et le stratégique. Ce distinguo est bien connu pour l’allocation d’actifs. L’analyse que nous faisons de l’évolution actuelle de la sphère réelle et de la sphère financière nous incite à être investi en actions : notre allocation stratégique est structurellement favorable aux actions. Ce conseil doit être évidement modulé selon le passif (les engagements et objectifs) de l’investisseur final, qu’il soit institutionnel ou privé. En revanche, sur le plan tactique, nous croyons toujours très probable, et en quelque sorte nécessaire, une correction de plus de 10% qui d’ailleurs ne remettrait pas en cause la tendance haussière.
En ce qui concerne le choix de titres, nous avons décidé d’appliquer en quelque sorte le même distingo entre le long terme et le court terme, entre le stratégique et le tactique. Nous allons désormais proposer un portefeuille de détention longue, correspondant ainsi à l’allocation stratégique (stable dans le temps), et un portefeuille d’arbitrage, qui correspond à l’allocation tactique (objet de modifications plus fréquentes). Le portefeuille de détention longue fait le constat de la surperformance à long terme des actions les moins risquées. Ce sont aussi des actions « de qualité », qui ont le profil fondamental le plus sûr. Fidèles à notre approche quantitative, nous avons traité en amont toutes les données disponibles, historiques comme prévisionnelles, sur l’univers des 300 sociétés de l’indice Eurostoxx. Nous avons construit une note de risque fondamental, qui intègre la volatilité historique des performances fondamentales (le passé), la structure financière (le présent) et le risque de prévision (le futur).
La combinaison de ces trois notes constitue le risque fondamental, que nous avons lettré de A (faible risque, qualité élevée), à E (risque le plus élevé, qualité la plus limitée), et chiffré de 1 à 10. Volontairement nous avons exclu toute référence à la vie boursière de l’action, et à la mesure de la volatilité de son cours. Pour mesurer le risque (la qualité) d’une entreprise, nous avons aussi déterminé son risque digital (sa qualité digitale). Cette nouvelle composante de la note de risque découle directement des travaux que nous menons avec notre partenaire SESAMM. La réputation digitale de l’entreprise est en effet devenue un facteur important de son développement et de ses performances financières. Nous avons donc calculé le sentiment digital de l’entreprise, qui est une mesure de la connotation positive ou négative des documents accessibles sur le Web, relatifs aux actualités, aux discussions et aux blogs. Cette mesure qualitative est réalisée en moyenne annuelle, que nous avons divisée par l’écart type de cette grandeur. Ainsi, l’indicateur de risque digital est constitué au numérateur par la moyenne du sentiment digital, et au dénominateur par son écart type. Comme pour le risque fondamental, nous avons affecté à chaque action une note A à E, et 1 à 10. Sur la base de cette notation fondamentale et digitale, nous avons déterminé un classement des actions les plus « sures », c’est-à-dire ayant la plus grande régularité de leurs performances financières historiques, la structure financière la plus robuste, la meilleure prévisibilité de leurs bénéfices prospectifs, et le meilleur indicateur de sentiment digital, c’est à dire dotées du sentiment digital moyen le plus élevé et le plus stable sur l’année écoulée. Ces actions ne présentent pas forcément la plus forte croissance, ne sont pas forcément sous-évaluées et n’ont pas été choisies selon une thématique particulière. Ce sont tout simplement les actions les plus sures de l’indice, celles que l’on peut détenir durablement et qui montrent historiquement une performance comparable ou légèrement supérieure au marché, mais une volatilité sensiblement plus faible. Pour compléter ce portefeuille de détention longue, nous proposerons aussi une liste de 10 actions constituant un portefeuille d’arbitrage. Ces 10 actions sont choisies selon notre méthodologie de la matrice, qui intègre désormais une dimension d’analyse du sentiment digital des entreprises. Nous croiserons les résultats de cette approche quantitative avec une sélection selon les thèmes qui nous semblent devoir produire la performance boursière en 2022. Il s’agit des actions en retard (y compris les bancaires), des actions favorisées par l’investissement en infrastructures, et des actions pétrolières (le pétrole est et va rester de plus en plus cher).
Nous présenterons les 10 actions de ce portefeuille de détention longue et les 10 actions du portefeuille d’arbitrage lors de notre présentation mensuelle du mardi 4 janvier 2022.
Investisseurs : Nous sommes sous pondérés au maximum pour un CAC 40 supérieur à 6 458 points.
Tendance sur les marchés de taux et de devises : Le taux des obligations d’Etat est stable.
Tendances récentes sur les matières premières : Les cours du pétrole et du cuivre ont peu varié récemment.
En ce qui concerne le choix de titres, nous avons décidé d’appliquer en quelque sorte le même distingo entre le long terme et le court terme, entre le stratégique et le tactique. Nous allons désormais proposer un portefeuille de détention longue, correspondant ainsi à l’allocation stratégique (stable dans le temps), et un portefeuille d’arbitrage, qui correspond à l’allocation tactique (objet de modifications plus fréquentes). Le portefeuille de détention longue fait le constat de la surperformance à long terme des actions les moins risquées. Ce sont aussi des actions « de qualité », qui ont le profil fondamental le plus sûr. Fidèles à notre approche quantitative, nous avons traité en amont toutes les données disponibles, historiques comme prévisionnelles, sur l’univers des 300 sociétés de l’indice Eurostoxx. Nous avons construit une note de risque fondamental, qui intègre la volatilité historique des performances fondamentales (le passé), la structure financière (le présent) et le risque de prévision (le futur).
La combinaison de ces trois notes constitue le risque fondamental, que nous avons lettré de A (faible risque, qualité élevée), à E (risque le plus élevé, qualité la plus limitée), et chiffré de 1 à 10. Volontairement nous avons exclu toute référence à la vie boursière de l’action, et à la mesure de la volatilité de son cours. Pour mesurer le risque (la qualité) d’une entreprise, nous avons aussi déterminé son risque digital (sa qualité digitale). Cette nouvelle composante de la note de risque découle directement des travaux que nous menons avec notre partenaire SESAMM. La réputation digitale de l’entreprise est en effet devenue un facteur important de son développement et de ses performances financières. Nous avons donc calculé le sentiment digital de l’entreprise, qui est une mesure de la connotation positive ou négative des documents accessibles sur le Web, relatifs aux actualités, aux discussions et aux blogs. Cette mesure qualitative est réalisée en moyenne annuelle, que nous avons divisée par l’écart type de cette grandeur. Ainsi, l’indicateur de risque digital est constitué au numérateur par la moyenne du sentiment digital, et au dénominateur par son écart type. Comme pour le risque fondamental, nous avons affecté à chaque action une note A à E, et 1 à 10. Sur la base de cette notation fondamentale et digitale, nous avons déterminé un classement des actions les plus « sures », c’est-à-dire ayant la plus grande régularité de leurs performances financières historiques, la structure financière la plus robuste, la meilleure prévisibilité de leurs bénéfices prospectifs, et le meilleur indicateur de sentiment digital, c’est à dire dotées du sentiment digital moyen le plus élevé et le plus stable sur l’année écoulée. Ces actions ne présentent pas forcément la plus forte croissance, ne sont pas forcément sous-évaluées et n’ont pas été choisies selon une thématique particulière. Ce sont tout simplement les actions les plus sures de l’indice, celles que l’on peut détenir durablement et qui montrent historiquement une performance comparable ou légèrement supérieure au marché, mais une volatilité sensiblement plus faible. Pour compléter ce portefeuille de détention longue, nous proposerons aussi une liste de 10 actions constituant un portefeuille d’arbitrage. Ces 10 actions sont choisies selon notre méthodologie de la matrice, qui intègre désormais une dimension d’analyse du sentiment digital des entreprises. Nous croiserons les résultats de cette approche quantitative avec une sélection selon les thèmes qui nous semblent devoir produire la performance boursière en 2022. Il s’agit des actions en retard (y compris les bancaires), des actions favorisées par l’investissement en infrastructures, et des actions pétrolières (le pétrole est et va rester de plus en plus cher).
Nous présenterons les 10 actions de ce portefeuille de détention longue et les 10 actions du portefeuille d’arbitrage lors de notre présentation mensuelle du mardi 4 janvier 2022.
Investisseurs : Nous sommes sous pondérés au maximum pour un CAC 40 supérieur à 6 458 points.
Tendance sur les marchés de taux et de devises : Le taux des obligations d’Etat est stable.
Tendances récentes sur les matières premières : Les cours du pétrole et du cuivre ont peu varié récemment.
Eric GALIEGUE
Analyste financier indépendant,
Président de VALQUANT EXPERTYSE SAS
Membre de l'AFITE
Enregistré à l' ORIAS sous le N° 11059738
7 rue Greffulhe
75 008 PARIS
01 42 93 23 68
06 82 84 78 61
eric.galiegue@valquant.fr
www.valquant.fr
Analyste financier indépendant,
Président de VALQUANT EXPERTYSE SAS
Membre de l'AFITE
Enregistré à l' ORIAS sous le N° 11059738
7 rue Greffulhe
75 008 PARIS
01 42 93 23 68
06 82 84 78 61
eric.galiegue@valquant.fr
www.valquant.fr
Autres articles
-
Reach Capital - Internship - Product Specialist Private Wealth Solutions - Paris
-
Reach Capital - Internship - Project Management Fundraising - Paris
-
Robinhood Crypto chouchoute un peu plus ses clients européens
-
Société Générale fait confiance à CLS pour ses transactions "Cross Currency Swap"
-
SumUp dépasse le milliard de transactions annuelles