Malgré la remontée du dollar et des taux d’intérêt aux Etats-Unis, les marchés émergents offrent un profil bien plus séduisant qu’il ne l’était en 2013. Des opportunités existeront à condition de se montrer sélectifs selon les pays.
Les marchés émergents ont réalisé en 2016 un bon cru après des années de sous-performance. Cependant, ce fut une année volatile qui a obligé les gérants à se montrer très sélectifs et à opérer des rotations entre les différentes classes d’actifs et les devises pour maximiser leurs performances. Les marchés ont chuté brusquement au cours des six premières semaines de l’année suite à l’affaiblissement du renminbi chinois, des taux d’intérêt négatifs et des prix du pétrole à des niveaux très bas mais la reprise a été tout aussi nette quand la Fed a indiqué qu’elle ne relèverait pas ses taux, entraînant le dollar à la baisse.
Depuis l’élection présidentielle américaine, les marchés émergents ont corrigé à nouveau et les sorties de capitaux ont été massives dans les semaines suivantes. Cela s’explique par l’appréciation du dollar et du rendement des emprunts d’Etat américains qui constituent un puissant vent contraire pour les pays émergents après six mois de performance. En effet, la remontée récente des taux d’intérêt aux Etats-Unis et les prévisions de la Fed annonçant trois hausses de taux en 2017, contre deux seulement anticipées par le marché, sont une mauvaise nouvelle pour les marchés émergents.
Cependant, l’effet sera plus limité pour les investisseurs qui se montreront sélectifs. Aujourd’hui, il est trop tôt pour prévoir la politique de la Fed tant que nous ne connaissons pas en détail l’administration Trump. Ensuite, les marchés émergents se trouvent dans une meilleure forme qu’ils ne l’étaient en 2013. La croissance du PIB a commencé à se reprendre, les balances courantes se redressent, la dette (à l’exception de celle de la Chine) a chuté et de nombreuses banques centrales sont mieux gouvernées, en particulier au Brésil, en Indonésie, en Inde et en Argentine. Mais il faudra savoir faire la différence entre les pays et les secteurs alors que plusieurs d’entre eux seront plus fortement touchés par la hausse des taux et l’appréciation du dollar.
Le point clé au sujet des marchés actions réside dans les prévisions de croissance des bénéfices qui pourraient ressortir en hausse d’au moins 10% et ne pas décevoir les investisseurs comme ce fut le cas au cours des années précédentes. L’exposition aux marchés reste aujourd’hui faible et beaucoup d’investisseurs sont sous-pondérés.
La stabilisation des prix des matières premières est globalement favorable à ces marchés
En premier lieu, au cours du premier trimestre 2017, des taux d’intérêt plus hauts aux Etats-Unis renforceront le dollar, mais les taux remontent parce que la croissance américaine est au rendez-vous. Ce point-là est positif. Dans le même temps, des prix des matières premières stabilisés et un pétrole plus cher soutiendront la progression des émergents. Le risque indéterminé est évidemment le contexte politique et les conséquences éventuelles sur le commerce. Cependant, notons que c’est le Sénat américain qui contrôle les règles commerciales et pas le président.
Nous resterons prudents sur les marchés émergents au cours du premier trimestre 2017 et nous chercherons le point d’entrée stratégique quelque part dans l’année. A court terme, le marché japonais, porté par la faiblesse du yen, devrait continuer de dégager de meilleures performances que les marchés émergents.
Pour l’année 2017 dans son ensemble, nous attendons une progression raisonnable des marchés émergents, aussi bien grâce au supplément de revenus offert par les dettes souveraines des pays émergents libellées en dollars que grâce aux marchés actions émergents. Au niveau régional, nous préférons sur-pondérer l’Asie, nous restons neutres sur le Brésil et nous sous-pondérons la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique). Cependant, il conviendra de rester réactif. Investir au moment opportun dans un pays ou un secteur sera le point crucial et fera la différence.
Deutsche Asset Management
Avec 715 milliards d’euros d’actifs sous gestion (au 30 septembre 2016), Deutsche Asset Management* fait partie des leaders mondiaux de la gestion d’actifs. Deutsche Asset Management propose aux particuliers comme aux clientèles institutionnelles, des solutions d’investissement traditionnelles ou alternatives sur toutes les grandes classes d’actifs.
* Deutsche Asset Management est la marque du métier/de la filiale de Gestion d’actifs du groupe Deutsche Bank. Les entités proposant une offre de produits ou services sous la marque Deutsche Asset Management sont listées dans les différents contrats, documents commerciaux et autres documents d’information.
Les marchés émergents ont réalisé en 2016 un bon cru après des années de sous-performance. Cependant, ce fut une année volatile qui a obligé les gérants à se montrer très sélectifs et à opérer des rotations entre les différentes classes d’actifs et les devises pour maximiser leurs performances. Les marchés ont chuté brusquement au cours des six premières semaines de l’année suite à l’affaiblissement du renminbi chinois, des taux d’intérêt négatifs et des prix du pétrole à des niveaux très bas mais la reprise a été tout aussi nette quand la Fed a indiqué qu’elle ne relèverait pas ses taux, entraînant le dollar à la baisse.
Depuis l’élection présidentielle américaine, les marchés émergents ont corrigé à nouveau et les sorties de capitaux ont été massives dans les semaines suivantes. Cela s’explique par l’appréciation du dollar et du rendement des emprunts d’Etat américains qui constituent un puissant vent contraire pour les pays émergents après six mois de performance. En effet, la remontée récente des taux d’intérêt aux Etats-Unis et les prévisions de la Fed annonçant trois hausses de taux en 2017, contre deux seulement anticipées par le marché, sont une mauvaise nouvelle pour les marchés émergents.
Cependant, l’effet sera plus limité pour les investisseurs qui se montreront sélectifs. Aujourd’hui, il est trop tôt pour prévoir la politique de la Fed tant que nous ne connaissons pas en détail l’administration Trump. Ensuite, les marchés émergents se trouvent dans une meilleure forme qu’ils ne l’étaient en 2013. La croissance du PIB a commencé à se reprendre, les balances courantes se redressent, la dette (à l’exception de celle de la Chine) a chuté et de nombreuses banques centrales sont mieux gouvernées, en particulier au Brésil, en Indonésie, en Inde et en Argentine. Mais il faudra savoir faire la différence entre les pays et les secteurs alors que plusieurs d’entre eux seront plus fortement touchés par la hausse des taux et l’appréciation du dollar.
Le point clé au sujet des marchés actions réside dans les prévisions de croissance des bénéfices qui pourraient ressortir en hausse d’au moins 10% et ne pas décevoir les investisseurs comme ce fut le cas au cours des années précédentes. L’exposition aux marchés reste aujourd’hui faible et beaucoup d’investisseurs sont sous-pondérés.
La stabilisation des prix des matières premières est globalement favorable à ces marchés
En premier lieu, au cours du premier trimestre 2017, des taux d’intérêt plus hauts aux Etats-Unis renforceront le dollar, mais les taux remontent parce que la croissance américaine est au rendez-vous. Ce point-là est positif. Dans le même temps, des prix des matières premières stabilisés et un pétrole plus cher soutiendront la progression des émergents. Le risque indéterminé est évidemment le contexte politique et les conséquences éventuelles sur le commerce. Cependant, notons que c’est le Sénat américain qui contrôle les règles commerciales et pas le président.
Nous resterons prudents sur les marchés émergents au cours du premier trimestre 2017 et nous chercherons le point d’entrée stratégique quelque part dans l’année. A court terme, le marché japonais, porté par la faiblesse du yen, devrait continuer de dégager de meilleures performances que les marchés émergents.
Pour l’année 2017 dans son ensemble, nous attendons une progression raisonnable des marchés émergents, aussi bien grâce au supplément de revenus offert par les dettes souveraines des pays émergents libellées en dollars que grâce aux marchés actions émergents. Au niveau régional, nous préférons sur-pondérer l’Asie, nous restons neutres sur le Brésil et nous sous-pondérons la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique). Cependant, il conviendra de rester réactif. Investir au moment opportun dans un pays ou un secteur sera le point crucial et fera la différence.
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