Dans un registre analogue, j'ai emprunté le titre de ce billet à Dan Kimerling, responsable des API pour la Silicon Valley Bank, qui poursuit en affirmant que la banque est vouée à devenir une activité d'ingénierie logicielle. Dans les deux cas, le message sous-jacent est identique : il faut faire fi des traditions héritées de modèles séculaires, car ce qui fera la banque du XXIème siècle est une prise de conscience profonde, au plus haut niveau, de l'enjeu des technologies et de leur influence sur tous les métiers du secteur.
Le cas d'Umpqua Bank est particulièrement représentatif de cette perspective, à plus d'un titre. En premier lieu, bien que son PDG soit un « vrai » banquier d'origine, il a su, depuis longtemps, développer une vision des transformations qui affectent son environnement, en extraire une stratégie cohérente et décliner cette dernière dans une mise en œuvre opérationnelle efficace. D'autre part, et il s'agit peut-être de la caractéristique la plus importante de la démonstration, l'approche retenue se veut extensive.
Ainsi, la valeur distinctive d'Umpqua réside autant dans la mise en place d'un concept d'agence unique en son genre que dans ses innovations purement technologiques. Contrairement à la plupart des initiatives habituelles – entre déploiement d'écrans dans les points de vente et création de banques mobiles plus ou moins indépendantes –, son projet est conçu comme un tout, dans lequel toutes les briques s'assemblent logiquement. Or, pour ce faire, il est indispensable d'avoir un point de vue extrêmement large.
La passion que suscite l'innovation chez Ray Davis, soulignée par sa volonté d'en conserver les commandes dans Umpqua Bank, est probablement un des facteurs déterminants de cette capacité à ouvrir le champ. À l'inverse, l'incompréhension totale des évolutions qui affectent le monde contemporain constitue certainement un handicap mortel pour les banquiers d'ancienne génération. Alors, sans aller (immédiatement) jusqu'à une prise de contrôle par des ingénieurs logiciels, les dirigeants ont un devoir impératif de comprendre et maîtriser les mutations technologiques en cours.
Le cas d'Umpqua Bank est particulièrement représentatif de cette perspective, à plus d'un titre. En premier lieu, bien que son PDG soit un « vrai » banquier d'origine, il a su, depuis longtemps, développer une vision des transformations qui affectent son environnement, en extraire une stratégie cohérente et décliner cette dernière dans une mise en œuvre opérationnelle efficace. D'autre part, et il s'agit peut-être de la caractéristique la plus importante de la démonstration, l'approche retenue se veut extensive.
Ainsi, la valeur distinctive d'Umpqua réside autant dans la mise en place d'un concept d'agence unique en son genre que dans ses innovations purement technologiques. Contrairement à la plupart des initiatives habituelles – entre déploiement d'écrans dans les points de vente et création de banques mobiles plus ou moins indépendantes –, son projet est conçu comme un tout, dans lequel toutes les briques s'assemblent logiquement. Or, pour ce faire, il est indispensable d'avoir un point de vue extrêmement large.
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