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MIDI CAPITAL, filiale du Groupe Caisse d'Epargne, a réorganisé le capital de SNDC dans le cadre d’un LBO (OBO).

A cette occasion la société voit l’arrivée d’un nouveau manager actionnaire, Olivier Marbach, (polytechnique, aéronautique), associé à un pool d’investisseurs financiers mené par Midi Capital (Midi Capital 1,3 M€, BNP 800K€, Banque Populaire 500K€).


La société SNDC (Société Nouvelle de Climatisation) a été créée en 1986 par les dirigeants actuels Messieurs Jean Marc Guittard et Denis Pouchain. La société développe et assemble des équipements HVAC* en ventilation, climatisation, chauffage, pressurisation et filtration pour les constructeurs d’engins ou de cabines destinés aux secteurs agricoles, travaux publics, industriels et utilitaires.

En deux décennies la société s'est imposé sur son marché, soutenue par une politique d'innovation continue (70% des systèmes produits aujourd’hui par SNDC n’existaient pas il y a 5 ans) et un savoir-faire rare en matière de thermique habitacle.

A ce titre, la société a développée une expertise pointue dans le domaine des études et des bilans thermiques lui permettant d'offrir une réponse sur mesure aux problématiques de confort et de coûts de ses clients.

Cette politique ambitieuse a permis à la société de croître à un rythme soutenu, sur-performant la croissance naturelle d'un marché porté par les exigences de confort accrues des utilisateurs et la volonté des constructeurs de se recentrer sur l'assemblage.

L’opération d’OBO

L’équipe de Midi Capital a été informée du projet de cession très en amont du processus et a ainsi pu travailler en étroite collaboration avec les cédants pour bâtir une solution sur mesure.

Ces derniers souhaitaient transmettre progressivement la Direction de leur entreprise à un manager extérieur expérimenté et offrir une liquidité à deux des actionnaires fondateurs dans le cadre d’un départ à la retraite.

La solution proposée par Midi Capital et retenue par le management s’est portée sur une opération d’OBO (Owner Buy Out) par laquelle les actionnaires sortants ont réalisé une part significative de leur patrimoine tout en restant associés au montage de reprise à côté d’un nouveau manager et actionnaire de la société (futur PDG du Groupe).

Le nouveau manager et actionnaire

Le manager associé au montage de reprise, Monsieur Marbach, offrait à notre sens un profil intéressant pour optimiser le développement de l’entreprise. Ce dernier disposait :
  • D’une expérience accomplie dans le développement d’une offre industrielle
  • D’un double profil ingénieur/commercial adapté aux enjeux du poste (Polytechnique/Direction Générale/Direction Commerciale)

Olivier Marbach, nouvel actionnaire et Directeur Général de la SNDC

« Voilà pourquoi j’ai entrepris de donner corps au rêve que j’avais eu à mes débuts et que je croyais oublié, et je me suis engagé dans un projet de reprise d’une PME » (Interview d’Olivier Marbach, nouveau DG et nouvel actionnaire de la SNDC).

Quelles sont les raisons qui vous ont conduit à reprendre une PME ?

Après quinze ans passés dans un grand groupe, dans lequel j’ai occupé des fonctions de management dans des domaines variés, j’ai souhaité retrouver l’univers de la petite entreprise, au sein duquel j’avais débuté ma carrière. Les petites structures m’ont toujours attiré par leur côté réactif et manoeuvrant. Et puis, diriger une PME c’est aussi le meilleur moyen de valoriser mon expérience polyvalente. Enfin, quand on a l’habitude de s’investir énormément dans son travail, la perspective d’être associé directement au résultat ajoute une dimension et un sens nouveaux à l’action. Voilà pourquoi j’ai entrepris de donner corps ce rêve que j’avais eu à mes débuts et que je croyais oublié, et je me suis engagé dans un projet de reprise d’une PME.

Comment avez-vous identifié la société SNDC ?

En faisant ce choix, j’ai sauté à pieds joints dans un monde totalement inconnu : celui de la reprise et des LBO. J’y ai rapidement découvert que le plus difficile pour reprendre une entreprise … c’est de trouver l’entreprise ! Lorsqu’un dirigeant veut vendre son entreprise la première chose qu’il fait c’est de n’en parler à personne. Pour ne pas risquer d’inquiéter ses clients, ses salariés ou ses banquiers. Du coup, l’information circule sous le manteau au sein d’un réseau de spécialiste. Fort du conseil d’un ami et de quelques points d’entrée je me suis donc branché sur « le réseau ».

J’ai rencontré, en l’espace de deux mois, une trentaine d’organismes pour me faire connaître et pour présenter mon projet. Après plusieurs entretiens avec les managers de Midi Capital, particulièrement bien implantés dans le tissu régional, ces derniers m’ont présenté l’entreprise et mis en relation avec les dirigeants et actionnaires de la SNDC.

Le projet ? C’est le portrait robot de l’entreprise dont on rêve. Dans mon cas, je recherchais une entreprise industrielle avec un bureau d’études et de la production, réalisant au moins 5 MEUR de chiffre d’affaires, en B to B, avec une bonne rentabilité et située dans le « Grand Sud Ouest ».

Comment s’est passée la transition ?

En fait, l’opération réalisée avec SNDC est un peu particulière en ce sens qu’il ne s’agit pas d’une cession pure et simple de l’entreprise. L’histoire est celle de plusieurs associés qui, à l’occasion du départ à la retraite de deux d’entre eux, ont organisé la pérennisation de l’entreprise en s’adjoignant un nouvel associé pour en assurer la direction.

Leur maintien au capital et, pour certains, dans l’entreprise, assure la continuité et limite les risques. Ce contexte sécurisant a été apprécié par les investisseurs financiers. Pour ma part, j’y étais aussi très favorable. Le repreneur n’a bien souvent qu’« un fusil à une seule cartouche », alors autant mettre toutes les chances de succès de son côté.

Naturellement, la contrepartie de cette sécurisation, c’est la « cohabitation » avec les dirigeants historiques, souvent redoutée et évitée par les repreneurs. Dans les faits, j’ai la chance que cela se passe très bien. Cela tient bien sûr à la personnalité de chacun, mais aussi au fait que mes associés sont habitués depuis l’origine à composer les uns avec les autres.

Pouvez vous nous décrire SNDC et quels sont ses atouts ?

SNDC est une entreprise dynamique du bassin Toulousain qui compte 50 salariés pour un chiffre d’affaires 2007 qui dépassera les 10 MEUR. Elle affiche une croissance de 15% par an depuis 2004, une bonne rentabilité et de réelles perspectives de développement.
L’organisation interne, le système d’information et l’outil industriel sont à l’image des locaux : modernes et bien organisés. De quoi bâtir l’avenir sur des bases solides.

Créée en 1986 et spécialisée dans la climatisation pour véhicules, SNDC y a développé deux activités. D’une part du service et de la distribution de pièces de rechanges et d’outillage auprès des concessionnaires et réparateurs spécialisés dans la climatisation. D’autre part, une activité d’équipementier première monte auprès des constructeurs de machines agricoles, d’engins de TP et de véhicules industriels.

Du côté des atouts commerciaux, SNDC en compte de solides à son actif, dont en particulier :
- la marque ECOCLIM avec plus de 80 enseignes en France,
- le client MANITOU, une référence prestigieuse,
- et une réelle capacité d’innovation, qui s’est illustrée récemment de par les succès remportés par le Toit Conditionneur d’Air, auprès des fabricants de tracteurs spécialisés dans la viticulture.

Quelles sont les perspectives de SNDC ?

La croissance régulière du taux d’équipement en climatisation du parc de véhicules et de machines porte naturellement la croissance des deux activités de SNDC. De plus, nos clients constructeurs qui, à l’instar de SNDC, misent sur une différentiation par la qualité, tirent bien leur épingle du jeu avec des livraisons annuelles en croissance, notamment à l’exportation.

Pour terminer, SNDC qui réalise une très large majorité de son chiffre d’affaires dans l’hexagone, n’a que relativement peu exploré le marché Européen des constructeurs. Compte tenu de la qualité de notre offre ce marché représente un formidable potentiel de croissance. Cette prospection fait l’objet d’un plan d’action dans lequel je m’investis fortement en 2008 et dans les années à venir. Avec tous ces éléments, nous projetons une croissance de 35% d’ici à fin 2009.

A PROPOS DE MIDI CAPITAL
Midi Capital est une société de capital investissement agréée par l'AMF en Octobre 2002, née de la volonté des Caisses d’Epargne du Grand Sud Ouest de soutenir la croissance des PME régionales. Ce projet repose sur la volonté d’être proches des hommes et des femmes de terrains alliant talent et esprit d’entreprendre. Il s’inscrit dans la tradition industrielle et financière de la Tofinso Investissement, 1ère société de développement régionale de Midi Pyrénées, dont l’équipe et l’activité ont été intégrées à Midi Capital.

Présente sur les régions Midi-Pyrénées, Auvergne Limousin, Aquitaine et Languedoc Roussillon. Midi Capital gère à ce jour 35 millions d’euros de participation dans prés de 30 entreprises régionales dans des secteurs aussi variés que l’industrie (Actia), les services informatiques (Bugbusters,), l’Edition de logiciels (Media Time, Sylob) ou encore l'hôtellerie de plein air, (BDL),… Midi Capital s'est spécialisée sur les opérations de capital développement et de transmission à effet de levier (LBO) sur le segment des PME et PMI dont la valorisation est comprise entre 1 et 50M€.
www.midicapital.fr

Jeudi 31 Janvier 2008




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