En effet, par souci d’harmonisation européenne, l'office statistique Eurostat a demandé à la France d'intégrer une partie de la dette de la SNCF. Il s’agit en fait d’une dette qui était logée depuis 1991 dans le Service annexe d'amortissement de la dette (SAAD) et qui est désormais requalifiée en dette publique.
Le pire réside dans le fait que, malgré cette révision statistique, la dette publique affichée par l’INSEE et Eurostat est encore très loin de la véritable dette publique hexagonale. En effet, pour être véritablement exacte, cette dernière devrait intégrer le paiement des retraites des fonctionnaires. C’est notamment la norme comptable qui prévaut outre-Atlantique. Elle se monterait alors dès aujourd’hui à 114 % du PIB pour certainement atteindre les 135 % d’ici 2015.
A l’évidence, dans l’Hexagone, que ce soit en matière de croissance, de déficit et de dette publique, il n’y a que la vérité qui blesse…

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