La transition numérique est souvent envisagée en termes d’outils, là où elle doit d’abord être une évolution majeure des comportements et la culture d’entreprise. En témoigne la profonde transformation de la relation client depuis l’introduction des moyens de communication numérique : le fait majeur à retenir est moins que l’accès aux services et à l’information est devenu plus simple et plus intuitif grâce aux technologies, que cet appétit presque sans fin des clients pour tout ce qui leur permet un gain de temps ou d’efforts.
Après une période d’euphorie marquée par la mise en œuvre et la généralisation des outils numériques, nombre d’entreprises donnent aujourd’hui le sentiment de ne plus pouvoir faire face à cette attente d’innovation continue. Elles se sentent plus proches que jamais d’atteindre leurs limites. La première explication tient bien sûr à la complexité croissante des problématiques posées. Les grands progrès d’hier, comme la possibilité d’envoyer un email au lieu d’un courrier pour contacter le service client, sont aujourd’hui regardés comme appartenant à un passé presque lointain. Hier, la seule mise en œuvre d’une nouvelle technologie pouvait constituer un facteur presque mécanique d’accélération du business ou de différenciation face à la concurrence. Il en va tout autrement aujourd’hui : l’innovation ne réside plus toute entière dans l’introduction de nouvelles technologies mais aussi dans l’art de les combiner entre elles et de les adapter aux usages. En d’autres termes, l’intelligence du business, la compréhension des attentes du client, et même la cohérence des outils mis en œuvre dépend de la capacité de l’entreprise à remettre l’humain au cœur de sa stratégie et des usages collaboratifs.
Nous l’évoquions déjà dans une précédente tribune : il n’y a pas d’expérience client réussie sans expérience utilisateur également réussie. Or, force est de constater que les entreprises se sont souvent concentrées sur la première au détriment de la seconde, comme s’il s’agissait de deux sujets séparés. Sur le papier, les collaborateurs disposent bien d’une large gamme d’outils numériques pour échanger entre eux et avec leurs clients : tablettes, smartphones, PC, vidéoprojecteurs, visioconférence, systèmes d’impression, etc… . Large certes, mais très hétérogène, et très faiblement interopérable sans efforts. Dans un monde des affaires de plus en plus interconnecté où il devient nécessaire d’interagir toujours plus rapidement avec les clients, les fournisseurs ou les partenaires, la construction en silo du socle technologique de ces échanges ne peut plus exiger de chaque collaborateur des efforts constants pour ne fusse que commencer à collaborer. Ce n’est pas seulement du temps qui est perdu ici, c’est surtout de l’intelligence métier, une part de cette capacité unique du cerveau humain à associer en quasi temps réel des idées, à se forger des convictions qui seront ensuite traduites en actions. Qui n’a pas vécu déjà ces minutes embarrassantes pendant lesquelles on en vient à douter de sa propre intelligence face à un vidéoprojecteur récalcitrant, jusqu’à en oublier par quel argument fort on comptait commencer cette réunion préparée depuis longtemps avec un client stratégique ? Vous vous dites alors avec raison que la technologie ne devrait jamais être si compliquée qu’elle en vienne à asservir celui qu’elle est sensé servir.
Mais accuser la technologie de tous les maux est à peu près aussi inefficace que de compter sur elle pour résoudre tous les problèmes. La réalité est que les entreprises, et leurs collaborateurs, ont bien changé à la fois d’outils et de comportements d’usages, mais la manière de travailler est restée la même. Il existe un décalage croissant entre la réalité d’utilisation des outils et l’attente grandissante d’une expérience sans couture d’accès et de partage de l’information. La simple problématique de transfert de l’information d’un outil tel qu’une tablette à une autre, ou l’accès en mobilité à l’imprimante de son client, suffit à témoigner de l’intensité du fossé qui se creuse. Sans parler de la difficulté d’accéder à l’information au moment précis où l’on en a besoin pour nourrir sa réflexion, par exemple à ce tableau de chiffres qu’on aimerait pouvoir consulter depuis son mobile en marchant vers son rendez-vous… Ce qui peut être vrai en économie ne l’est pas pour ce qui concerne les technologies : elles ne se réguleront pas toutes seules pour créer comme par magie l’environnement ubiquitaire de nos rêves. En la matière, les entreprises ont a reprendre l’initiative. Cette innovation des modes de travail, ou « Workstyle innovation », a déjà trouvé plusieurs expressions concrètes à travers des dispositifs permettant de faire suivre ses impressions là où l’on se trouve, ou de vidéoprojecteurs à courte focale « bords de table », conçus pour s’installer et être opérationnels en quelques secondes, ou encore aux imprimantes 3D utilisables indépendamment d’un ordinateur. Mais ces nouvelles possibilités techniques ne seront rien sans la volonté des entreprises de transformer en profondeur leur approche, en remettant l’utilisateur et ses modes de travail au centre. Il ne s’agit plus d’opérer une transformation numérique mais de s’obliger à penser transversalité de l’intégration des technologies pour offrir de nouveaux modes de travail relevant d’une culture numérique.
Après une période d’euphorie marquée par la mise en œuvre et la généralisation des outils numériques, nombre d’entreprises donnent aujourd’hui le sentiment de ne plus pouvoir faire face à cette attente d’innovation continue. Elles se sentent plus proches que jamais d’atteindre leurs limites. La première explication tient bien sûr à la complexité croissante des problématiques posées. Les grands progrès d’hier, comme la possibilité d’envoyer un email au lieu d’un courrier pour contacter le service client, sont aujourd’hui regardés comme appartenant à un passé presque lointain. Hier, la seule mise en œuvre d’une nouvelle technologie pouvait constituer un facteur presque mécanique d’accélération du business ou de différenciation face à la concurrence. Il en va tout autrement aujourd’hui : l’innovation ne réside plus toute entière dans l’introduction de nouvelles technologies mais aussi dans l’art de les combiner entre elles et de les adapter aux usages. En d’autres termes, l’intelligence du business, la compréhension des attentes du client, et même la cohérence des outils mis en œuvre dépend de la capacité de l’entreprise à remettre l’humain au cœur de sa stratégie et des usages collaboratifs.
Nous l’évoquions déjà dans une précédente tribune : il n’y a pas d’expérience client réussie sans expérience utilisateur également réussie. Or, force est de constater que les entreprises se sont souvent concentrées sur la première au détriment de la seconde, comme s’il s’agissait de deux sujets séparés. Sur le papier, les collaborateurs disposent bien d’une large gamme d’outils numériques pour échanger entre eux et avec leurs clients : tablettes, smartphones, PC, vidéoprojecteurs, visioconférence, systèmes d’impression, etc… . Large certes, mais très hétérogène, et très faiblement interopérable sans efforts. Dans un monde des affaires de plus en plus interconnecté où il devient nécessaire d’interagir toujours plus rapidement avec les clients, les fournisseurs ou les partenaires, la construction en silo du socle technologique de ces échanges ne peut plus exiger de chaque collaborateur des efforts constants pour ne fusse que commencer à collaborer. Ce n’est pas seulement du temps qui est perdu ici, c’est surtout de l’intelligence métier, une part de cette capacité unique du cerveau humain à associer en quasi temps réel des idées, à se forger des convictions qui seront ensuite traduites en actions. Qui n’a pas vécu déjà ces minutes embarrassantes pendant lesquelles on en vient à douter de sa propre intelligence face à un vidéoprojecteur récalcitrant, jusqu’à en oublier par quel argument fort on comptait commencer cette réunion préparée depuis longtemps avec un client stratégique ? Vous vous dites alors avec raison que la technologie ne devrait jamais être si compliquée qu’elle en vienne à asservir celui qu’elle est sensé servir.
Mais accuser la technologie de tous les maux est à peu près aussi inefficace que de compter sur elle pour résoudre tous les problèmes. La réalité est que les entreprises, et leurs collaborateurs, ont bien changé à la fois d’outils et de comportements d’usages, mais la manière de travailler est restée la même. Il existe un décalage croissant entre la réalité d’utilisation des outils et l’attente grandissante d’une expérience sans couture d’accès et de partage de l’information. La simple problématique de transfert de l’information d’un outil tel qu’une tablette à une autre, ou l’accès en mobilité à l’imprimante de son client, suffit à témoigner de l’intensité du fossé qui se creuse. Sans parler de la difficulté d’accéder à l’information au moment précis où l’on en a besoin pour nourrir sa réflexion, par exemple à ce tableau de chiffres qu’on aimerait pouvoir consulter depuis son mobile en marchant vers son rendez-vous… Ce qui peut être vrai en économie ne l’est pas pour ce qui concerne les technologies : elles ne se réguleront pas toutes seules pour créer comme par magie l’environnement ubiquitaire de nos rêves. En la matière, les entreprises ont a reprendre l’initiative. Cette innovation des modes de travail, ou « Workstyle innovation », a déjà trouvé plusieurs expressions concrètes à travers des dispositifs permettant de faire suivre ses impressions là où l’on se trouve, ou de vidéoprojecteurs à courte focale « bords de table », conçus pour s’installer et être opérationnels en quelques secondes, ou encore aux imprimantes 3D utilisables indépendamment d’un ordinateur. Mais ces nouvelles possibilités techniques ne seront rien sans la volonté des entreprises de transformer en profondeur leur approche, en remettant l’utilisateur et ses modes de travail au centre. Il ne s’agit plus d’opérer une transformation numérique mais de s’obliger à penser transversalité de l’intégration des technologies pour offrir de nouveaux modes de travail relevant d’une culture numérique.
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