Il y a en effet quelque chose de surréaliste à voir des lycéens de 16, 17 ans, s’élever contre la loi El KOMRI, qui menacerait selon eux, leur vie professionnelle future, alors qu’ils en ignorent tout…….
De même, les facteurs conjoncturels (crise, chômage, mondialisation) ne permettent pas suffisamment de justifier cette souffrance de la jeunesse : c’est bien plus(1) « …..le fait de vivre dans des sociétés libres et matures… » ou « ….la perception de la nécessité de lutter pour l’égalité des droits et la liberté s’est évaporée, où l’on a plus à défendre un mode de vie, à s’engager dans une action collective et partager le même objectif….. ».
Le sentiment de déclin, la nostalgie, le repli national et culturel en sont l’expression les plus perceptibles. Cette souffrance des jeunes occidentaux est aussi la conséquence d’une forme d’expérimentation, celle de la liberté de choisir vraiment « sa vie et son avenir ».
Choisir, reste une douleur (pas simplement pour les jeunes mais aussi pour eux) car c’est avant tout renoncer………
Le plus incompréhensible est que notre jeunesse vit dans une zone de paix et d’épanouissement, l’Europe. « …..Société idéale pour des millions de réfugiés, et qui reste le lieu le plus libre et le plus avancé dans l’Histoire…… »
La jeunesse occidentale peut-elle retrouver un sens à sa vie et le chemin de son avenir en s’appropriant ce grand projet d’une refondation d’une Europe forte et unie ?
Si les Occidentaux paraissent l’avoir oublié, les grands bouleversements politiques, économiques et technologiques auront de cesse de rappeler cette vérité première de l’attrait de la fascination qu’exerce l’Europe sur le Monde.
Il reste à la jeunesse occidentale de comprendre qu’elle est à l’avant-garde du Monde et que son avenir est entre ses mains.
Aussi la vérité poétique et nostalgique d’Arthur RIMBAUD « ..on n’est pas sérieux quand on a dix sept ans.. », semble devoir céder le pas à une jeunesse sans Histoire qui peut-être l’est déjà trop (sérieuse)…….
Notre classe politique saura-t-elle, enfin, convenir que ces deux priorités, la jeunesse et l’Europe, sont les seuls chemins pour survivre dans un « monde à l’envers » (cf les taux d’intérêts négatifs, la croissance nulle et le surendettement des Etats), où la France reste aveuglée pas ses tabous (mythologie syndicale, illusion du service public minimum, dialogue social fantôme).
Refuser de voir le Monde tel qu’il est, a pour conséquence d’entretenir un chômage structurel désespérant, un mamouth éducatif aussi inefficace qu’onéreux et le grand malaise de notre jeunesse.
Peut-on espérer des éléments de réponse pour les grands rendez-vous de 2017 ?
L’avenir nous le dira.
(1)Pierre BENTATA : Des jeunes sans histoire, essai sur le malaise occidental – Editions Libréchange
De même, les facteurs conjoncturels (crise, chômage, mondialisation) ne permettent pas suffisamment de justifier cette souffrance de la jeunesse : c’est bien plus(1) « …..le fait de vivre dans des sociétés libres et matures… » ou « ….la perception de la nécessité de lutter pour l’égalité des droits et la liberté s’est évaporée, où l’on a plus à défendre un mode de vie, à s’engager dans une action collective et partager le même objectif….. ».
Le sentiment de déclin, la nostalgie, le repli national et culturel en sont l’expression les plus perceptibles. Cette souffrance des jeunes occidentaux est aussi la conséquence d’une forme d’expérimentation, celle de la liberté de choisir vraiment « sa vie et son avenir ».
Choisir, reste une douleur (pas simplement pour les jeunes mais aussi pour eux) car c’est avant tout renoncer………
Le plus incompréhensible est que notre jeunesse vit dans une zone de paix et d’épanouissement, l’Europe. « …..Société idéale pour des millions de réfugiés, et qui reste le lieu le plus libre et le plus avancé dans l’Histoire…… »
La jeunesse occidentale peut-elle retrouver un sens à sa vie et le chemin de son avenir en s’appropriant ce grand projet d’une refondation d’une Europe forte et unie ?
Si les Occidentaux paraissent l’avoir oublié, les grands bouleversements politiques, économiques et technologiques auront de cesse de rappeler cette vérité première de l’attrait de la fascination qu’exerce l’Europe sur le Monde.
Il reste à la jeunesse occidentale de comprendre qu’elle est à l’avant-garde du Monde et que son avenir est entre ses mains.
Aussi la vérité poétique et nostalgique d’Arthur RIMBAUD « ..on n’est pas sérieux quand on a dix sept ans.. », semble devoir céder le pas à une jeunesse sans Histoire qui peut-être l’est déjà trop (sérieuse)…….
Notre classe politique saura-t-elle, enfin, convenir que ces deux priorités, la jeunesse et l’Europe, sont les seuls chemins pour survivre dans un « monde à l’envers » (cf les taux d’intérêts négatifs, la croissance nulle et le surendettement des Etats), où la France reste aveuglée pas ses tabous (mythologie syndicale, illusion du service public minimum, dialogue social fantôme).
Refuser de voir le Monde tel qu’il est, a pour conséquence d’entretenir un chômage structurel désespérant, un mamouth éducatif aussi inefficace qu’onéreux et le grand malaise de notre jeunesse.
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Jean-Louis Chambon
Jean-Louis Chambon
Président du Prix et du Cercle TURGOT, et de la Fédération Nationale des Cadres Dirigeants
Retrouvez les chroniques de Jean-Louis Chambon sur www.canalacademie.com
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