En effet, c'est bien parce qu'il est infiniment plus facile de se complaire dans la routine, de continuer à faire comme tout le monde a toujours fait (?), de croire que, finalement, rien ne bouge autour de soi, de se persuader que ceux qui sont passés avant nous ont trouvé la « bonne » solution pour l'éternité, de se convaincre que les illuminés qui essaient autre chose perdent leur temps et gaspillent leur énergie… que l'innovation – qui demanderait, elle, de réfléchir différemment, d'agir sans relâche, de se préparer à échouer souvent et de devoir sans cesse recommencer – est si souvent rejetée.
Observez ce qui se déroule autour de vous lorsque est évoquée l'idée d'un changement : les excuses vont bon train pour éviter de déployer le moindre effort – les interdits réglementaires, le risque de rejet par les clients, le manque de moyens… Pire, quand rien n'est entrepris et que, en dépit des incantations, le monde se transforme, chacun attend que son collègue prenne le taureau par les cornes (pourquoi voit-on nommer autant de CDO ces temps-ci ?) ou bien on va miser sur un « nouvel » outil et les promesses de son fournisseur en espérant que la révolution opère par magie !
Bien sûr, la paresse dont il est question ici n'est pas d'un genre banal. Elle peut frapper tout le monde, y compris (et, parfois, surtout) les travailleurs les plus acharnés. Elle ne se manifeste que face à la nouveauté et à l'inconnu, qui, plus que les craintes et les incertitudes qu'ils peuvent susciter, sont vus comme générant une charge de travail insupportable. Et cette perception est naturellement renforcée si l'innovation n'est pas considérée comme faisant partie intrinsèque du rôle de chaque collaborateur.
Voilà justement l'un des premiers axes d'amélioration à explorer. Quand la culture d'entreprise instille l'idée qu'il n'est pas satisfaisant d'accepter le statu quo et que l'innovation est l'affaire de tous, la paresse peut commencer à céder le pas. Puis, il faudra œuvrer sans repos, à tous les niveaux, afin de progresser : ne jamais se satisfaire de demi-solutions, envisager toutes les alternatives, prendre en compte les critiques, d'où qu'elles viennent, expérimenter sans jamais s'en tenir à la première itération…
Observez ce qui se déroule autour de vous lorsque est évoquée l'idée d'un changement : les excuses vont bon train pour éviter de déployer le moindre effort – les interdits réglementaires, le risque de rejet par les clients, le manque de moyens… Pire, quand rien n'est entrepris et que, en dépit des incantations, le monde se transforme, chacun attend que son collègue prenne le taureau par les cornes (pourquoi voit-on nommer autant de CDO ces temps-ci ?) ou bien on va miser sur un « nouvel » outil et les promesses de son fournisseur en espérant que la révolution opère par magie !
Bien sûr, la paresse dont il est question ici n'est pas d'un genre banal. Elle peut frapper tout le monde, y compris (et, parfois, surtout) les travailleurs les plus acharnés. Elle ne se manifeste que face à la nouveauté et à l'inconnu, qui, plus que les craintes et les incertitudes qu'ils peuvent susciter, sont vus comme générant une charge de travail insupportable. Et cette perception est naturellement renforcée si l'innovation n'est pas considérée comme faisant partie intrinsèque du rôle de chaque collaborateur.
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