Alors que l'équilibre budgétaire et la modernisation sont plus que jamais au cœur des préoccupations des structures publiques, Deloitte, en partenariat avec Acteurs Publics, lance son baromètre des acteurs financiers publics. Il a pour but de mesurer leurs priorités, à court et moyen terme, l'évolution de leur rôle ou encore l'avenir de leur fonction.
- Les préoccupations premières des DAF du secteur public : programmation et pilotage budgétaire (19%), risques et contrôle interne (15%) et dématérialisation et transformation digitale (10%)
- 48% des fonctions Finance sont pleinement intégrées à la mise au point de la stratégie de leur structure
- Plus de 50% des DAF font de l'optimisation et de l'organisation leurs priorités pour une meilleure performance financière
- 76% jugent l'impact du numérique au sein de leur structure comme important ou très important
- 53% considèrent avoir un contrôle interne a minima normalisé
Quelles priorités pour les DAF du secteur public ?
Les évolutions réglementaires influencent largement les priorités des fonctions financières publiques (GBCP et facturation électronique). On retrouve ainsi comme principaux sujets de préoccupation actuels l'optimisation de la programmation et du pilotage budgétaire (19%), la sécurisation des risques et la mise en place de dispositifs de contrôle interne (15,4%), la mise en place de la dématérialisation (10,3%) et la gestion des équipes et des talents (10%). Les mêmes priorités se dessinent à l'horizon 3 à 5 ans, et cela quel que soit le type d'institution.
Enfin, si nous comparons ces préoccupations avec celles du secteur privé (dernier baromètre d'opinion des Directeurs financiers réalisé par Deloitte), nous remarquons que la gestion des équipes et des talents et la sécurisation des risques et le contrôle interne sont, à des degrés différents, des priorités communes aux deux secteurs.
Quels leviers pour une meilleure performance financière ?
En ces temps d'équilibre budgétaire et de maîtrise de l'argent public, la performance financière des structures publiques est naturellement un sujet prioritaire pour les acteurs financiers.
Les principaux leviers identifiés pour améliorer la performance financière sont associés à l'optimisation du contrôle de gestion (23%) et de la stratégie d'achat (15%), ainsi qu'à la révision de l'organisation (14%).
Les leviers plus courants dans le secteur privé (mutualisation, CSP, réduction des coûts) n'ont pas la priorité des responsables financiers de structures publiques.
Vers une fonction Finance pleinement intégrée dans la construction des décisions stratégiques des structures publiques
Le rôle de la fonction Finance évolue : autrefois dans une logique de production et de sécurisation de l'information financière, elle est désormais un acteur majeur dans la construction de la stratégie au sein de l'organisation.
Ainsi, 48% des acteurs contribuent directement à la réalisation du plan stratégique de la structure, 32% sont systématiquement consultés et 20% n'en sont qu'informés. La fonction Finance contribue notamment à la traduction des objectifs en indicateurs financiers et non financiers (près de 60%). Cet aspect entre en résonnance avec la préoccupation citée précédemment de pouvoir s'appuyer sur un dispositif de pilotage, de reporting et de programmation pour suivre la mise en œuvre de cette stratégie.
Toutefois, le rôle du responsable de la fonction Finance devrait être de positionner plus en amont la dimension financière (rentabilité, ROI…) dans la réflexion stratégique de la structure. Cela permettrait de relayer les prises de décisions et d'améliorer le pilotage pour fournir une information financière plus pertinente.
L'arrivée du numérique
L'impact du numérique est jugé comme important ou très important pour 76% des acteurs interrogés. S'il est considéré comme un levier de performance, il se cantonne pour le moment à la dématérialisation (57% le citent comme mis en œuvre dans leur structure). Peu d'autres leviers numériques sont pour le moment identifiés pour améliorer les processus financiers.
Ainsi, si la transformation numérique semble être bien appréhendée par les institutions publiques, sa mise en œuvre reste aujourd'hui très limitée.
Méthodologie :
Ce baromètre a été adressé aux représentants financiers d’administrations centrales et de services déconcentrés, d’établissements publics et de collectivités territoriales pour identifier les points de vue de l’ensemble des acteurs financiers. Le baromètre a été renseigné par 112 acteurs financiers. Toutes les fonctions publiques sont représentées : administrations centrales et services déconcentrés (57 répondants : services d’administrations centrales, préfectures, DIRECCTE…), établissements publics (38 répondants : universités et enseignement supérieur, ARS, établissements de recherche…), collectivités (17 répondants : mairie, villes, collectivités).
A propos de Deloitte
Deloitte fait référence à un ou plusieurs cabinets membres de Deloitte Touche Tohmatsu Limited, société de droit anglais (" private company limited by guarantee "), et à son réseau de cabinets membres constitués en entités indépendantes et juridiquement distinctes. Pour en savoir plus sur la structure légale de Deloitte Touche Tohmatsu Limited et de ses cabinets membres, consulter www.deloitte.com/about. En France, Deloitte SAS est le cabinet membre de Deloitte Touche Tohmatsu Limited, et les services professionnels sont rendus par ses filiales et ses affiliés
- Les préoccupations premières des DAF du secteur public : programmation et pilotage budgétaire (19%), risques et contrôle interne (15%) et dématérialisation et transformation digitale (10%)
- 48% des fonctions Finance sont pleinement intégrées à la mise au point de la stratégie de leur structure
- Plus de 50% des DAF font de l'optimisation et de l'organisation leurs priorités pour une meilleure performance financière
- 76% jugent l'impact du numérique au sein de leur structure comme important ou très important
- 53% considèrent avoir un contrôle interne a minima normalisé
Quelles priorités pour les DAF du secteur public ?
Les évolutions réglementaires influencent largement les priorités des fonctions financières publiques (GBCP et facturation électronique). On retrouve ainsi comme principaux sujets de préoccupation actuels l'optimisation de la programmation et du pilotage budgétaire (19%), la sécurisation des risques et la mise en place de dispositifs de contrôle interne (15,4%), la mise en place de la dématérialisation (10,3%) et la gestion des équipes et des talents (10%). Les mêmes priorités se dessinent à l'horizon 3 à 5 ans, et cela quel que soit le type d'institution.
Enfin, si nous comparons ces préoccupations avec celles du secteur privé (dernier baromètre d'opinion des Directeurs financiers réalisé par Deloitte), nous remarquons que la gestion des équipes et des talents et la sécurisation des risques et le contrôle interne sont, à des degrés différents, des priorités communes aux deux secteurs.
Quels leviers pour une meilleure performance financière ?
En ces temps d'équilibre budgétaire et de maîtrise de l'argent public, la performance financière des structures publiques est naturellement un sujet prioritaire pour les acteurs financiers.
Les principaux leviers identifiés pour améliorer la performance financière sont associés à l'optimisation du contrôle de gestion (23%) et de la stratégie d'achat (15%), ainsi qu'à la révision de l'organisation (14%).
Les leviers plus courants dans le secteur privé (mutualisation, CSP, réduction des coûts) n'ont pas la priorité des responsables financiers de structures publiques.
Vers une fonction Finance pleinement intégrée dans la construction des décisions stratégiques des structures publiques
Le rôle de la fonction Finance évolue : autrefois dans une logique de production et de sécurisation de l'information financière, elle est désormais un acteur majeur dans la construction de la stratégie au sein de l'organisation.
Ainsi, 48% des acteurs contribuent directement à la réalisation du plan stratégique de la structure, 32% sont systématiquement consultés et 20% n'en sont qu'informés. La fonction Finance contribue notamment à la traduction des objectifs en indicateurs financiers et non financiers (près de 60%). Cet aspect entre en résonnance avec la préoccupation citée précédemment de pouvoir s'appuyer sur un dispositif de pilotage, de reporting et de programmation pour suivre la mise en œuvre de cette stratégie.
Toutefois, le rôle du responsable de la fonction Finance devrait être de positionner plus en amont la dimension financière (rentabilité, ROI…) dans la réflexion stratégique de la structure. Cela permettrait de relayer les prises de décisions et d'améliorer le pilotage pour fournir une information financière plus pertinente.
L'arrivée du numérique
L'impact du numérique est jugé comme important ou très important pour 76% des acteurs interrogés. S'il est considéré comme un levier de performance, il se cantonne pour le moment à la dématérialisation (57% le citent comme mis en œuvre dans leur structure). Peu d'autres leviers numériques sont pour le moment identifiés pour améliorer les processus financiers.
Ainsi, si la transformation numérique semble être bien appréhendée par les institutions publiques, sa mise en œuvre reste aujourd'hui très limitée.
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