Les dernières données conjoncturelles sur l’économie chinoise renvoient à un moindre dynamisme. Le PIB a augmenté de 11,5% au troisième trimestre (sur 1 an), après 11,9% au deuxième. Certes, la différence est minime, mais l’idée à retenir est que l’économie chinoise n’accélère plus. Même dans l’industrie, le glissement annuel de la production demeure aux alentours de 18%. C’est très élevé, mais on a l’impression d’avoir atteint un plafond. Idem du côté des exportations.
Pourtant, la demande des ménages, elle, est de plus en plus vive. Au troisième trimestre, les ventes au détail ont progressé de 16,8% sur 1 an. Il s’agit du rythme de croissance le plus élevé depuis plus de 10 ans. Le dynamisme de la production s’est transmis sans problème aux dépenses des ménages, via les augmentations de salaires. C’est une bonne nouvelle pour ceux qui, dans la distribution notamment, attendaient un réveil de la consommation, dans un pays où le taux d’épargne demeure très élevé. Symptôme de cette vigueur : les prix à la consommation s’emballent. L’inflation a atteint 6,1% au troisième trimestre, un plus haut depuis le quatrième trimestre 1996 (la flambée du cours des matières premières agricoles n’y est cependant pas pour rien).
La problématique est aujourd’hui la suivante : observe-t-on un ralentissement durable du côté des exportations et de la production industrielle ? Si c’est le cas, ce ralentissement peut-il avoir un impact sur la demande des ménages et, plus globalement, sur l’ensemble de l’économie ? Concernant la première question, la réponse est oui. Le point important, c’est le ralentissement de l’économie américaine. La croissance du PIB aux Etats-Unis fléchit, du coup, les importations en provenance de Chine aussi. Si le consommateur américain réagit négativement à la crise du marché immobilier, les importations de Chine pourraient augmenter de moins de 10% sur un an au quatrième trimestre 2007, du jamais vu depuis le début de 2002. Ce qui ne manquerait pas de se répercuter sur la production industrielle en Chine, sur les salaires et l’emploi et donc, in fine, sur la consommation.
Bien entendu, les mesures qui ont été prises par le gouvernement chinois ces derniers mois pour faire ralentir l’économie (hausse du taux de réserves obligatoires, augmentation des taux d’intérêt) ont aussi pu avoir un effet. Mais nous pensons que les fluctuations de l’économie américaine ont plus d’impact sur la conjoncture chinoise que les décisions monétaires du gouvernement.
Plus inquiétant encore serait l’impact d’une crise boursière. En effet, si la croissance de l’économie chinoise devait ralentir, la bourse de Shanghai corrigerait fortement. Or pas loin de 15% du patrimoine des ménages chinois est aujourd’hui investi en actions. Ces 15% perdraient de leur valeur, ce qui générerait un effet de richesse négatif et pénaliserait la consommation. Il y a là aussi un risque.
Pourtant, la demande des ménages, elle, est de plus en plus vive. Au troisième trimestre, les ventes au détail ont progressé de 16,8% sur 1 an. Il s’agit du rythme de croissance le plus élevé depuis plus de 10 ans. Le dynamisme de la production s’est transmis sans problème aux dépenses des ménages, via les augmentations de salaires. C’est une bonne nouvelle pour ceux qui, dans la distribution notamment, attendaient un réveil de la consommation, dans un pays où le taux d’épargne demeure très élevé. Symptôme de cette vigueur : les prix à la consommation s’emballent. L’inflation a atteint 6,1% au troisième trimestre, un plus haut depuis le quatrième trimestre 1996 (la flambée du cours des matières premières agricoles n’y est cependant pas pour rien).
La problématique est aujourd’hui la suivante : observe-t-on un ralentissement durable du côté des exportations et de la production industrielle ? Si c’est le cas, ce ralentissement peut-il avoir un impact sur la demande des ménages et, plus globalement, sur l’ensemble de l’économie ? Concernant la première question, la réponse est oui. Le point important, c’est le ralentissement de l’économie américaine. La croissance du PIB aux Etats-Unis fléchit, du coup, les importations en provenance de Chine aussi. Si le consommateur américain réagit négativement à la crise du marché immobilier, les importations de Chine pourraient augmenter de moins de 10% sur un an au quatrième trimestre 2007, du jamais vu depuis le début de 2002. Ce qui ne manquerait pas de se répercuter sur la production industrielle en Chine, sur les salaires et l’emploi et donc, in fine, sur la consommation.
Bien entendu, les mesures qui ont été prises par le gouvernement chinois ces derniers mois pour faire ralentir l’économie (hausse du taux de réserves obligatoires, augmentation des taux d’intérêt) ont aussi pu avoir un effet. Mais nous pensons que les fluctuations de l’économie américaine ont plus d’impact sur la conjoncture chinoise que les décisions monétaires du gouvernement.
Plus inquiétant encore serait l’impact d’une crise boursière. En effet, si la croissance de l’économie chinoise devait ralentir, la bourse de Shanghai corrigerait fortement. Or pas loin de 15% du patrimoine des ménages chinois est aujourd’hui investi en actions. Ces 15% perdraient de leur valeur, ce qui générerait un effet de richesse négatif et pénaliserait la consommation. Il y a là aussi un risque.
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Régis Novi, Directeur Marketing de MailInBlack