Plus de la moitié des entreprises françaises augmentent leurs prix pour faire face à la polycrise et éviter les licenciements
• Le climat politique instable (41 %), la crise énergétique (36 %) et la crise financière (30 %) sont les sources de préoccupation majeures des entreprises françaises
• En cas de récession, 85 % des responsables financiers craignent des répercussions sur les performances financières de l'entreprise
• 77 % des responsables financiers sont confrontés à une pression interne croissante les incitant à opter pour des solutions drastiques qui peuvent se révéler risquées sur le long terme
• 80 % des personnes interrogées affirment que l'automatisation peut aider leur entreprise à mieux répondre aux défis économiques actuels.
Entre polycrise et risque de récession, les inquiétudes des responsables financiers s’intensifient
Les responsables financiers s’accordent à dire que l'instabilité politique (41 %) et la crise énergétique actuelle (36 %) sont les principaux facteurs qui menacent actuellement les entreprises françaises, 8 sur 10 estimant qu'il est difficile de maintenir un avantage concurrentiel dans ces conditions.
Au-delà de ces différentes crises, au cours des six derniers mois, l'incertitude de l'offre et de la demande a été l’une des principales sources de préoccupation pour près de la moitié des entreprises françaises (48 %). En 2023, de nouveaux défis tels que la nécessité de réduire les coûts (37 %), d'augmenter les marges et la rentabilité (35 %), et de retarder les fusions et acquisitions (35 %) vont continuer d’émerger et d’impacter les entreprises.
Et pour cause, en cas de récession, 85 % des responsables financiers affirment être inquiets pour les performances financières de leur entreprise, tandis que plus d'un tiers (35 %) craignent de ne pas être en mesure de rémunérer les employés à temps. Quant aux prévisions de vente en 2023, 78 % des répondants ne sont pas sûrs de pouvoir les atteindre et 44 % craignent même la faillite.
Les entreprises françaises préfèrent augmenter les prix et réduire les dépenses plutôt que de licencier
Face à la situation économique actuelle, près de la moitié (46 %) des entreprises françaises ont prévu d’augmenter leurs prix, tandis que 32 % vont mettre en place des règles plus strictes pour limiter leurs dépenses, notamment en réduisant les voyages d'affaires (31 %). Malgré une potentielle récession, les responsables financiers semblent déterminés à éviter les licenciements. En effet, ils estiment que le maintien des employés (56 %) et l'augmentation de l'efficacité (54 %) et de la productivité (53 %) sont essentiels pour stimuler la rentabilité au cours des prochains mois.
Alors que 77 % des responsables financiers admettent qu'ils sont confrontés à une pression interne croissante les incitant à choisir des solutions drastiques à court terme, 75 % d'entre eux reconnaissent toutefois que ces solutions ont un effet immédiat mais sont susceptibles de générer des problèmes à long terme. Une chose est sûre, pour les entreprises françaises (84 %) les licenciements représentent le dernier recours.
« Les entreprises françaises sont actuellement confrontées à de multiples défis, qui les obligent à réagir, » explique Ronan Kerouedan, Senior Vice-Président Global Solutions chez Coupa Software. « Si les coupes budgétaires et les licenciements massifs ne sont pas envisagés, mais plutôt considérés comme des solutions de dernier recours, nous constatons néanmoins une augmentation des prix significative. En effet, de nombreux secteurs sont touchés, allant jusqu’à un pic d’inflation de 6,2 % en novembre 2022. Même si l'inflation des prix ralentit actuellement, la perspective d’une nouvelle récession pourrait entraîner un nouveau cycle d'augmentation des prix pour de nombreuses entreprises. »
L'analyse prospective financière pour faire face à la crise
Pour affronter et survivre aux difficultés économiques, l'étude montre que les entreprises françaises privilégient la sécurisation de leur activité sur le long terme, notamment au travers de l'analyse prospective financière et de l'automatisation, considérées comme essentielles à cet égard. En effet, 54 % des entreprises françaises disposent déjà d'une gestion proactive/prévoyante des prévisions financières et des risques, tandis que 34 % affirment avoir mis en place des processus entièrement numériques, propres à chaque activité.
Pour implémenter cette vision sur le long terme, 80% des répondants français reconnaissent que plus d'automatisation aiderait leur entreprise à mieux répondre aux difficultés économiques. En France, les entreprises utilisent déjà l'automatisation pour réduire les coûts et augmenter la productivité dans la gestion de la trésorerie (47 %), la gestion des contrats (36 %) et la gestion des fournisseurs (37 %).
D'ici 2023, 41 % des responsables financiers en France feront de la digitalisation une priorité. D’ailleurs, 52 % déclarent que les données obsolètes sur les dépenses sont l'un de leurs 3 principaux défis et que les entreprises gagneraient à automatiser différentes branches, dont notamment la comptabilité (53 %), la fiscalité (45 %) ainsi que la planification et l'analyse financière (45 %).
Ces investissements seront essentiels à l'avenir, car 44 % des répondants français estiment que davantage de digitalisation représente une stratégie clé pour accroître la rentabilité de l’entreprise.
« Les technologies d'automatisation permettent aux directeurs financiers d’affronter la tempête et d'en sortir plus forts », affirme Tony Tiscornia, directeur financier de Coupa Software. « Avec une récession potentiellement en vue, il est absolument essentiel pour les directeurs financiers d’optimiser la santé financière de leur entreprise en s’équipant d’outils numériques afin de répondre de manière plus rapide et plus stratégique aux perturbations. C'est ainsi que les DAF aideront leurs entreprises à surmonter la crise économique et en sortir plus forts et prêts à accélérer leur croissance. »
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Méthodologie de l'enquête : L'enquête de Coupa a été menée auprès de 600 responsables financiers (CFO et cadres financiers de niveau SVP et plus, qui reportent au CFO), répartis entre les entreprises de taille moyenne (500 millions de dollars - moins d'un milliard de dollars de revenus) et les entreprises (plus d'un milliard de dollars de revenus) sur les marchés suivants : France, Canada, États-Unis, Royaume-Uni, Irlande et Allemagne. L’enquête a été réalisée via une invitation par e-mail et une enquête en ligne entre le 17 novembre et le 6 décembre 2022, par Wakefield Research.
À propos de Coupa
Coupa est la plateforme de Business Spend Management (BSM) qui unifie les processus à travers les fonctions Supply chain, Achats et Finance. Coupa donne les moyens aux entreprises du monde entier d’optimiser la valeur ajoutée et de transposer leur vision au niveau opérationnel grâce à une meilleure gestion des dépenses.
www.coupa.com/fr
• Le climat politique instable (41 %), la crise énergétique (36 %) et la crise financière (30 %) sont les sources de préoccupation majeures des entreprises françaises
• En cas de récession, 85 % des responsables financiers craignent des répercussions sur les performances financières de l'entreprise
• 77 % des responsables financiers sont confrontés à une pression interne croissante les incitant à opter pour des solutions drastiques qui peuvent se révéler risquées sur le long terme
• 80 % des personnes interrogées affirment que l'automatisation peut aider leur entreprise à mieux répondre aux défis économiques actuels.
Entre polycrise et risque de récession, les inquiétudes des responsables financiers s’intensifient
Les responsables financiers s’accordent à dire que l'instabilité politique (41 %) et la crise énergétique actuelle (36 %) sont les principaux facteurs qui menacent actuellement les entreprises françaises, 8 sur 10 estimant qu'il est difficile de maintenir un avantage concurrentiel dans ces conditions.
Au-delà de ces différentes crises, au cours des six derniers mois, l'incertitude de l'offre et de la demande a été l’une des principales sources de préoccupation pour près de la moitié des entreprises françaises (48 %). En 2023, de nouveaux défis tels que la nécessité de réduire les coûts (37 %), d'augmenter les marges et la rentabilité (35 %), et de retarder les fusions et acquisitions (35 %) vont continuer d’émerger et d’impacter les entreprises.
Et pour cause, en cas de récession, 85 % des responsables financiers affirment être inquiets pour les performances financières de leur entreprise, tandis que plus d'un tiers (35 %) craignent de ne pas être en mesure de rémunérer les employés à temps. Quant aux prévisions de vente en 2023, 78 % des répondants ne sont pas sûrs de pouvoir les atteindre et 44 % craignent même la faillite.
Les entreprises françaises préfèrent augmenter les prix et réduire les dépenses plutôt que de licencier
Face à la situation économique actuelle, près de la moitié (46 %) des entreprises françaises ont prévu d’augmenter leurs prix, tandis que 32 % vont mettre en place des règles plus strictes pour limiter leurs dépenses, notamment en réduisant les voyages d'affaires (31 %). Malgré une potentielle récession, les responsables financiers semblent déterminés à éviter les licenciements. En effet, ils estiment que le maintien des employés (56 %) et l'augmentation de l'efficacité (54 %) et de la productivité (53 %) sont essentiels pour stimuler la rentabilité au cours des prochains mois.
Alors que 77 % des responsables financiers admettent qu'ils sont confrontés à une pression interne croissante les incitant à choisir des solutions drastiques à court terme, 75 % d'entre eux reconnaissent toutefois que ces solutions ont un effet immédiat mais sont susceptibles de générer des problèmes à long terme. Une chose est sûre, pour les entreprises françaises (84 %) les licenciements représentent le dernier recours.
« Les entreprises françaises sont actuellement confrontées à de multiples défis, qui les obligent à réagir, » explique Ronan Kerouedan, Senior Vice-Président Global Solutions chez Coupa Software. « Si les coupes budgétaires et les licenciements massifs ne sont pas envisagés, mais plutôt considérés comme des solutions de dernier recours, nous constatons néanmoins une augmentation des prix significative. En effet, de nombreux secteurs sont touchés, allant jusqu’à un pic d’inflation de 6,2 % en novembre 2022. Même si l'inflation des prix ralentit actuellement, la perspective d’une nouvelle récession pourrait entraîner un nouveau cycle d'augmentation des prix pour de nombreuses entreprises. »
L'analyse prospective financière pour faire face à la crise
Pour affronter et survivre aux difficultés économiques, l'étude montre que les entreprises françaises privilégient la sécurisation de leur activité sur le long terme, notamment au travers de l'analyse prospective financière et de l'automatisation, considérées comme essentielles à cet égard. En effet, 54 % des entreprises françaises disposent déjà d'une gestion proactive/prévoyante des prévisions financières et des risques, tandis que 34 % affirment avoir mis en place des processus entièrement numériques, propres à chaque activité.
Pour implémenter cette vision sur le long terme, 80% des répondants français reconnaissent que plus d'automatisation aiderait leur entreprise à mieux répondre aux difficultés économiques. En France, les entreprises utilisent déjà l'automatisation pour réduire les coûts et augmenter la productivité dans la gestion de la trésorerie (47 %), la gestion des contrats (36 %) et la gestion des fournisseurs (37 %).
D'ici 2023, 41 % des responsables financiers en France feront de la digitalisation une priorité. D’ailleurs, 52 % déclarent que les données obsolètes sur les dépenses sont l'un de leurs 3 principaux défis et que les entreprises gagneraient à automatiser différentes branches, dont notamment la comptabilité (53 %), la fiscalité (45 %) ainsi que la planification et l'analyse financière (45 %).
Ces investissements seront essentiels à l'avenir, car 44 % des répondants français estiment que davantage de digitalisation représente une stratégie clé pour accroître la rentabilité de l’entreprise.
« Les technologies d'automatisation permettent aux directeurs financiers d’affronter la tempête et d'en sortir plus forts », affirme Tony Tiscornia, directeur financier de Coupa Software. « Avec une récession potentiellement en vue, il est absolument essentiel pour les directeurs financiers d’optimiser la santé financière de leur entreprise en s’équipant d’outils numériques afin de répondre de manière plus rapide et plus stratégique aux perturbations. C'est ainsi que les DAF aideront leurs entreprises à surmonter la crise économique et en sortir plus forts et prêts à accélérer leur croissance. »
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Méthodologie de l'enquête : L'enquête de Coupa a été menée auprès de 600 responsables financiers (CFO et cadres financiers de niveau SVP et plus, qui reportent au CFO), répartis entre les entreprises de taille moyenne (500 millions de dollars - moins d'un milliard de dollars de revenus) et les entreprises (plus d'un milliard de dollars de revenus) sur les marchés suivants : France, Canada, États-Unis, Royaume-Uni, Irlande et Allemagne. L’enquête a été réalisée via une invitation par e-mail et une enquête en ligne entre le 17 novembre et le 6 décembre 2022, par Wakefield Research.
À propos de Coupa
Coupa est la plateforme de Business Spend Management (BSM) qui unifie les processus à travers les fonctions Supply chain, Achats et Finance. Coupa donne les moyens aux entreprises du monde entier d’optimiser la valeur ajoutée et de transposer leur vision au niveau opérationnel grâce à une meilleure gestion des dépenses.
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Disclaimer: The text above is a press release that was not written by Finyear.com.
The issuer is solely responsible for the content of this announcement.
Avertissement : Le texte ci-dessus est un communiqué de presse qui n'a pas été rédigé par Finyear.com.
L'émetteur est seul responsable du contenu de cette annonce.
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