- L'Allemagne disparaît du top 10
- Les valeurs pharmaceutiques et les télécoms en hausse
- Les valeurs automobiles et chimiques en baisse
La majorité des géants d’Europe continentale d’il y a 20 ans a reculé en capitalisation boursière, faisant place à de nouveaux entrants, selon une étude conduite par Fidelity International.
En 1985, les gouvernements européens parvenaient à un accord en vue de créer un marché unique pour les biens et services, suivi l’année suivante de l’Acte Unique. 20 ans plus tard, on constate un changement radical dans le classement des plus grandes entreprises d’Europe continentale.
En utilisant le MSCI Europe hors UK comme baromètre de ce changement au sein des top 10 européens, cette recherche révèle deux changements majeurs : la disparition de la domination allemande et l’émergence de nouveaux secteurs d’activité.
En octobre 1985, l’Allemagne comptait 7 entreprises parmi les 10 plus grandes capitalisations d’Europe continentale avec par exemple Daimler-Benz en seconde position derrière Royal Dutch Shell. Aujourd’hui, il n’y a aucune entreprise allemande
dans le top 10 d’Europe continentale.
Cette année, le groupe des top 10 européens ne compte pas moins de 4 entreprises suisses, 2 françaises et 2 espagnoles, 1 italienne et 1 finlandaise. La première entreprise allemande, le groupe Siemens, se situe en 11ème position alors qu’elle était en 3ème position il y a 20 ans.
Très peu d’entreprises ont réussi à se maintenir parmi le top 10. Royal Dutch Shell serait restée la première capitalisation boursière européenne si elle n’avait pas décidé d’être uniquement cotée à Londres. La seule « survivante » est UBS, le géant bancaire suisse, qui était 6ème en 1985 et qui est 5ème aujourd’hui.
Quelques entreprises ont clairement baissé en capitalisation boursière. Daimler Benz est maintenant en 21ème position malgré sa fusion avec l’américain Chrysler. La plus grande baisse en capitalisation boursière est Bayer qui est passé de la 8ème position à la 43ème. L’allemand Hoechst qui a été « incorporé » par le français Sanofi-Aventis est aujourd’hui en 6ème position dans le MSCI Europe ex-UK.
Quelques entreprises européennes qui sont aujourd’hui en tête de l’indice apparaissaient à peine dans le « radar screen » des investisseurs européens en 1985.
Le français Total, aujourd’hui première capitalisation boursière européenne avec 147 Milliards d’Euros est apparu il y a 20 ans dans le top 100 avec une capitalisation boursière de 844 Millions $ qui le plaçait en 88ème position.
Nokia a aussi bénéficié d’une montée en puissance spectaculaire en se situant aujourd’hui à la 9ème place. En 1985, le MSCI Europe ex-UK ne comptait aucune entreprise finlandaise : aujourd’hui, Nokia compte pour presque 50% de la capitalisation finlandaise.
Au niveau des secteurs, les automobiles, les entreprises d’ingénierie et les assurances ont particulièrement régressé, de même que les chimiques : trois valeurs chimiques allemandes – Bayer, BASF et Hoechst, figuraient tous trois dans le top 10 il y a 20 ans. Il n’en figure aucune aujourd’hui.
Les gagnants sont les valeurs pharmaceutiques : c’est le secteur le plus représenté parmi les champions, avec 3 valeurs dans le top 10 (Novartis, Roche et Sanofi- Aventis).
Les valeurs de télécommunication se sont également hissées dans le classement : Telefonica et Nokia figurent parmi les top 10.
Source : Europe
- Les valeurs pharmaceutiques et les télécoms en hausse
- Les valeurs automobiles et chimiques en baisse
La majorité des géants d’Europe continentale d’il y a 20 ans a reculé en capitalisation boursière, faisant place à de nouveaux entrants, selon une étude conduite par Fidelity International.
En 1985, les gouvernements européens parvenaient à un accord en vue de créer un marché unique pour les biens et services, suivi l’année suivante de l’Acte Unique. 20 ans plus tard, on constate un changement radical dans le classement des plus grandes entreprises d’Europe continentale.
En utilisant le MSCI Europe hors UK comme baromètre de ce changement au sein des top 10 européens, cette recherche révèle deux changements majeurs : la disparition de la domination allemande et l’émergence de nouveaux secteurs d’activité.
En octobre 1985, l’Allemagne comptait 7 entreprises parmi les 10 plus grandes capitalisations d’Europe continentale avec par exemple Daimler-Benz en seconde position derrière Royal Dutch Shell. Aujourd’hui, il n’y a aucune entreprise allemande
dans le top 10 d’Europe continentale.
Cette année, le groupe des top 10 européens ne compte pas moins de 4 entreprises suisses, 2 françaises et 2 espagnoles, 1 italienne et 1 finlandaise. La première entreprise allemande, le groupe Siemens, se situe en 11ème position alors qu’elle était en 3ème position il y a 20 ans.
Très peu d’entreprises ont réussi à se maintenir parmi le top 10. Royal Dutch Shell serait restée la première capitalisation boursière européenne si elle n’avait pas décidé d’être uniquement cotée à Londres. La seule « survivante » est UBS, le géant bancaire suisse, qui était 6ème en 1985 et qui est 5ème aujourd’hui.
Quelques entreprises ont clairement baissé en capitalisation boursière. Daimler Benz est maintenant en 21ème position malgré sa fusion avec l’américain Chrysler. La plus grande baisse en capitalisation boursière est Bayer qui est passé de la 8ème position à la 43ème. L’allemand Hoechst qui a été « incorporé » par le français Sanofi-Aventis est aujourd’hui en 6ème position dans le MSCI Europe ex-UK.
Quelques entreprises européennes qui sont aujourd’hui en tête de l’indice apparaissaient à peine dans le « radar screen » des investisseurs européens en 1985.
Le français Total, aujourd’hui première capitalisation boursière européenne avec 147 Milliards d’Euros est apparu il y a 20 ans dans le top 100 avec une capitalisation boursière de 844 Millions $ qui le plaçait en 88ème position.
Nokia a aussi bénéficié d’une montée en puissance spectaculaire en se situant aujourd’hui à la 9ème place. En 1985, le MSCI Europe ex-UK ne comptait aucune entreprise finlandaise : aujourd’hui, Nokia compte pour presque 50% de la capitalisation finlandaise.
Au niveau des secteurs, les automobiles, les entreprises d’ingénierie et les assurances ont particulièrement régressé, de même que les chimiques : trois valeurs chimiques allemandes – Bayer, BASF et Hoechst, figuraient tous trois dans le top 10 il y a 20 ans. Il n’en figure aucune aujourd’hui.
Les gagnants sont les valeurs pharmaceutiques : c’est le secteur le plus représenté parmi les champions, avec 3 valeurs dans le top 10 (Novartis, Roche et Sanofi- Aventis).
Les valeurs de télécommunication se sont également hissées dans le classement : Telefonica et Nokia figurent parmi les top 10.
Source : Europe