Transformation des opérations, engagement et interaction de nouvelle génération,… Les banques prennent aujourd’hui pleinement conscience du potentiel gigantesque du metaverse. Doté de technologies telles que les NFT, la réalité augmentée/virtuelle et la blockchain, le métavers comporte toutefois ses propres risques et défis. Pour les banques, certaines innovations peuvent avoir des répercussions dans le monde réel - comme le traitement de la fraude et du blanchiment d'argent. D'autres soulèvent de nouvelles questions, comme la définition de la propriété des données clients générées dans le metaverse. Alors que les banques sont sur le point de déployer leurs stratégies numériques, il est important qu'elles comprennent les défis liés à l'atténuation des risques.
Les défis de la banque dans le metaverse
La sécurité, la confidentialité, la gouvernance et les réglementations représentent aujourd’hui les principales préoccupations des banques dans le metaverse. Bien qu'aucune de ces questions ne soit uniquement liée au secteur bancaire, elles restent très préoccupantes pour les institutions financières. Une préoccupation notamment dû à l'extrême prudence lors de la gestion et de la sécurisation des données financières sensibles des clients.
Les transactions dans le metaverse sont largement facilitées par les crypto-monnaies et les NFT. Les portefeuilles de crypto-monnaies doivent être financés par des monnaies fiduciaires, qui sont très réglementées. Cependant, les réglementations sur les crypto-monnaies sont encore naissantes, ce qui pose plusieurs risques de sécurité. Les clients des méta-avatars craignent très souvent le vol ou la dévaluation de leur crypto-monnaie en raison des arnaques et du marché volatil.
Les méta-avatars représentent des jumeaux d'utilisateurs réels, qui peuvent utiliser des dispositifs biométriques pour imiter leur visage ainsi que des gants tactiles pour un retour sensoriel. Si ces dispositifs améliorent certainement l'expérience client, ils permettent également d'authentifier l'identité des méta-avatars lors des transactions bancaires. En l'absence d'une authentification rigoureuse de l'identité, les banques sont susceptibles d'être confrontées à des acteurs malveillants, afin de commettre des fraudes ou escroqueries. Cependant, les dispositifs biométriques présentent leurs propres défis, à savoir la propriété des données. Il est donc crucial d'établir des entités de confiance pour gérer et gouverner ces données biométriques afin d'éviter une situation de monopole ou une monétisation non autorisée par l'exploration des données. Les règles de confidentialité des données relatives à la propriété de ces données client doivent également être clairement définies.
Comment la technologie peut ouvrir la voie
De nombreuses banques ont reconnu les nombreuses possibilités offertes par le métavers, au même titre que les multiples défis en matière de cybersécurité. 80 % des directeurs de banques se sentent prêts à saisir les opportunités du metaverse mais reconnaissent avoir besoin de compétences supplémentaires pour miser sur cette nouvelle révolution technologique. C'est bel et bien ici que les entreprises FinTech et les fournisseurs de solutions technologiques peuvent apporter leur expertise :
• Codifier les politiques open source - Les développeurs de logiciels peuvent concevoir des réglementations en matière de confidentialité en utilisant une approche open source – une approche qui permettra à la gouvernance des données du metaverse d'être respectée démocratiquement plutôt que par une seule organisation ou un seul oligopole, évitant ainsi une monétisation ou une situation de monopole. Une stratégie open source peut également inclure des règles dynamiques sur la propriété et la gestion des données metaverse par le biais de directives configurables sur la confidentialité.
• Définir des normes - Comme pour toute technologie, il est essentiel que l'exercice de définition de normes reste équitable et transparent. À cette fin, le Metaverse Standards Forum joue un rôle essentiel, car il vise à construire un metaverse ouvert grâce à la collaboration des concepteurs de jeux, de sociétés Web3, etc. En outre, les résultats de l'élaboration de normes, comme les directives de déploiement, aideront les banques à surmonter les obstacles liés à la sécurité, à la confidentialité et à la réglementation.
• S’appuyer sur les meilleurs experts dans le domaine - Les entreprises FinTech sont en mesure d’accompagner les banques à gérer leurs investissements dans le metaverse, en leur apportant leur expertise en matière de cybersécurité, d'authentification ou de gestion des identités. Parallèlement, les fournisseurs de solutions informatiques peuvent mettre à profit leur expérience de mise en œuvre pour aider les banques à réduire les risques liés à leurs déploiements. Par exemple, Infosys Metaverse Foundry est conçue pour simplifier et accélérer la façon dont les organisations naviguent dans le metaverse. Cette approche comprend des environnements virtuels et augmentés pour les clients, les lieux de travail, les produits et les opérations. En outre, la Foundry offre plus de 100 cas d’usage, modèles et feuilles de route d'exécution prêts à être déployés, permettant aux banques d'orienter rapidement leurs stratégies.
C’est indéniable : le métavers a le potentiel de réimaginer les opérations bancaires, en particulier dans le domaine de l'engagement des clients. Cependant, cette nouvelle technologie présente de nombreux défis à relever : normalisation du rôle des NFT, garantie de la confidentialité des clients, et surtout, protection des données privées.
Les défis de la banque dans le metaverse
La sécurité, la confidentialité, la gouvernance et les réglementations représentent aujourd’hui les principales préoccupations des banques dans le metaverse. Bien qu'aucune de ces questions ne soit uniquement liée au secteur bancaire, elles restent très préoccupantes pour les institutions financières. Une préoccupation notamment dû à l'extrême prudence lors de la gestion et de la sécurisation des données financières sensibles des clients.
Les transactions dans le metaverse sont largement facilitées par les crypto-monnaies et les NFT. Les portefeuilles de crypto-monnaies doivent être financés par des monnaies fiduciaires, qui sont très réglementées. Cependant, les réglementations sur les crypto-monnaies sont encore naissantes, ce qui pose plusieurs risques de sécurité. Les clients des méta-avatars craignent très souvent le vol ou la dévaluation de leur crypto-monnaie en raison des arnaques et du marché volatil.
Les méta-avatars représentent des jumeaux d'utilisateurs réels, qui peuvent utiliser des dispositifs biométriques pour imiter leur visage ainsi que des gants tactiles pour un retour sensoriel. Si ces dispositifs améliorent certainement l'expérience client, ils permettent également d'authentifier l'identité des méta-avatars lors des transactions bancaires. En l'absence d'une authentification rigoureuse de l'identité, les banques sont susceptibles d'être confrontées à des acteurs malveillants, afin de commettre des fraudes ou escroqueries. Cependant, les dispositifs biométriques présentent leurs propres défis, à savoir la propriété des données. Il est donc crucial d'établir des entités de confiance pour gérer et gouverner ces données biométriques afin d'éviter une situation de monopole ou une monétisation non autorisée par l'exploration des données. Les règles de confidentialité des données relatives à la propriété de ces données client doivent également être clairement définies.
Comment la technologie peut ouvrir la voie
De nombreuses banques ont reconnu les nombreuses possibilités offertes par le métavers, au même titre que les multiples défis en matière de cybersécurité. 80 % des directeurs de banques se sentent prêts à saisir les opportunités du metaverse mais reconnaissent avoir besoin de compétences supplémentaires pour miser sur cette nouvelle révolution technologique. C'est bel et bien ici que les entreprises FinTech et les fournisseurs de solutions technologiques peuvent apporter leur expertise :
• Codifier les politiques open source - Les développeurs de logiciels peuvent concevoir des réglementations en matière de confidentialité en utilisant une approche open source – une approche qui permettra à la gouvernance des données du metaverse d'être respectée démocratiquement plutôt que par une seule organisation ou un seul oligopole, évitant ainsi une monétisation ou une situation de monopole. Une stratégie open source peut également inclure des règles dynamiques sur la propriété et la gestion des données metaverse par le biais de directives configurables sur la confidentialité.
• Définir des normes - Comme pour toute technologie, il est essentiel que l'exercice de définition de normes reste équitable et transparent. À cette fin, le Metaverse Standards Forum joue un rôle essentiel, car il vise à construire un metaverse ouvert grâce à la collaboration des concepteurs de jeux, de sociétés Web3, etc. En outre, les résultats de l'élaboration de normes, comme les directives de déploiement, aideront les banques à surmonter les obstacles liés à la sécurité, à la confidentialité et à la réglementation.
• S’appuyer sur les meilleurs experts dans le domaine - Les entreprises FinTech sont en mesure d’accompagner les banques à gérer leurs investissements dans le metaverse, en leur apportant leur expertise en matière de cybersécurité, d'authentification ou de gestion des identités. Parallèlement, les fournisseurs de solutions informatiques peuvent mettre à profit leur expérience de mise en œuvre pour aider les banques à réduire les risques liés à leurs déploiements. Par exemple, Infosys Metaverse Foundry est conçue pour simplifier et accélérer la façon dont les organisations naviguent dans le metaverse. Cette approche comprend des environnements virtuels et augmentés pour les clients, les lieux de travail, les produits et les opérations. En outre, la Foundry offre plus de 100 cas d’usage, modèles et feuilles de route d'exécution prêts à être déployés, permettant aux banques d'orienter rapidement leurs stratégies.
C’est indéniable : le métavers a le potentiel de réimaginer les opérations bancaires, en particulier dans le domaine de l'engagement des clients. Cependant, cette nouvelle technologie présente de nombreux défis à relever : normalisation du rôle des NFT, garantie de la confidentialité des clients, et surtout, protection des données privées.
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