Effet collatéral de la crise de la dette qui frappe la zone Euro depuis plusieurs années, la monnaie unique ne cesse de voir sa valeur chuter face au Dollar et à la Livre. La tendance, à l’œuvre depuis 2011, s'est accélérée ces derniers mois du fait de la crise grecque et de l'incertitude qu'elle a fait souffler sur les marchés.
Ce phénomène, qui pourrait profiter à l'économie européenne sur le long terme, peut s'expliquer par les doutes qui subsistent au sujet des actifs souverains dans la zone Euro mais aussi par l'ombre que fait peser la gestion de la dette en Grèce et dans d'autres pays comme l'Italie.
Elle tient également à l'accord implicite conclu il y a un an entre la BCE, la FED et la Banque du Japon, visant à booster le Dollar et faire baisser l'Euro. Cette manœuvre, insufflée par Jackson Hole, a pour but d'éviter une déflation européenne que redoutent plus que tout les Américains.
Toujours est-il qu'un Euro faible profite à des acteurs inattendus, au premier rang desquels les clubs de football anglais. Ceux-là ont tout intérêt à investir les marchés européens pour attirer à moindre frais les cracks du ballon rond. Mieux, en rapatriant outre-Manche les superstars vendues il y a quelques années hors de leurs frontières, les clubs de Premier League pourraient faire des bénéfices sur la seule conversion Euro/Livre.
Ce phénomène, qui pourrait profiter à l'économie européenne sur le long terme, peut s'expliquer par les doutes qui subsistent au sujet des actifs souverains dans la zone Euro mais aussi par l'ombre que fait peser la gestion de la dette en Grèce et dans d'autres pays comme l'Italie.
Elle tient également à l'accord implicite conclu il y a un an entre la BCE, la FED et la Banque du Japon, visant à booster le Dollar et faire baisser l'Euro. Cette manœuvre, insufflée par Jackson Hole, a pour but d'éviter une déflation européenne que redoutent plus que tout les Américains.
Toujours est-il qu'un Euro faible profite à des acteurs inattendus, au premier rang desquels les clubs de football anglais. Ceux-là ont tout intérêt à investir les marchés européens pour attirer à moindre frais les cracks du ballon rond. Mieux, en rapatriant outre-Manche les superstars vendues il y a quelques années hors de leurs frontières, les clubs de Premier League pourraient faire des bénéfices sur la seule conversion Euro/Livre.
Pour saisir la belle opportunité qui s'offre aux Anglais, les chiffres parlent d'eux-même. En mars 2013, 1 £ s'échangeait à 1,15 €. Depuis, la crise grecque est passée par là et l'Euro a chuté de manière spectaculaire, si bien que la livre s'échange désormais à 1,42 €.
Si l'Europe a échappé au « Grexit » qui aurait conduit à un affolement des marchés et peut-être à une chute encore plus vertigineuse de la monnaie unique, il n'en reste pas moins que l'écart n'a jamais été tel entre les deux monnaies et que la tendance ne semble pas prête de s'inverser de manière significative.
Le moment est donc venu pour les cadors de Premier League de profiter de la conjoncture économique et de faire leurs soldes à l'intérieur de la zone Euro. On pense tout particulièrement à un joueur comme Gareth Bale, vendu par Tottenham au Réal Madrid en 2013 pour un montant record avoisinant les 100 M€, soit 86 M£ à l'époque. En rapatriant aujourd'hui le Gallois pour un même montant, les Hotspurs ne débourseraient « que » 70 M£, réalisant un bénéfice net de 16 M£.
La situation en va de même pour Luis Suarez, passé de Liverpool au FC Barcelone la saison dernière. La livre ayant pris 15 % face à l'Euro en un an à peine, la transaction semble plus qu'alléchante. Pas sûr en revanche que Suarez ne daigne rejoindre des Reds qui peinent à retrouver leur lustre d'antan...
Et évidemment, comment ne pas songer à Cristiano Ronaldo ? Parti rejoindre le Réal Madrid en provenance de Manchester United en 2009, son retour constituerait une opération financière des plus intéressante pour les Mancuniens.
Les Anglais ont donc tout intérêt de profiter d'un Euro faible pour prospecter sur les marchés étrangers. Ils risquent toutefois de se heurter à quelques difficultés : avec les droits TV faramineux dont les Britanniques bénéficient depuis peu, l'Europe du football sait pertinemment que l'argent coule à flot de l'autre côté de la Manche. Les clubs vendeurs ne se privent d'ailleurs pas de pratiquer deux tarifs : un pour les Anglais et un pour les autres. Pas facile d'être riche !
Si l'Europe a échappé au « Grexit » qui aurait conduit à un affolement des marchés et peut-être à une chute encore plus vertigineuse de la monnaie unique, il n'en reste pas moins que l'écart n'a jamais été tel entre les deux monnaies et que la tendance ne semble pas prête de s'inverser de manière significative.
Le moment est donc venu pour les cadors de Premier League de profiter de la conjoncture économique et de faire leurs soldes à l'intérieur de la zone Euro. On pense tout particulièrement à un joueur comme Gareth Bale, vendu par Tottenham au Réal Madrid en 2013 pour un montant record avoisinant les 100 M€, soit 86 M£ à l'époque. En rapatriant aujourd'hui le Gallois pour un même montant, les Hotspurs ne débourseraient « que » 70 M£, réalisant un bénéfice net de 16 M£.
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