"Comme à notre habitude nous ne voulons pas nous limiter à être une simple plateforme de présentation de start-ups ou de scale-ups, l'idée est d'aller plus loin dans l'accompagnement des corporates qui nous font confiance" relate Christian Kunz, le directeur de Plug & Play Paris.
Lancé en novembre dans la Sillicon Valley avec des partenaires fondateurs comme Visa, Franklin Templeton, AllianceBlock, INX et IGT, le programme est déployé depuis début mars à Paris. "Nous accompagnons déjà trois marques bien connues du grand public : deux françaises et une étrangère. Nous devrions pouvoir accueillir 6 ou 7 autres corporates d'ici à la fin de l'année. Puis en 2024, comme nous avons déjà des demandes, nous ouvrirons sûrement cet accompagnement à d'autres secteurs".
"Crypto & Digital Assets Program" se décline en deux axes : un programme de formation, de pédagogie pour appréhender le WEB3 à son business et une partie de mise en relation avec une sélection de start-ups, scale-ups permettant d'implanter les innovations nécessaires à la transformation. "Et, c'est notre particularité : nous ne nous limitons aux start-ups dans lesquelles nous avons investi. Si nous jugeons que les compétences ou l'innovation apportées sont nécessaires au projet du corporate, nous favorisons la mise en relation."
Arrivée en France en France en 2016, Plug & Play est connu de l'écosystème parisien via ses joint-ventures comme Lafayette Plug&Play (avec le groupe Galeries Lafayette, incubateur destiné au retail et à la mode - arrêté en 2021 et devenu Brand & Retail) ou encore BNP Paribas Plug&Play, destiné aux Fintechs. "Nous avons aussi déployé des pôles dédiés à la mobilité et à la sustainability" .
Mais Plug & Play c'est aussi, surtout, l'un des premiers VC les plus actifs en amorçage ou pré-amorçage. Fondé au début des années 2000 par Saeed Amidi (l'un des premiers investisseurs de la Silicon Valley qui a hébergé à leurs débuts les fondateurs de Paypal, Google, Logitech ), le VC compte aujourd'hui 31 licornes dans son portefeuille pour un total de plus de 250 investissements dans 20 verticales. " Nous avons opéré une quarantaine de participations depuis la France pour un ticket moyen d'un peu moins de 100 000 euros. Nous restons au minimum trois ans mais nous pouvons rester beaucoup plus. Comme nous n'avons pas de LP's nous sommes un peu plus libres... "
Sur la zone EMEA, Plug & Play compte une vingtaine de bureaux. Le petit dernier ouvrira la semaine prochaine à Stockholm.
Quant à la maîtrise du Web3 et des crypto côté Plug & Play ? " Disons que nous nous sommes engagés assez tôt sur le sujet : nous avons même miné des bitcoins dans notre data center en Californie. Et l'accélérateur Bitcoin lancé en 2013 est devenu notre programme fintech à part entière" conclut le directeur de Plug & Play Paris.
Anne-Laure Allain
Lancé en novembre dans la Sillicon Valley avec des partenaires fondateurs comme Visa, Franklin Templeton, AllianceBlock, INX et IGT, le programme est déployé depuis début mars à Paris. "Nous accompagnons déjà trois marques bien connues du grand public : deux françaises et une étrangère. Nous devrions pouvoir accueillir 6 ou 7 autres corporates d'ici à la fin de l'année. Puis en 2024, comme nous avons déjà des demandes, nous ouvrirons sûrement cet accompagnement à d'autres secteurs".
"Crypto & Digital Assets Program" se décline en deux axes : un programme de formation, de pédagogie pour appréhender le WEB3 à son business et une partie de mise en relation avec une sélection de start-ups, scale-ups permettant d'implanter les innovations nécessaires à la transformation. "Et, c'est notre particularité : nous ne nous limitons aux start-ups dans lesquelles nous avons investi. Si nous jugeons que les compétences ou l'innovation apportées sont nécessaires au projet du corporate, nous favorisons la mise en relation."
Arrivée en France en France en 2016, Plug & Play est connu de l'écosystème parisien via ses joint-ventures comme Lafayette Plug&Play (avec le groupe Galeries Lafayette, incubateur destiné au retail et à la mode - arrêté en 2021 et devenu Brand & Retail) ou encore BNP Paribas Plug&Play, destiné aux Fintechs. "Nous avons aussi déployé des pôles dédiés à la mobilité et à la sustainability" .
Mais Plug & Play c'est aussi, surtout, l'un des premiers VC les plus actifs en amorçage ou pré-amorçage. Fondé au début des années 2000 par Saeed Amidi (l'un des premiers investisseurs de la Silicon Valley qui a hébergé à leurs débuts les fondateurs de Paypal, Google, Logitech ), le VC compte aujourd'hui 31 licornes dans son portefeuille pour un total de plus de 250 investissements dans 20 verticales. " Nous avons opéré une quarantaine de participations depuis la France pour un ticket moyen d'un peu moins de 100 000 euros. Nous restons au minimum trois ans mais nous pouvons rester beaucoup plus. Comme nous n'avons pas de LP's nous sommes un peu plus libres... "
Sur la zone EMEA, Plug & Play compte une vingtaine de bureaux. Le petit dernier ouvrira la semaine prochaine à Stockholm.
Quant à la maîtrise du Web3 et des crypto côté Plug & Play ? " Disons que nous nous sommes engagés assez tôt sur le sujet : nous avons même miné des bitcoins dans notre data center en Californie. Et l'accélérateur Bitcoin lancé en 2013 est devenu notre programme fintech à part entière" conclut le directeur de Plug & Play Paris.
Anne-Laure Allain