Bpifrance Le Lab – laboratoire d’idées au service des PME et des ETI – publie aujourd’hui, à l’occasion de Bpifrance Innovation Génération, l’étude « Ouvrir son capital pour durer ». Bpifrance Le Lab a associé à la réflexion les acteurs majeurs du family business que sont le FBN (Family Business Network), l'AFFO (Association française du Family Office), VTM Conseil (Valérie Tandeau de Marsac) ainsi qu'EY.
Bpifrance accompagne les dirigeants de PME et d’ETI au service de leur croissance dans toutes les phases de la vie de l’entreprise. Ancrées dans les territoires, en lien direct avec l’emploi, les PME et ETI sont le coeur battant de l’économie française. Les ETI à elles seules emploient 24 % de la population active nationale et stimulent la création d’emplois en France (80 000 emplois créés entre 2009 et 2013). Or, parmi les 146 000 PME et ETI françaises, une entreprise sur trois est une entreprise familiale. Bpifrance Le Lab a déterminé trois critères pour définir une entreprise familiale : la famille est actionnaire de référence, la famille est présente dans le management et/ou occupe des fonctions opérationnelles, le dirigeant a une intention avérée de transmettre l’entreprise à un membre de la famille. Sur ces bases, et hors TPE, la France compte 50 000 entreprises familiales.
Comprendre les entreprises familiales et les accompagner dans les enjeux de croissance et de transformation est donc un enjeu majeur pour l’économie française. Bpifrance Le Lab a analysé les spécificités des entreprises familiales, leur ADN, leurs forces, leurs challenges et leurs attentes. Cette enquête de terrain, la plus large réalisée auprès des entreprises familiales, s’intéresse aussi à leur vision de l’ouverture du capital et aux conditions de la réussite de cette ouverture. Les grands enseignements de l’étude « Ouvrir son capital pour durer » sont présentés aujourd’hui, à l’occasion de Bpifrance Innovation Génération.
Premier enseignement de l’étude : les entreprises familiales sont résilientes, et affrontent plus facilement les crises. Ainsi, l’étude du portefeuille Fonds Propres PME de Bpifrance montre que les 200 entreprises familiales dont Bpifrance est actionnaire ont des taux de défaillance deux à trois fois plus faibles que les PME classiques.
Deuxième enseignement de l’étude : les entreprises familiales sont des organisations ouvertes, agiles, et innovantes. L’étude met en lumière les éléments objectifs qui contribuent à expliquer la pérennité des entreprises familiales. Bpifrance Le Lab a étudié 417 réponses de dirigeants d’entreprises familiales et a mené 20 entretiens en face à face.
Fort de ce terrain exceptionnellement riche, trois lignes de force récurrentes
émergent :
1. Les entreprises familiales sont innovantes. Elles peuvent soutenir des projets dans la durée, condition nécessaire au développement de projets innovants ;
2. Les entreprises familiales excellent dans le networking. Elles savent utiliser leurs connexions dans et en dehors de la famille. « Nous nous entourons de beaucoup d’amis et de conseils proches de la famille. Ils nous aident à prendre des risques calculés » (Entreprise de 500 salariés, 2e génération) ;
3. Leurs circuits de décision sont souples, les prises de décision sont rapides, ce qui en fait des organisations agiles. « Nous sommes tous dans le cambouis de l’opérationnel. Nous réglons beaucoup de choses aux déjeuners du dimanche, le soir ou en vacances » (Entreprise de 120 salariés, 2e génération).
Troisième enseignement de l’étude : la question de l’ouverture du capital est un sujet important, qu’elles envisagent de traiter à leurs conditions, à court ou moyen terme, car elles l’identifient comme un facteur de durée.
41 % des entreprises de l’étude ont déjà ouvert leur capital et 9 % envisagent de le faire. L’ouverture du capital fait donc partie de leur agenda pour la moitié d’entre elles. Les entreprises familiales apparaissent prêtes à s’ouvrir dès lors que cette ouverture se conjugue avec la vision patrimoniale et sociale du capital de l’entreprise. Ouverture oui, mais l’entrée au capital se mérite !
Parmi les entreprises qui ont déjà ouvert leur capital, 43 % ont choisi de l’ouvrir à un fonds d’investissement et 36 % à leurs collaborateurs. Sur les motifs d’ouverture du capital, les trois premiers objectifs cités sont :
· pour 46 %, permettre le développement de l’entreprise (croissance interne ou externe) ;
· pour 26 %, attirer des talents ou intéresser les salariés à la croissance de l’entreprise ;
· pour 17 %, réaliser une opération de transmission d’entreprise.
D’après les témoignages recueillis, le partenaire de l’ouverture du capital devra comprendre et respecter les valeurs de la famille, notamment son capital émotionnel. Il aura ainsi une vision industrielle du projet d’entreprise et deviendra gardien du patrimoine de la famille. Il devra aussi apporter de l’expertise et enfin s’engager sur le long terme, notamment pour relever ses principaux défis : la transmission, la croissance et l’attraction des talents. De nombreux chefs d’entreprise l’ont précisé : l’ouverture du capital doit permettre de prolonger les clefs d’une recette qui a fait le succès de l’entreprise. Pour autant, dans le même temps, 80 % de ceux qui ont ouvert leur capital reconnaissent que cette ouverture a permis également la mise en place de nouvelles pratiques de gouvernance plus rigoureuses et plus professionnelles.
Pour Philippe Mutricy, directeur du Lab Bpifrance : « Contrairement à une idée reçue, l’ouverture du capital n’est pas la fin du modèle familial. De nombreux chefs d’entreprise ont avancé que c’est au contraire le moyen de le pérenniser en permettant notamment à un successeur de reprendre l’entreprise, ou à un projet structurant de croissance de voir le jour. Une des craintes souvent exprimée est que l’ouverture du capital exige parfois le partage de secrets de famille ou la révélation de pratiques de gestion peu formalisées. En réalité, ces craintes sont vite levées car le partenaire entrant n’est pas là pour juger le passé mais pour préparer l’avenir ».
Pour Fanny Letier, directrice exécutive de l’investissement en fonds propres dans les PME : « Servir l’avenir, c’est aussi servir les entreprises familiales, et les aider à s’ouvrir pour durer, dans le respect de l’ADN propre à chacune. Moteur de l’économie française, au coeur des enjeux d’emplois dans notre pays, elles ont beaucoup d’atouts pour percer dans la compétition mondiale. Investisseur de long terme et de proximité, Bpifrance s’appuiera sur cette étude pour adapter encore plus ses instruments de financement et ses services d’accompagnement à leurs besoins en termes de développement, de transformation et de renforcement du capital humain ».
À propos de Bpifrance
Bpifrance, filiale de la Caisse des Dépôts et de l’État, partenaire de confiance des entrepreneurs, accompagne les entreprises, de l’amorçage jusqu’à la cotation en bourse, en crédit, en garantie et en fonds propres. Bpifrance assure, en outre, des services d’accompagnement et de soutien renforcé à l’innovation, à la croissance externe et à l’export, en partenariat avec Business France et Coface.
Bpifrance propose aux entreprises un continuum de financements à chaque étape clé de leur développement et une offre adaptée aux spécificités régionales.
Fort de 42 implantations régionales (90 % des décisions prises en région), Bpifrance constitue un outil de compétitivité économique au service des entrepreneurs. Bpifrance agit en appui des politiques publiques conduites par l’État et par les Régions pour répondre à trois objectifs :
• accompagner la croissance des entreprises ;
• préparer la compétitivité de demain ;
• contribuer au développement d’un écosystème favorable à l’entrepreneuriat.
Avec Bpifrance, les entreprises bénéficient d’un interlocuteur puissant, proche et efficace, pour répondre à l’ensemble de leurs besoins de financement, d’innovation et d’investissement.
www.bpifrance.fr
www.bpifrance-lelab.fr
Bpifrance accompagne les dirigeants de PME et d’ETI au service de leur croissance dans toutes les phases de la vie de l’entreprise. Ancrées dans les territoires, en lien direct avec l’emploi, les PME et ETI sont le coeur battant de l’économie française. Les ETI à elles seules emploient 24 % de la population active nationale et stimulent la création d’emplois en France (80 000 emplois créés entre 2009 et 2013). Or, parmi les 146 000 PME et ETI françaises, une entreprise sur trois est une entreprise familiale. Bpifrance Le Lab a déterminé trois critères pour définir une entreprise familiale : la famille est actionnaire de référence, la famille est présente dans le management et/ou occupe des fonctions opérationnelles, le dirigeant a une intention avérée de transmettre l’entreprise à un membre de la famille. Sur ces bases, et hors TPE, la France compte 50 000 entreprises familiales.
Comprendre les entreprises familiales et les accompagner dans les enjeux de croissance et de transformation est donc un enjeu majeur pour l’économie française. Bpifrance Le Lab a analysé les spécificités des entreprises familiales, leur ADN, leurs forces, leurs challenges et leurs attentes. Cette enquête de terrain, la plus large réalisée auprès des entreprises familiales, s’intéresse aussi à leur vision de l’ouverture du capital et aux conditions de la réussite de cette ouverture. Les grands enseignements de l’étude « Ouvrir son capital pour durer » sont présentés aujourd’hui, à l’occasion de Bpifrance Innovation Génération.
Premier enseignement de l’étude : les entreprises familiales sont résilientes, et affrontent plus facilement les crises. Ainsi, l’étude du portefeuille Fonds Propres PME de Bpifrance montre que les 200 entreprises familiales dont Bpifrance est actionnaire ont des taux de défaillance deux à trois fois plus faibles que les PME classiques.
Deuxième enseignement de l’étude : les entreprises familiales sont des organisations ouvertes, agiles, et innovantes. L’étude met en lumière les éléments objectifs qui contribuent à expliquer la pérennité des entreprises familiales. Bpifrance Le Lab a étudié 417 réponses de dirigeants d’entreprises familiales et a mené 20 entretiens en face à face.
Fort de ce terrain exceptionnellement riche, trois lignes de force récurrentes
émergent :
1. Les entreprises familiales sont innovantes. Elles peuvent soutenir des projets dans la durée, condition nécessaire au développement de projets innovants ;
2. Les entreprises familiales excellent dans le networking. Elles savent utiliser leurs connexions dans et en dehors de la famille. « Nous nous entourons de beaucoup d’amis et de conseils proches de la famille. Ils nous aident à prendre des risques calculés » (Entreprise de 500 salariés, 2e génération) ;
3. Leurs circuits de décision sont souples, les prises de décision sont rapides, ce qui en fait des organisations agiles. « Nous sommes tous dans le cambouis de l’opérationnel. Nous réglons beaucoup de choses aux déjeuners du dimanche, le soir ou en vacances » (Entreprise de 120 salariés, 2e génération).
Troisième enseignement de l’étude : la question de l’ouverture du capital est un sujet important, qu’elles envisagent de traiter à leurs conditions, à court ou moyen terme, car elles l’identifient comme un facteur de durée.
41 % des entreprises de l’étude ont déjà ouvert leur capital et 9 % envisagent de le faire. L’ouverture du capital fait donc partie de leur agenda pour la moitié d’entre elles. Les entreprises familiales apparaissent prêtes à s’ouvrir dès lors que cette ouverture se conjugue avec la vision patrimoniale et sociale du capital de l’entreprise. Ouverture oui, mais l’entrée au capital se mérite !
Parmi les entreprises qui ont déjà ouvert leur capital, 43 % ont choisi de l’ouvrir à un fonds d’investissement et 36 % à leurs collaborateurs. Sur les motifs d’ouverture du capital, les trois premiers objectifs cités sont :
· pour 46 %, permettre le développement de l’entreprise (croissance interne ou externe) ;
· pour 26 %, attirer des talents ou intéresser les salariés à la croissance de l’entreprise ;
· pour 17 %, réaliser une opération de transmission d’entreprise.
D’après les témoignages recueillis, le partenaire de l’ouverture du capital devra comprendre et respecter les valeurs de la famille, notamment son capital émotionnel. Il aura ainsi une vision industrielle du projet d’entreprise et deviendra gardien du patrimoine de la famille. Il devra aussi apporter de l’expertise et enfin s’engager sur le long terme, notamment pour relever ses principaux défis : la transmission, la croissance et l’attraction des talents. De nombreux chefs d’entreprise l’ont précisé : l’ouverture du capital doit permettre de prolonger les clefs d’une recette qui a fait le succès de l’entreprise. Pour autant, dans le même temps, 80 % de ceux qui ont ouvert leur capital reconnaissent que cette ouverture a permis également la mise en place de nouvelles pratiques de gouvernance plus rigoureuses et plus professionnelles.
Pour Philippe Mutricy, directeur du Lab Bpifrance : « Contrairement à une idée reçue, l’ouverture du capital n’est pas la fin du modèle familial. De nombreux chefs d’entreprise ont avancé que c’est au contraire le moyen de le pérenniser en permettant notamment à un successeur de reprendre l’entreprise, ou à un projet structurant de croissance de voir le jour. Une des craintes souvent exprimée est que l’ouverture du capital exige parfois le partage de secrets de famille ou la révélation de pratiques de gestion peu formalisées. En réalité, ces craintes sont vite levées car le partenaire entrant n’est pas là pour juger le passé mais pour préparer l’avenir ».
Pour Fanny Letier, directrice exécutive de l’investissement en fonds propres dans les PME : « Servir l’avenir, c’est aussi servir les entreprises familiales, et les aider à s’ouvrir pour durer, dans le respect de l’ADN propre à chacune. Moteur de l’économie française, au coeur des enjeux d’emplois dans notre pays, elles ont beaucoup d’atouts pour percer dans la compétition mondiale. Investisseur de long terme et de proximité, Bpifrance s’appuiera sur cette étude pour adapter encore plus ses instruments de financement et ses services d’accompagnement à leurs besoins en termes de développement, de transformation et de renforcement du capital humain ».
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Bpifrance propose aux entreprises un continuum de financements à chaque étape clé de leur développement et une offre adaptée aux spécificités régionales.
Fort de 42 implantations régionales (90 % des décisions prises en région), Bpifrance constitue un outil de compétitivité économique au service des entrepreneurs. Bpifrance agit en appui des politiques publiques conduites par l’État et par les Régions pour répondre à trois objectifs :
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