Près de deux ans après la création par l’ONU des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD), PwC publie un rapport sur l’engagement des entreprises face à ces enjeux cruciaux. Il analyse comment près de 500 entreprises dans 17 pays communiquent sur les actions qu'elles mènent en matière d’ODD, mais aussi quels sont leurs objectifs prioritaires et comment elles en rendent compte publiquement. Si les entreprises se sont largement saisies des ODD, la formalisation d’engagements concrets est encore un domaine de progrès. Les entreprises qui ont défini des objectifs prioritaires semblent être les plus matures en matière de reporting RSE. Grâce à un environnement règlementaire mature et à une solide culture RSE, les entreprises françaises sont en pointe sur le reporting des ODD au niveau européen.
La montée en puissance des ODD au sein des entreprises
Lancés en janvier 2016, les ODD ont été élaborés pour aider à accélérer l’éradication de toutes les formes de pauvreté, lutter contre les inégalités et le changement climatique. Le soutien de l’ensemble des pays membres des Nations Unies aux 17 ODD traduit l’évolution significative du concept de responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
Cette étude sur l’engagement des entreprises sur les ODD complète le guide "Navigating the SDGs: a business guide to engaging with the UN Global Goals" publié précédemment par PwC. Elle confirme le changement de paradigme auquel nous assistons.
En effet, on assiste clairement aujourd’hui à un questionnement du rôle de l’entreprise. Le débat français sur l’évolution de l’objet social en est une parfaite illustration. La RSE d’aujourd’hui (RSE 2.0 selon l’analyse de PwC) est appelée à devenir plus ouverte vers des enjeux qui dépassent les frontières strictes des Etats et des entreprises et qui nécessiteront l’alliance des deux pour être traités efficacement. La RSE 3.0 sera ce stade ultérieur de l’entreprise de demain, et les ODD sont le langage de cette RSE 3.0.
Selon notre étude, les entreprises vont dans ce sens : elles sont clairement engagées et reconnaissent la pertinence des ODD pour orienter leur stratégie. Ainsi, 62% des entreprises interrogées estiment que les ODD sont suffisamment importants pour être mentionnés dans leur reporting.
La prise en compte concrète et opérationnelle de ces 17 objectifs et de leurs 169 cibles au cœur de la stratégie d’entreprise représente un chantier important et de long terme. Beaucoup d’entreprises n’en sont qu’au début de leur appropriation des Objectifs de Développement Durable. : 63% des entreprises en sont, soit à un premier stade de manifestation d’intérêt, soit n’ont pas encore pris en compte formellement les ODD dans leur reporting.
« Il est de plus en plus évident que les préoccupations sociétales sont autant l’affaire des entreprises que des Etats. L’appropriation des ODD par les entreprises incarne bien leur volonté d’être des acteurs engagés au-delà de leur champ de responsabilité traditionnel. Il s’agit pour les entreprises de dépasser la seule sphère économique pour prendre, voire reprendre, leur place au sein de la société. L’engagement des entreprises est aujourd’hui incontournable face à la taille des enjeux auxquels nous faisons face, et ce sont bien elles qui seront des acteurs majeurs du changement », précise Sylvain Lambert, associé en charge du département développement durable chez PwC.
Les entreprises sélectionnent leurs ODD en fonction de leur activité
37% des entreprises ont ciblés des objectifs afin d’en rendre compte dans leur reporting.
Les entreprises sélectionnent en priorité les objectifs qu’elles estiment être les plus matériels par rapport à leur activité :
- L’objectif le plus souvent mentionné concerne les mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques (ODD13) : 79% des entreprises ayant identifié des ODD prioritaires ont systématiquement retenu ce treizième ODD.
- Les deux autres objectifs les plus souvent mentionnés sont le 8ème (Travail décent et croissance économique), et le 12ème (Consommation et production responsables)
- Beaucoup des indicateurs faisant référence à ces objectifs sont d’ores et déjà inscrits dans le reporting des entreprises
- Le 14ème objectif (Vie aquatique) est le moins retenu par les entreprises, avec seulement 18% d’entre elles l’ayant sélectionné comme une priorité.
« La prise en compte de ces ODD illustre parfaitement les préoccupations des entreprises aujourd’hui en matière de RSE. La médiatisation très forte et le poids des enjeux climatiques expliquent naturellement leur « succès » en matière d’ODD. La publication récente du rapport du HLEG (High Level Expert Group) fera peut-être évoluer les choses en mettant en avant d’autres thématiques toutes aussi importantes que le changement climatique », explique Emilie Bobin, Directrice au sein du département développement durable chez PwC
Comment rendre compte des ODD ?
La façon de rendre compte de façon concrète et opérationnelle de sa contribution aux Objectif de Développement Durable est une question centrale. A ce jour, l’étude montre que bien souvent les objectifs pris par les entreprises restent généraux et peu quantifiés : en effet, 28% des entreprises ont mis en place des objectifs quantifiables.
C’est totalement en ligne avec le niveau actuel de maturité du reporting ODD. Il est clair que des métriques pertinentes et robustes seront nécessaires. Les réglementations existantes et les futurs travaux des Nations Unies et de la Global Reporting Initiative (GRI) permettront de disposer de référentiels adaptés.
S’il est encore trop tôt pour dégager des tendances fortes, l’étude montre que :
- Les émissions de gaz à effet de serre, la représentativité des femmes dans les postes de direction et l’efficacité énergétique sont les trois domaines les mieux représentés dans le reporting ODD en termes de qualité
- Les entreprises ayant sélectionné des ODD prioritaires ont en général un reporting de plus grande qualité que celles ne l’ayant pas fait
- En moyenne, les entreprises ayant retenu des priorités ont un reporting basé sur des métriques et des objectifs quantifiés, dépassant les simples engagements.
Les ODD, instruments au service du lien entre l’entreprise et la société civile
Il semble de plus en plus évident que les préoccupations sociétales globales soient autant l’affaire des Etats que des entreprises. C’est une voie qui a été ouverte par le Pacte Mondial des Nations Unies il y a près de 20 ans.
Compte-tenu de l’importance et de l’influence croissante des attentes de la société civile envers les entreprises, la question de l’écart de perception sur les ODD va se poser.
Les priorités les moins identifiées par les entreprises, à savoir, l’objectif Zéro Faim (ODD2) et Zéro pauvreté (ODD 1) sont les deux ODD les plus plébiscités par les citoyens.
Au-delà des priorités identifiées par les entreprises, il est important que leur analyse puisse couvrir la totalité des 17 ODD en particulier à cause de cet écart de perception. D’autant que l’accélération de l’action politique, et donc de la réglementation, dans le champ du développement durable est forte ces 5 dernières années. Les préoccupations des citoyens peuvent donc rapidement faire l’objet de réglementations.
« L’écart de perception entre le reporting ODD des entreprises et les attentes des citoyens illustre clairement les différences entre une vision risques et impacts sur le business à court/moyen terme et une vision sociétale plus large, telle que souvent portée par les ONGs. Le fondement même de l’approche ODD contribuera fortement à rapprocher ces deux visions dans un intérêt global citoyen, mais aussi économique. Car l’acceptation des entreprises par les citoyens dans les années à venir passera par ce type d’évolution » précise Emilie Bobin.
La France, plus mature que l’ensemble des pays européens en matière de reporting sur les ODD
Les exigences réglementaires françaises en matière de reporting sur le développement durable ont permis aux entreprises tricolores de prendre une avance significative sur ce sujet.
En effet, dès 2002 la France a introduit une obligation de reporting, renforcée par la loi Grenelle 2 en 2012.
De plus, la transposition de la Directive Européenne sur la transparence extra-financière en 2017 et l’article 173 de la loi de Transition Energétique en 2015, dont une partie vise spécifiquement le monde des investisseurs, ont complété le dispositif.
Les entreprises françaises identifient ainsi trois ODD prioritaires :
- Le réchauffement climatique (ODD 13)
- La consommation et la production responsables
- Le travail décent et la croissance économique (ODD8).
La France s’aligne donc sur les ODD prioritaires retenus au niveau mondial par les entreprises.
Méthodologie de l’étude
L’étude a été menée de juillet à septembre 2017 auprès de 470 entreprises issues de 17 pays. La perception de l’opinion publique a été mesurée grâce à un échantillon de 2500 personnes.
Télécharger ci-dessous l'étude SDG Reporting Challenge (PDF 40 pages en anglais).
La montée en puissance des ODD au sein des entreprises
Lancés en janvier 2016, les ODD ont été élaborés pour aider à accélérer l’éradication de toutes les formes de pauvreté, lutter contre les inégalités et le changement climatique. Le soutien de l’ensemble des pays membres des Nations Unies aux 17 ODD traduit l’évolution significative du concept de responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
Cette étude sur l’engagement des entreprises sur les ODD complète le guide "Navigating the SDGs: a business guide to engaging with the UN Global Goals" publié précédemment par PwC. Elle confirme le changement de paradigme auquel nous assistons.
En effet, on assiste clairement aujourd’hui à un questionnement du rôle de l’entreprise. Le débat français sur l’évolution de l’objet social en est une parfaite illustration. La RSE d’aujourd’hui (RSE 2.0 selon l’analyse de PwC) est appelée à devenir plus ouverte vers des enjeux qui dépassent les frontières strictes des Etats et des entreprises et qui nécessiteront l’alliance des deux pour être traités efficacement. La RSE 3.0 sera ce stade ultérieur de l’entreprise de demain, et les ODD sont le langage de cette RSE 3.0.
Selon notre étude, les entreprises vont dans ce sens : elles sont clairement engagées et reconnaissent la pertinence des ODD pour orienter leur stratégie. Ainsi, 62% des entreprises interrogées estiment que les ODD sont suffisamment importants pour être mentionnés dans leur reporting.
La prise en compte concrète et opérationnelle de ces 17 objectifs et de leurs 169 cibles au cœur de la stratégie d’entreprise représente un chantier important et de long terme. Beaucoup d’entreprises n’en sont qu’au début de leur appropriation des Objectifs de Développement Durable. : 63% des entreprises en sont, soit à un premier stade de manifestation d’intérêt, soit n’ont pas encore pris en compte formellement les ODD dans leur reporting.
« Il est de plus en plus évident que les préoccupations sociétales sont autant l’affaire des entreprises que des Etats. L’appropriation des ODD par les entreprises incarne bien leur volonté d’être des acteurs engagés au-delà de leur champ de responsabilité traditionnel. Il s’agit pour les entreprises de dépasser la seule sphère économique pour prendre, voire reprendre, leur place au sein de la société. L’engagement des entreprises est aujourd’hui incontournable face à la taille des enjeux auxquels nous faisons face, et ce sont bien elles qui seront des acteurs majeurs du changement », précise Sylvain Lambert, associé en charge du département développement durable chez PwC.
Les entreprises sélectionnent leurs ODD en fonction de leur activité
37% des entreprises ont ciblés des objectifs afin d’en rendre compte dans leur reporting.
Les entreprises sélectionnent en priorité les objectifs qu’elles estiment être les plus matériels par rapport à leur activité :
- L’objectif le plus souvent mentionné concerne les mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques (ODD13) : 79% des entreprises ayant identifié des ODD prioritaires ont systématiquement retenu ce treizième ODD.
- Les deux autres objectifs les plus souvent mentionnés sont le 8ème (Travail décent et croissance économique), et le 12ème (Consommation et production responsables)
- Beaucoup des indicateurs faisant référence à ces objectifs sont d’ores et déjà inscrits dans le reporting des entreprises
- Le 14ème objectif (Vie aquatique) est le moins retenu par les entreprises, avec seulement 18% d’entre elles l’ayant sélectionné comme une priorité.
« La prise en compte de ces ODD illustre parfaitement les préoccupations des entreprises aujourd’hui en matière de RSE. La médiatisation très forte et le poids des enjeux climatiques expliquent naturellement leur « succès » en matière d’ODD. La publication récente du rapport du HLEG (High Level Expert Group) fera peut-être évoluer les choses en mettant en avant d’autres thématiques toutes aussi importantes que le changement climatique », explique Emilie Bobin, Directrice au sein du département développement durable chez PwC
Comment rendre compte des ODD ?
La façon de rendre compte de façon concrète et opérationnelle de sa contribution aux Objectif de Développement Durable est une question centrale. A ce jour, l’étude montre que bien souvent les objectifs pris par les entreprises restent généraux et peu quantifiés : en effet, 28% des entreprises ont mis en place des objectifs quantifiables.
C’est totalement en ligne avec le niveau actuel de maturité du reporting ODD. Il est clair que des métriques pertinentes et robustes seront nécessaires. Les réglementations existantes et les futurs travaux des Nations Unies et de la Global Reporting Initiative (GRI) permettront de disposer de référentiels adaptés.
S’il est encore trop tôt pour dégager des tendances fortes, l’étude montre que :
- Les émissions de gaz à effet de serre, la représentativité des femmes dans les postes de direction et l’efficacité énergétique sont les trois domaines les mieux représentés dans le reporting ODD en termes de qualité
- Les entreprises ayant sélectionné des ODD prioritaires ont en général un reporting de plus grande qualité que celles ne l’ayant pas fait
- En moyenne, les entreprises ayant retenu des priorités ont un reporting basé sur des métriques et des objectifs quantifiés, dépassant les simples engagements.
Les ODD, instruments au service du lien entre l’entreprise et la société civile
Il semble de plus en plus évident que les préoccupations sociétales globales soient autant l’affaire des Etats que des entreprises. C’est une voie qui a été ouverte par le Pacte Mondial des Nations Unies il y a près de 20 ans.
Compte-tenu de l’importance et de l’influence croissante des attentes de la société civile envers les entreprises, la question de l’écart de perception sur les ODD va se poser.
Les priorités les moins identifiées par les entreprises, à savoir, l’objectif Zéro Faim (ODD2) et Zéro pauvreté (ODD 1) sont les deux ODD les plus plébiscités par les citoyens.
Au-delà des priorités identifiées par les entreprises, il est important que leur analyse puisse couvrir la totalité des 17 ODD en particulier à cause de cet écart de perception. D’autant que l’accélération de l’action politique, et donc de la réglementation, dans le champ du développement durable est forte ces 5 dernières années. Les préoccupations des citoyens peuvent donc rapidement faire l’objet de réglementations.
« L’écart de perception entre le reporting ODD des entreprises et les attentes des citoyens illustre clairement les différences entre une vision risques et impacts sur le business à court/moyen terme et une vision sociétale plus large, telle que souvent portée par les ONGs. Le fondement même de l’approche ODD contribuera fortement à rapprocher ces deux visions dans un intérêt global citoyen, mais aussi économique. Car l’acceptation des entreprises par les citoyens dans les années à venir passera par ce type d’évolution » précise Emilie Bobin.
La France, plus mature que l’ensemble des pays européens en matière de reporting sur les ODD
Les exigences réglementaires françaises en matière de reporting sur le développement durable ont permis aux entreprises tricolores de prendre une avance significative sur ce sujet.
En effet, dès 2002 la France a introduit une obligation de reporting, renforcée par la loi Grenelle 2 en 2012.
De plus, la transposition de la Directive Européenne sur la transparence extra-financière en 2017 et l’article 173 de la loi de Transition Energétique en 2015, dont une partie vise spécifiquement le monde des investisseurs, ont complété le dispositif.
Les entreprises françaises identifient ainsi trois ODD prioritaires :
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La France s’aligne donc sur les ODD prioritaires retenus au niveau mondial par les entreprises.
Méthodologie de l’étude
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Laurent Leloup
Fondateur & directeur des publications Finyear & Blockchain Daily News,
Auteur de "Blockchain, la révolution de la confiance"
CEO Chaineum (ICO Advisor, ICO Organizer)
Membre d'honneur du Cercle TURGOT.
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