Historiquement, les élections américaines sont rarement un enjeu majeur pour Wall Street et les marchés financiers en général (un excès de volatilité avant et un rapide retour à la normale après). Cette fois-ci, plusieurs facteurs montrent qu’il pourrait en être autrement.
D’abord parce que le candidat républicain est pour le moins « atypique », non conventionnel. Deuxièmement, jamais depuis la seconde guerre mondiale, le niveau d’impopularité voir de rejet pour les deux candidats n’avait été aussi élevé. Enfin au niveau économique, de multiples défis attendent le prochain président : redynamiser une économie en fin de cycle, relance de l’investissement (les infrastructures publiques se sont régulièrement dégradées faute d’investissement), stopper la dégradation des finances publiques. Le tout avec une politique monétaire potentiellement moins accommodante et une opposition du Congrès qui, quoi qu’il arrive, a toutes les chances de se maintenir (même en cas de victoire de Donald Trump avec un Congrès républicain dans la mesure où de nombreux membres républicains ne le suivraient pas).
Qui des programmes ?
La politique de Hilary Clinton sera dans la continuité de celle d’Obama et les réformes présentées se feront principalement par augmentation des dépenses publiques (infrastructures, éducation ; aide sociale) ainsi que la hausse du salaire minimum (de 7.25$ l’heure à 12$ de l’heure). La réforme phare de Donald Trump est une refonte générale du code des impôts avec une très forte baisse à la fois pour les ménages et les entreprises (baisse de l’imposition de 35% à 15%). Le problème provient du financement de cette réforme et si le choc fiscal sera positif à court terme (rebond de la croissance en 2017), il pèsera sur la dette et la croissance de long terme. Inquiétude également concernant le commerce, Donald Trump adopte une approche protectionniste et isolationniste avec en toile de fonds une renégociation des accords de l’OMC, du NAFTA, la restauration de taxes douanières et de barrière à l’entrée et une politique migratoire ultra restrictive. La conséquence économique de ces mesures serait une hausse de l’inflation importée et une perte de compétitivité, sans parler des mesures de rétorsions de la part de pays partenaires et donc au final un affaiblissement du commerce international et de la croissance mondiale.
Les sondages donnent pour le moment une légère avance à Hilary Clinton, mais un vote par défaut implique des intentions de votes versatiles et la dynamique récente est en faveur du candidat républicain. Néanmoins au niveau des grands électeurs, Hilary Clinton a encore une confortable avance.
Pour l’instant les marchés n’ont pas encore intégré le risque lié aux élections américaines. L’incertitude sur les marchés des actions devraient apparaître au mois d’octobre.
L’histoire nous dit que dans 62% des cas, les actions américaines (S&P 500), montent 3 mois après les élections américaines. Les meilleures performances boursières ont été associées avec une administration démocrate et un Congrès républicain ; une performance presque 2 fois supérieure à la moyenne historique. Mais cette élection est atypique, et si Donald Trump était élu, le choc d’incertitude risque d’être élevé et de nuire aux marchés (à court terme, au minimum). Donald Trump soutient des idées résolument protectionnistes, qui, si elles étaient mises en application, seraient préjudiciables pour les entreprises fortement dépendantes de l’extérieur (35% des revenus du S&P 500 proviennent de l’extérieur des USA). D’un point de vue sectoriel, certains secteurs semblent plus sensibles aux résultats des élections : la santé (pharma, biotech) qui est un sujet très clivant, la défense (historiquement, un président Républicain conduit à une hausse plus forte des dépenses militaires), la construction (secteur très dépendant de la main d’œuvre immigrée), les télécommunications (secteur très réglementé comme celui de la santé).
A propos de Degroof Petercam :
Forte de son histoire remontant à 1871, Banque Degroof Petercam est une institution financière indépendante de référence, proposant ses services à des investisseurs privés et institutionnels ainsi qu’à des organisations.
Basés à Bruxelles, nous employons 1.400 professionnels expérimentés en Belgique, au Luxembourg, en France, en Espagne, en Suisse, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Italie, et à Hong Kong.
Nos clients bénéficient des meilleurs services possibles grâce à la combinaison unique de services alliant banque privée, gestion institutionnelle, investment banking (corporate finance et intermédiation financière) et asset services. Nous gérons plus de 50 milliards d’euros d’actifs au profit d’investisseurs particuliers et de familles, de sociétés, de fonds de pension publics et d’entreprises, des compagnies d’assurances et des organisations gouvernementales et sans but lucratif.
Présente en France depuis 2001, la Banque offre à ses clients privés et institutionnels, ainsi qu’aux entreprises, une large gamme de services dans les métiers de la gestion de fortune, de la banque d’affaires et de la gestion d’actifs. Basée à Paris et présente à Lyon, Lille et Toulouse, Degroof Petercam France emploie près de 115 professionnels.
D’abord parce que le candidat républicain est pour le moins « atypique », non conventionnel. Deuxièmement, jamais depuis la seconde guerre mondiale, le niveau d’impopularité voir de rejet pour les deux candidats n’avait été aussi élevé. Enfin au niveau économique, de multiples défis attendent le prochain président : redynamiser une économie en fin de cycle, relance de l’investissement (les infrastructures publiques se sont régulièrement dégradées faute d’investissement), stopper la dégradation des finances publiques. Le tout avec une politique monétaire potentiellement moins accommodante et une opposition du Congrès qui, quoi qu’il arrive, a toutes les chances de se maintenir (même en cas de victoire de Donald Trump avec un Congrès républicain dans la mesure où de nombreux membres républicains ne le suivraient pas).
Qui des programmes ?
La politique de Hilary Clinton sera dans la continuité de celle d’Obama et les réformes présentées se feront principalement par augmentation des dépenses publiques (infrastructures, éducation ; aide sociale) ainsi que la hausse du salaire minimum (de 7.25$ l’heure à 12$ de l’heure). La réforme phare de Donald Trump est une refonte générale du code des impôts avec une très forte baisse à la fois pour les ménages et les entreprises (baisse de l’imposition de 35% à 15%). Le problème provient du financement de cette réforme et si le choc fiscal sera positif à court terme (rebond de la croissance en 2017), il pèsera sur la dette et la croissance de long terme. Inquiétude également concernant le commerce, Donald Trump adopte une approche protectionniste et isolationniste avec en toile de fonds une renégociation des accords de l’OMC, du NAFTA, la restauration de taxes douanières et de barrière à l’entrée et une politique migratoire ultra restrictive. La conséquence économique de ces mesures serait une hausse de l’inflation importée et une perte de compétitivité, sans parler des mesures de rétorsions de la part de pays partenaires et donc au final un affaiblissement du commerce international et de la croissance mondiale.
Les sondages donnent pour le moment une légère avance à Hilary Clinton, mais un vote par défaut implique des intentions de votes versatiles et la dynamique récente est en faveur du candidat républicain. Néanmoins au niveau des grands électeurs, Hilary Clinton a encore une confortable avance.
Pour l’instant les marchés n’ont pas encore intégré le risque lié aux élections américaines. L’incertitude sur les marchés des actions devraient apparaître au mois d’octobre.
L’histoire nous dit que dans 62% des cas, les actions américaines (S&P 500), montent 3 mois après les élections américaines. Les meilleures performances boursières ont été associées avec une administration démocrate et un Congrès républicain ; une performance presque 2 fois supérieure à la moyenne historique. Mais cette élection est atypique, et si Donald Trump était élu, le choc d’incertitude risque d’être élevé et de nuire aux marchés (à court terme, au minimum). Donald Trump soutient des idées résolument protectionnistes, qui, si elles étaient mises en application, seraient préjudiciables pour les entreprises fortement dépendantes de l’extérieur (35% des revenus du S&P 500 proviennent de l’extérieur des USA). D’un point de vue sectoriel, certains secteurs semblent plus sensibles aux résultats des élections : la santé (pharma, biotech) qui est un sujet très clivant, la défense (historiquement, un président Républicain conduit à une hausse plus forte des dépenses militaires), la construction (secteur très dépendant de la main d’œuvre immigrée), les télécommunications (secteur très réglementé comme celui de la santé).
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