Complémentaire santé & la taxe covid, quelles conséquences pour les entreprises ?
Le gouvernement a renoncé à augmenter le montant de la contribution exceptionnelle prélevée sur les complémentaires santé pour financer la Sécurité sociale en période de crise sanitaire. Constestée par les assureurs, cette contribution exceptionnelle avait été mise en place au nom de la baisse des remboursements de soins enregistrée l'an dernier sur fond de confinements et d’un renoncement important aux soins. Cependant le rattrapage des soins a commencé.
Quelle est la contrepartie pour les mutuelles et par ricochet les entreprises ?
L’état a collecté 1,5 Mds pour compenser le déséquilibre des comptes de la sécurité sociale qui ont subi un fort impact durant la crise du Covid (test, vaccins, réanimation, arrêt de travail…). Il projetait donc de récolter 500 M€ supplémentaires auprès des organismes complémentaires d’assurance maladie (OCAM).
Sous la pression des représentants des OCAM, l’état est revenu sur sa décision.
Il attend en échange que les économies réalisées soit restituées aux assurés par une stabilisation des cotisations.
Les OCAM ont par ailleurs mis en avant leur forte mobilisation durant la crise au travers d’un fond exceptionnel de 2,6 Mds d’euros pour venir en aide aux entreprises et aux particuliers.
Les entreprises doivent-elles se préparer en 2022 pour préparer une forte augmentation sur 2023 ?
Selon Philippe Mixe, président de la FNIM (Fédération Nationale Indépendante des Mutuelles), il faut s'attendre à une hausse "brutale et inédite" des cotisations santé, pouvant aller jusqu'à 10% avec une moyenne de 5% contre 3% en janvier 2021.
Cette moyenne de 10% concerne essentiellement les contrats à l’équilibre avec un compte de résultat positif.
La situation est plus préoccupante encore pour les contrats en déficit (consommations supérieures aux cotisations).
On constate une forte hausse des dépenses de santé entre 2020 et 2021 ce qui vient justifier cette flambée des cotisations, ce phénomène a également eu une incidence sur les comptes de la sécurité sociale.
Les OCAM accusent donc un déficit de 900 millions d’euros dû à une recrudescence des soins qui ont couté au total 1,5Mds d’Euros contre seulement 500 millions d’euros de cotisations encaissées sur les 6 premiers mois de l’année.
La réforme du 100% santé a eu un fort impact alors qu’elle ne devait initialement pas peser sur les comptes des OCAM.
En effet, les projections prévoyaient un équilibre des dépenses avec d’une part les postes audioprothèse et dentaire en hausse et d’autre part les économies réalisées sur l’optique.
Comment les mutuelles peuvent-elles accompagner au mieux les entrepreneurs ?
Avec la crise que nous vivons, les clients en attendent plus des assureurs : plus de clarté, plus de transparence, plus d’accompagnement, plus d’humain.
Certains l’ont bien compris et promettent à leurs clients un panel de services inédits avec plus ou moins de conviction et de moyens sur le terrain.
Ce qui est certain c’est que nous allons vivre une vraie transformation des rapports assureurs/clients.
Avec le projet de la « grande sécu » porté par le ministre de la santé Olivier Véran, qui vise à réduire le champ d’action des OCAM au profit de la sécurité sociale, les assureurs doivent innover et s’investir plus afin de se différencier.
Chez Wizyoo Courtage nous avons pris le parti de proposer à nos clients une vision du marché de l’assurance responsable et durable.
Le gouvernement a renoncé à augmenter le montant de la contribution exceptionnelle prélevée sur les complémentaires santé pour financer la Sécurité sociale en période de crise sanitaire. Constestée par les assureurs, cette contribution exceptionnelle avait été mise en place au nom de la baisse des remboursements de soins enregistrée l'an dernier sur fond de confinements et d’un renoncement important aux soins. Cependant le rattrapage des soins a commencé.
Quelle est la contrepartie pour les mutuelles et par ricochet les entreprises ?
L’état a collecté 1,5 Mds pour compenser le déséquilibre des comptes de la sécurité sociale qui ont subi un fort impact durant la crise du Covid (test, vaccins, réanimation, arrêt de travail…). Il projetait donc de récolter 500 M€ supplémentaires auprès des organismes complémentaires d’assurance maladie (OCAM).
Sous la pression des représentants des OCAM, l’état est revenu sur sa décision.
Il attend en échange que les économies réalisées soit restituées aux assurés par une stabilisation des cotisations.
Les OCAM ont par ailleurs mis en avant leur forte mobilisation durant la crise au travers d’un fond exceptionnel de 2,6 Mds d’euros pour venir en aide aux entreprises et aux particuliers.
Les entreprises doivent-elles se préparer en 2022 pour préparer une forte augmentation sur 2023 ?
Selon Philippe Mixe, président de la FNIM (Fédération Nationale Indépendante des Mutuelles), il faut s'attendre à une hausse "brutale et inédite" des cotisations santé, pouvant aller jusqu'à 10% avec une moyenne de 5% contre 3% en janvier 2021.
Cette moyenne de 10% concerne essentiellement les contrats à l’équilibre avec un compte de résultat positif.
La situation est plus préoccupante encore pour les contrats en déficit (consommations supérieures aux cotisations).
On constate une forte hausse des dépenses de santé entre 2020 et 2021 ce qui vient justifier cette flambée des cotisations, ce phénomène a également eu une incidence sur les comptes de la sécurité sociale.
Les OCAM accusent donc un déficit de 900 millions d’euros dû à une recrudescence des soins qui ont couté au total 1,5Mds d’Euros contre seulement 500 millions d’euros de cotisations encaissées sur les 6 premiers mois de l’année.
La réforme du 100% santé a eu un fort impact alors qu’elle ne devait initialement pas peser sur les comptes des OCAM.
En effet, les projections prévoyaient un équilibre des dépenses avec d’une part les postes audioprothèse et dentaire en hausse et d’autre part les économies réalisées sur l’optique.
Comment les mutuelles peuvent-elles accompagner au mieux les entrepreneurs ?
Avec la crise que nous vivons, les clients en attendent plus des assureurs : plus de clarté, plus de transparence, plus d’accompagnement, plus d’humain.
Certains l’ont bien compris et promettent à leurs clients un panel de services inédits avec plus ou moins de conviction et de moyens sur le terrain.
Ce qui est certain c’est que nous allons vivre une vraie transformation des rapports assureurs/clients.
Avec le projet de la « grande sécu » porté par le ministre de la santé Olivier Véran, qui vise à réduire le champ d’action des OCAM au profit de la sécurité sociale, les assureurs doivent innover et s’investir plus afin de se différencier.
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