• Parmi ceux qui envisageaient une mobilité internationale avant la crise, seuls 14% des étudiants ont pu concrétiser leur projet du fait de la crise
• Les contraintes liées aux restrictions sanitaires et à la vie confinée (41%) ont été la principale cause de renoncement à la mobilité internationale pendant la pandémie.
• L’ouverture au monde et aux autres cultures (69%) ainsi que la maîtrise d’une langue étrangère (68%) sont les principaux apports d’une mobilité internationale pour les étudiants.
• 84% des étudiants estiment que les formations en ligne ne peuvent pas remplacer la mobilité internationale.
• Le manque de ressources financières ou la crainte de ne pas trouver de travail si besoin sont considérés comme des freins à l'expatriation par 42% des étudiants.
S’il y a bien un champ lexical que la crise sanitaire a effacé de notre vocabulaire depuis près de deux ans, c’est celui du voyage. Un constat qui vaut d’autant plus pour de nombreux étudiants qui ont dû reporter ou renoncer à leur projet de mobilité internationale du fait de la pandémie. Les contraintes sanitaires sur place, les restrictions de déplacement pour revenir en France et les doutes sur les capacités de gestion de la crise par le pays d’accueil ont en effet eu raison de la plupart des candidats au départ.
Dans ce contexte, quel est le regard actuel des étudiants sur l’expatriation ? Souhaitent-ils toujours partir dans ces conditions ? Comment appréhendent-ils la mobilité internationale depuis 2020 ? La dernière étude d’Indeed, réalisée en partenariat avec OpinionWay en septembre 2021 auprès de 1076 étudiants tente de répondre à toutes ces questions.
Des envies d’ailleurs annihilées par la crise pandémique
Dans les faits, juste avant la pandémie, un étudiant sur quatre (27%) avait un projet de mobilité internationale, via un échange universitaire de type Erasmus par exemple. Ces volontés d’expatriation se sont pourtant vu stopper net du fait de la pandémie de Covid-19. Parmi ceux qui envisageaient une mobilité internationale avant la crise, seuls 14% des étudiants ont pu concrétiser leur projet.
• Parmi les 85% qui n’ont pas pu partir, 40% ont complètement renoncé à leur projet, 45% ayant « simplement » reporté leur voyage.
Si 28% des étudiants n’ont pas concrétisé leur projet d’expatriation à cause d’annulation de la part des organismes/entreprises supposé les accueillir, ce sont surtout les contraintes liées aux restrictions sanitaires et à la vie confinée qui ont été la principale cause de renoncement à la mobilité internationale pendant la pandémie.
• La crainte de ne rien pouvoir faire sur place (visites, rencontres…) est ainsi évoquée par 41% des répondants. La perspective de réaliser leurs études entièrement en télétravail a fait perdre tout intérêt à leur projet pour 1 étudiant sur 5.
• Les candidats au départ ont aussi été influencés par les risques pour leur santé et celle de leurs proches. Les craintes quant à la capacité du pays d’accueil à gérer la pandémie ont freiné 24% des étudiants.
• Enfin, les étudiants ont souvent dû renoncer à leur projet par peur de manquer de moyens à cause des incertitudes économiques (33%).
Ces difficultés anticipées sont corroborées par celles et ceux qui ont pu partir : la moitié d’entre eux relatant une vie quotidienne entravée par ces mêmes restrictions sanitaires (53% des étudiants ayant pu concrétiser leur projet).
• Dans ce contexte, près d’un étudiant sur deux estime qu’à l’heure du Covid-19, une telle expérience n’a pas d’intérêt si elle implique de subir des restrictions sanitaires et de travailler/suivre des cours à distance (46%).
… mais la mobilité internationale reste un incontournable malgré la crise sanitaire et la Zoom culture
Si la mobilité internationale est remise en cause par certains du fait du contexte sanitaire mondial, les gains en termes de compétences acquises grâce à ce type d’expérience sont loin d’être réfutés.
Deux apprentissages reconnus par les étudiants émergent principalement : l’ouverture au monde et aux autres cultures (69%) et la maîtrise d’une langue étrangère (68%).
• Quittant le nid familial et faisant leurs premiers pas dans la vie d’adulte, ils valorisent également la débrouillardise (55%),
• La sociabilité est une composante essentielle de leur attrait envers l’étranger, et constitue pour 53% d’entre eux la principale compétence pouvant être développée pendant une expérience professionnelle à l’étranger.
La mobilité internationale garde par ailleurs un sens pour la plupart des répondants. Alors que la pandémie a accéléré le recours aux supports et échanges numériques dans le cadre des études et du travail, la mobilité internationale aurait pourtant pu perdre de son intérêt puisque de nombreux contenus et expériences sont désormais accessibles en ligne.
• Pour autant, 84% des étudiants estiment que les formations en ligne ne peuvent remplacer la mobilité internationale.
• Plus généralement, 72% des étudiants trouvent toujours du sens à la mobilité internationale à l’heure du Covid19.
La mobilité internationale reste donc, en théorie, une aspiration majeure pour la plupart des étudiants malgré le basculement de société observé depuis le début de la crise sanitaire. Toutefois, en pratique, il faut rappeler que la pandémie n’est pas le seul obstacle à la concrétisation de telles expériences.
La pandémie n’est pas le seul frein à l’expatriation étudiante !
Les expatriations comportent tout de même des risques et autres freins au-delà des bouleversements induits par la crise sanitaire. Pour les étudiants, les principaux freins sont financiers, linguistique et psychologiques :
• 42% d’entre eux craignent en effet de manquer de ressources financières ou de ne pas trouver de travail si besoin
• 34% d’entre eux reconnaissent que leur sentiment de ne pas avoir un assez bon niveau en anglais ou dans la langue locale les dissuaderait de partir en échange universitaire international.
• La crainte de ne pas être à la hauteur est la troisième raison qu’ils évoquent pour ne pas partir, après la crainte de manquer d’argent (42%) et l’incertitude quant à la situation sanitaire (37%).
Malgré les difficultés ajoutées par les restrictions sanitaires et le développement d’outils en ligne, les étudiants continuent de trouver du sens aux départs à l’étranger, estimant qu’il s’agit d’une expérience unique tant sur le plan professionnel et surtout personnel. La crise pandémique a donc certes plombé les velléités de chacun d’un point de vue pratique, cependant, les envies d’ailleurs ne les ont pas quittées. Mais au-delà, cette étude nous rappelle que le coronavirus n’a fait qu’accentuer des difficultés déjà existantes et qui empêchent les étudiants de mener à bien ce type de projet.
Méthodologie : mené du 24 septembre au 2 octobre 2021, ce sondage a interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview) deux échantillons - 1076 étudiants et 1065 actifs..Ces deux échantillons ont été constitués selon la méthode des quotas au regard des critères de sexe, de type de formation et de région pour les étudiants, et au regard des critères de sexe, d’âge, de catégories socioprofessionnelle, de région et de catégorie d’agglomération pour les actifs.
indeed.com
• Les contraintes liées aux restrictions sanitaires et à la vie confinée (41%) ont été la principale cause de renoncement à la mobilité internationale pendant la pandémie.
• L’ouverture au monde et aux autres cultures (69%) ainsi que la maîtrise d’une langue étrangère (68%) sont les principaux apports d’une mobilité internationale pour les étudiants.
• 84% des étudiants estiment que les formations en ligne ne peuvent pas remplacer la mobilité internationale.
• Le manque de ressources financières ou la crainte de ne pas trouver de travail si besoin sont considérés comme des freins à l'expatriation par 42% des étudiants.
S’il y a bien un champ lexical que la crise sanitaire a effacé de notre vocabulaire depuis près de deux ans, c’est celui du voyage. Un constat qui vaut d’autant plus pour de nombreux étudiants qui ont dû reporter ou renoncer à leur projet de mobilité internationale du fait de la pandémie. Les contraintes sanitaires sur place, les restrictions de déplacement pour revenir en France et les doutes sur les capacités de gestion de la crise par le pays d’accueil ont en effet eu raison de la plupart des candidats au départ.
Dans ce contexte, quel est le regard actuel des étudiants sur l’expatriation ? Souhaitent-ils toujours partir dans ces conditions ? Comment appréhendent-ils la mobilité internationale depuis 2020 ? La dernière étude d’Indeed, réalisée en partenariat avec OpinionWay en septembre 2021 auprès de 1076 étudiants tente de répondre à toutes ces questions.
Des envies d’ailleurs annihilées par la crise pandémique
Dans les faits, juste avant la pandémie, un étudiant sur quatre (27%) avait un projet de mobilité internationale, via un échange universitaire de type Erasmus par exemple. Ces volontés d’expatriation se sont pourtant vu stopper net du fait de la pandémie de Covid-19. Parmi ceux qui envisageaient une mobilité internationale avant la crise, seuls 14% des étudiants ont pu concrétiser leur projet.
• Parmi les 85% qui n’ont pas pu partir, 40% ont complètement renoncé à leur projet, 45% ayant « simplement » reporté leur voyage.
Si 28% des étudiants n’ont pas concrétisé leur projet d’expatriation à cause d’annulation de la part des organismes/entreprises supposé les accueillir, ce sont surtout les contraintes liées aux restrictions sanitaires et à la vie confinée qui ont été la principale cause de renoncement à la mobilité internationale pendant la pandémie.
• La crainte de ne rien pouvoir faire sur place (visites, rencontres…) est ainsi évoquée par 41% des répondants. La perspective de réaliser leurs études entièrement en télétravail a fait perdre tout intérêt à leur projet pour 1 étudiant sur 5.
• Les candidats au départ ont aussi été influencés par les risques pour leur santé et celle de leurs proches. Les craintes quant à la capacité du pays d’accueil à gérer la pandémie ont freiné 24% des étudiants.
• Enfin, les étudiants ont souvent dû renoncer à leur projet par peur de manquer de moyens à cause des incertitudes économiques (33%).
Ces difficultés anticipées sont corroborées par celles et ceux qui ont pu partir : la moitié d’entre eux relatant une vie quotidienne entravée par ces mêmes restrictions sanitaires (53% des étudiants ayant pu concrétiser leur projet).
• Dans ce contexte, près d’un étudiant sur deux estime qu’à l’heure du Covid-19, une telle expérience n’a pas d’intérêt si elle implique de subir des restrictions sanitaires et de travailler/suivre des cours à distance (46%).
… mais la mobilité internationale reste un incontournable malgré la crise sanitaire et la Zoom culture
Si la mobilité internationale est remise en cause par certains du fait du contexte sanitaire mondial, les gains en termes de compétences acquises grâce à ce type d’expérience sont loin d’être réfutés.
Deux apprentissages reconnus par les étudiants émergent principalement : l’ouverture au monde et aux autres cultures (69%) et la maîtrise d’une langue étrangère (68%).
• Quittant le nid familial et faisant leurs premiers pas dans la vie d’adulte, ils valorisent également la débrouillardise (55%),
• La sociabilité est une composante essentielle de leur attrait envers l’étranger, et constitue pour 53% d’entre eux la principale compétence pouvant être développée pendant une expérience professionnelle à l’étranger.
La mobilité internationale garde par ailleurs un sens pour la plupart des répondants. Alors que la pandémie a accéléré le recours aux supports et échanges numériques dans le cadre des études et du travail, la mobilité internationale aurait pourtant pu perdre de son intérêt puisque de nombreux contenus et expériences sont désormais accessibles en ligne.
• Pour autant, 84% des étudiants estiment que les formations en ligne ne peuvent remplacer la mobilité internationale.
• Plus généralement, 72% des étudiants trouvent toujours du sens à la mobilité internationale à l’heure du Covid19.
La mobilité internationale reste donc, en théorie, une aspiration majeure pour la plupart des étudiants malgré le basculement de société observé depuis le début de la crise sanitaire. Toutefois, en pratique, il faut rappeler que la pandémie n’est pas le seul obstacle à la concrétisation de telles expériences.
La pandémie n’est pas le seul frein à l’expatriation étudiante !
Les expatriations comportent tout de même des risques et autres freins au-delà des bouleversements induits par la crise sanitaire. Pour les étudiants, les principaux freins sont financiers, linguistique et psychologiques :
• 42% d’entre eux craignent en effet de manquer de ressources financières ou de ne pas trouver de travail si besoin
• 34% d’entre eux reconnaissent que leur sentiment de ne pas avoir un assez bon niveau en anglais ou dans la langue locale les dissuaderait de partir en échange universitaire international.
• La crainte de ne pas être à la hauteur est la troisième raison qu’ils évoquent pour ne pas partir, après la crainte de manquer d’argent (42%) et l’incertitude quant à la situation sanitaire (37%).
Malgré les difficultés ajoutées par les restrictions sanitaires et le développement d’outils en ligne, les étudiants continuent de trouver du sens aux départs à l’étranger, estimant qu’il s’agit d’une expérience unique tant sur le plan professionnel et surtout personnel. La crise pandémique a donc certes plombé les velléités de chacun d’un point de vue pratique, cependant, les envies d’ailleurs ne les ont pas quittées. Mais au-delà, cette étude nous rappelle que le coronavirus n’a fait qu’accentuer des difficultés déjà existantes et qui empêchent les étudiants de mener à bien ce type de projet.
Méthodologie : mené du 24 septembre au 2 octobre 2021, ce sondage a interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview) deux échantillons - 1076 étudiants et 1065 actifs..Ces deux échantillons ont été constitués selon la méthode des quotas au regard des critères de sexe, de type de formation et de région pour les étudiants, et au regard des critères de sexe, d’âge, de catégories socioprofessionnelle, de région et de catégorie d’agglomération pour les actifs.
indeed.com
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Disclaimer: The text above is a press release that was not written by Finyear.com.
The issuer is solely responsible for the content of this announcement.
Avertissement : Le texte ci-dessus est un communiqué de presse qui n'a pas été rédigé par Finyear.com.
L'émetteur est seul responsable du contenu de cette annonce.
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