Fausses factures, manipulation de chiffres d’affaires, évasion fiscale, la fraude à la TVA, est un véritable fléau économique. Pour mettre un terme à cette pratique qui selon l’INSEE représentait en 2021 quelque 20 à 25 milliards d’euros, le gouvernement annonçait en 2020 une loi obligeant toutes entreprises à passer à la facturation électronique entre 2024 et 2026. Mais, en juillet dernier, le ministère de l’économie et des finances reportait sa promulgation à une date ultérieure, désormais connue. Une décision prise pour donner aux parties prenantes - Agence pour l’informatique financière de l’Etat (AIFE), fédérations professionnelles, entreprises et éditeurs de logiciel - le temps nécessaire à la réussite de cette réforme structurante pour l’économie.
Toutefois, quelle que soit l’échéance, toutes les entreprises devront dématérialiser tous leurs échanges de factures, et mettront ainsi fin aux tours de passe-passe entre les acheteurs et fournisseurs européens.
De nombreux avantages pour les entreprises et le Trésor public
Si un tel dispositif peut être perçu comme très contraignant par les entreprises, il présente néanmoins de nombreux avantages. Grâce à l’intégration de fonctionnalités de facturation électronique aux outils et ERP comptables des entreprises, la dématérialisation de la facturation permet d'automatiser certaines tâches, simplifiant de nombreuses actions exécutées par des opérationnels leur permettant ainsi d'accroître leur productivité. La transmission automatique d’informations à l’administration fiscale est également source de réduction d’erreurs et de gain de temps pour les entreprises qui voient leurs déclarations de TVA pré-remplies.
En réduisant le temps de production et d’émission des factures, cette facturation numérique participe non seulement à la transparence en temps réel des transactions commerciales des entreprises, mais aussi à la réduction des délais de paiement. Si de cette dématérialisation de la facturation les entreprises et administrations en ressortent plus compétitives, l’État de son côté devrait, selon le ministère de l’Économie et des finances, gagner au moins 4,5 milliards d’euros par an de rentrées fiscales.
Les petites entreprises plus impactées que les grandes par cette réforme
Les conséquences de cette réglementation sur les infrastructures informatiques et la gouvernance de la gestion comptable seront bien moindres pour les grandes entreprises dont la facturation électronique est pratiquée depuis plusieurs années déjà. En revanche, la mise en application sera plus complexe pour les PME et TPE dont les factures sont encore majoritairement produites sous format papier. La facturation électronique représente donc pour elles un véritable changement.
Aujourd’hui de nombreux prestataires de facturation et éditeurs de logiciels mettent les bouchées doubles pour développer leurs offres. Aujourd'hui de nombreux éditeurs proposent la dématérialisation de fonctionnalités comptables. Ainsi la législation française de 2019 impose la dématérialisation des notes de frais. Une dématérialisation qui participe déjà à un plus grand contrôle de la TVA.
Cette loi risque fort de rebattre les cartes des acteurs de ce marché, bénéficiant à ceux qui auront pris le virage suffisamment tôt.
Si la France est, au niveau européen, précurseur en matière d’obligation de facturation électronique, le désir d’une plus grande transparence des transactions commerciales pour lutter contre les fraudes en tout genre gagne du terrain en Europe. Un tel contexte sera-t-il propice à une harmonisation rapide des règles de la facturation électronique dans tous les pays membres ?
Toutefois, quelle que soit l’échéance, toutes les entreprises devront dématérialiser tous leurs échanges de factures, et mettront ainsi fin aux tours de passe-passe entre les acheteurs et fournisseurs européens.
De nombreux avantages pour les entreprises et le Trésor public
Si un tel dispositif peut être perçu comme très contraignant par les entreprises, il présente néanmoins de nombreux avantages. Grâce à l’intégration de fonctionnalités de facturation électronique aux outils et ERP comptables des entreprises, la dématérialisation de la facturation permet d'automatiser certaines tâches, simplifiant de nombreuses actions exécutées par des opérationnels leur permettant ainsi d'accroître leur productivité. La transmission automatique d’informations à l’administration fiscale est également source de réduction d’erreurs et de gain de temps pour les entreprises qui voient leurs déclarations de TVA pré-remplies.
En réduisant le temps de production et d’émission des factures, cette facturation numérique participe non seulement à la transparence en temps réel des transactions commerciales des entreprises, mais aussi à la réduction des délais de paiement. Si de cette dématérialisation de la facturation les entreprises et administrations en ressortent plus compétitives, l’État de son côté devrait, selon le ministère de l’Économie et des finances, gagner au moins 4,5 milliards d’euros par an de rentrées fiscales.
Les petites entreprises plus impactées que les grandes par cette réforme
Les conséquences de cette réglementation sur les infrastructures informatiques et la gouvernance de la gestion comptable seront bien moindres pour les grandes entreprises dont la facturation électronique est pratiquée depuis plusieurs années déjà. En revanche, la mise en application sera plus complexe pour les PME et TPE dont les factures sont encore majoritairement produites sous format papier. La facturation électronique représente donc pour elles un véritable changement.
Aujourd’hui de nombreux prestataires de facturation et éditeurs de logiciels mettent les bouchées doubles pour développer leurs offres. Aujourd'hui de nombreux éditeurs proposent la dématérialisation de fonctionnalités comptables. Ainsi la législation française de 2019 impose la dématérialisation des notes de frais. Une dématérialisation qui participe déjà à un plus grand contrôle de la TVA.
Cette loi risque fort de rebattre les cartes des acteurs de ce marché, bénéficiant à ceux qui auront pris le virage suffisamment tôt.
Si la France est, au niveau européen, précurseur en matière d’obligation de facturation électronique, le désir d’une plus grande transparence des transactions commerciales pour lutter contre les fraudes en tout genre gagne du terrain en Europe. Un tel contexte sera-t-il propice à une harmonisation rapide des règles de la facturation électronique dans tous les pays membres ?
Nicolas Steib :
En tant que Directeur Commercial France de Payhawk, Nicolas Steib assure la pérennité et la rentabilité de Payhawk sur le marché français et fixe les grandes lignes de la stratégie. Il veille également à la mise en œuvre opérationnelle de la stratégie de l’entreprise.
Diplômé d’un master de management de l’école de management de Grenoble, il montre rapidement de belles compétences en gestion de portefeuilles clients ainsi qu’en management et en business strategy.
Ces dix dernières années, Nicolas a occupé des postes de de manager commercial notamment au sein du département commercial de Wavestone ou dans la division stratégique Financial Services (Banques et Assurances) de Cap Gemini. Intéressé par l’univers des startups il intègre Yseop, éditeur d’une solution SaaS afin de créer et développer la direction commerciale Européene de l’entreprise, ce qu’il reproduit pour le marché français pour Payhawk.
Payhawk:
Payhawk a été créé par Hristo Borisov, Konstantin Dzhengozov et Boyko Karadzhov en 2018. Depuis, l’entreprise a connu une croissance fulgurante et est vite passée de startup à Licorne bulgare. Payhawk offre actuellement ses services dans 32 pays. L’objectif de Payhawk était de simplifier la gestion des dépenses des entreprises, car les fondateurs s’étaient rendus compte que les équipes financières passaient plus de temps à effectuer des tâches répétitives et sans valeur ajoutée au lieu de concentrer leur énergie sur la stratégie financière de leur organisation. Payhawk a donc créé une solution de gestion des dépenses tout-en-un afin d’automatiser la gestion des finances en réponse aux besoins des entreprises et des départements financiers.
Payhawk
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Disclaimer: The text above is a press release that was not written by Finyear.com.
The issuer is solely responsible for the content of this announcement.
Avertissement : Le texte ci-dessus est un communiqué de presse qui n'a pas été rédigé par Finyear.com.
L'émetteur est seul responsable du contenu de cette annonce.
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Les avis financiers et/ou économiques présentés par les contributeurs de Finyear.com (experts, avocats, observateurs, bloggers, etc...) sont les leurs et peuvent évoluer sans qu’il soit nécessaire de faire une mise à jour des contenus. Les articles présentés ne constituent en rien une invitation à réaliser un quelconque investissement.
The financial and/or economic opinions presented by Finyear.com contributors (experts, lawyers, observers, bloggers, etc.) are their own and may change without the need to update the content. The articles presented do not constitute an invitation to make any investment.
En tant que Directeur Commercial France de Payhawk, Nicolas Steib assure la pérennité et la rentabilité de Payhawk sur le marché français et fixe les grandes lignes de la stratégie. Il veille également à la mise en œuvre opérationnelle de la stratégie de l’entreprise.
Diplômé d’un master de management de l’école de management de Grenoble, il montre rapidement de belles compétences en gestion de portefeuilles clients ainsi qu’en management et en business strategy.
Ces dix dernières années, Nicolas a occupé des postes de de manager commercial notamment au sein du département commercial de Wavestone ou dans la division stratégique Financial Services (Banques et Assurances) de Cap Gemini. Intéressé par l’univers des startups il intègre Yseop, éditeur d’une solution SaaS afin de créer et développer la direction commerciale Européene de l’entreprise, ce qu’il reproduit pour le marché français pour Payhawk.
Payhawk:
Payhawk a été créé par Hristo Borisov, Konstantin Dzhengozov et Boyko Karadzhov en 2018. Depuis, l’entreprise a connu une croissance fulgurante et est vite passée de startup à Licorne bulgare. Payhawk offre actuellement ses services dans 32 pays. L’objectif de Payhawk était de simplifier la gestion des dépenses des entreprises, car les fondateurs s’étaient rendus compte que les équipes financières passaient plus de temps à effectuer des tâches répétitives et sans valeur ajoutée au lieu de concentrer leur énergie sur la stratégie financière de leur organisation. Payhawk a donc créé une solution de gestion des dépenses tout-en-un afin d’automatiser la gestion des finances en réponse aux besoins des entreprises et des départements financiers.
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