Les marchés n'ont pourtant pas été stimulés par les signes de rapide redressement de l'économie américaine. Le regain prolongé amorcé en mars 2009 semblait au contraire s'essouffler ou s'inverser en 2010. Les actions ont en fait chuté dans les heures qui ont suivi l'annonce du PIB, et les rendements des bons du Trésor américain de référence ont très peu augmenté. Des signes indiquant que la reprise du marché du travail n'est pas aussi soutenue que certains l’avaient espéré peuvent expliquer le moindre engouement pour les actions. Les marchés n'ont peut-être pas apprécié que la croissance du PIB relève pour l'essentiel du ralentissement des liquidations de stocks plutôt que des dépenses des ménages. Les actifs financiers tiennent déjà compte d'une solide reprise, laissant le marché rechercher un autre catalyseur pour définir son orientation future.
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