Le CCC ou Cash Conversion Cycle qui s’exprime en nombre de jours et indique pendant combien de temps l’argent reste immobilisé dans les processus d'achat, de production et de vente d’une entreprise.
Le calcul du CCC est basé sur :
• le nombre de jours crédit-clients (DSO – Days Sales Outstanding) = le nombre de jours moyen durant lesquels l’entreprise doit attendre le paiement après qu’un produit ou service a été livré ;
• le nombre de jours de rotation des stocks (DIO – Days Inventory Outstanding) = le nombre de jours moyen dont l’entreprise a besoin pour transformer ses stocks en ventes ;
• le nombre de jours crédit-fournisseur (DPO – Days Payable Outstanding) = le nombre de jours moyen dont l’entreprise a besoin pour payer ses fournisseurs.
Plus le cycle est court, moins longtemps le capital reste immobilisé dans le processus d’exploitation. Ce qui permet à l’entreprise de faire face à ses obligations à court terme et de développer ses activités.
Diminution de 39,8 à 37 jours du CCC
L’enquête témoigne d’une diminution de 7,2% du «cycle de conversion du cash» (CCC), qui mesure la durée d’immobilisation du cash dans les processus d’achat, de production et de vente. Cet indicateur a été ramené à 37 jours en 2017 contre 39,8 jours l’année précédente en données pro forma et à 39,2 jours après 41,6 jours en excluant le secteur des hydrocarbures.
Les progrès découlent d’une baisse de 5,2% du ratio de créances clients (qui perd 2,6 jours et passe à 47,2 jours) combinée à une rotation plus rapide des stocks avec une réduction de 6,1% (Baisse de 3,9 jours pour atteindre 59,3 jours). Quant à eux, les délais de paiement fournisseurs baissent de 4,9% (Baisse de 3,6 jours pour atteindre 69,6 jours) ayant mitigé cet impact positif.
Chiffre d’affaires et marge d’exploitation au plus haut depuis dix ans.
En conséquence, le chiffre d’affaires des entreprises du panel a progressé de 8% à 8.361 milliards d’euros, leur marge d’exploitation ayant atteint 9,31% contre 8,63% un an plus tôt. C’est la meilleure performance depuis dix ans.
Comme le précise Adil Lahlou, Associé Principal REL France, Belgique & Luxembourg, « un alignement de l’ensemble des entreprises de l’échantillon européen sur les meilleurs pratiques de chaque secteur apporterait un gain supplémentaire de 1.115 milliards d’euros, soit 13,3% de leur chiffre d’affaires cumulé pour l’année 2017».
Les industries traditionnelles performent davantage que les secteurs immatériels
L’industrie des boissons (-67%), le tabac (-19%), la pâte à papier (+26%), les hydrocarbures (-20%) et le secteur des mines et métaux (-15%) affichent les améliorations les plus notables de leur BFR. Les principales contre-performances émanent de la distribution (+21%), du transport maritime (+184%) et de la publicité/édition (+26%).
«Seulement six sociétés du panel sont parvenues à améliorer chaque année la gestion de leur BFR depuis 2010», souligne l’étude.
La France dans la moyenne européenne
Le Luxembourg, le Danemark, l’Espagne et la Grèce ont été les seuls pays à enregistrer une détérioration de leur BFR l’an dernier, alors que l’amélioration a été la plus importante en Norvège, en Suisse et au Portugal.
La France figure dans la moyenne européenne avec un gain de deux jours du CCC pour les 127 sociétés analysées (cf. tableau). Sur ce total, 38,5% des entreprises françaises ont évolué à contre-tendance. Parmi les dix plus grands groupes de l’Hexagone en termes de chiffre d’affaires, Engie, Renault, PSA et dans une moindre mesure Carrefour ont vu leur BFR se dégrader.
Dégradation du BFR des dix premiers groupes français
Sur les 127 sociétés françaises analysées dans l’étude, 38,5% des entreprises françaises ont évolué à contre-tendance. Parmi les dix plus grands groupes de l’Hexagone en termes de chiffre d’affaires, Engie, Renault, PSA et dans une moindre mesure Carrefour ont vu leur BFR se dégrader.
Méthodologie
L’étude annuelle de REL, mesure les performances en matière de gestion de leur BFR des 1000 premières entreprises européennes (en volume des ventes) pendant l’année 2017. Les données sont issues de sources publiques (CapitalIQ). Les industries sont définies par leur GICS (Global Industry Classification Standard) qui est une classification « Standard & Poor’s » qui rend ensuite possible une comparaison globale par secteur et par industrie. Les comparaisons sont faites d’une année sur l’autre en respectant le même périmètre d’étude, en prenant en compte l’entreprise puis sa classification GICS (59 classes), et enfin le rang qu’elle occupe sur le continent étudié.
Téléchargez l’étude en anglais (PDF 55 pages)
Le calcul du CCC est basé sur :
• le nombre de jours crédit-clients (DSO – Days Sales Outstanding) = le nombre de jours moyen durant lesquels l’entreprise doit attendre le paiement après qu’un produit ou service a été livré ;
• le nombre de jours de rotation des stocks (DIO – Days Inventory Outstanding) = le nombre de jours moyen dont l’entreprise a besoin pour transformer ses stocks en ventes ;
• le nombre de jours crédit-fournisseur (DPO – Days Payable Outstanding) = le nombre de jours moyen dont l’entreprise a besoin pour payer ses fournisseurs.
Plus le cycle est court, moins longtemps le capital reste immobilisé dans le processus d’exploitation. Ce qui permet à l’entreprise de faire face à ses obligations à court terme et de développer ses activités.
Diminution de 39,8 à 37 jours du CCC
L’enquête témoigne d’une diminution de 7,2% du «cycle de conversion du cash» (CCC), qui mesure la durée d’immobilisation du cash dans les processus d’achat, de production et de vente. Cet indicateur a été ramené à 37 jours en 2017 contre 39,8 jours l’année précédente en données pro forma et à 39,2 jours après 41,6 jours en excluant le secteur des hydrocarbures.
Les progrès découlent d’une baisse de 5,2% du ratio de créances clients (qui perd 2,6 jours et passe à 47,2 jours) combinée à une rotation plus rapide des stocks avec une réduction de 6,1% (Baisse de 3,9 jours pour atteindre 59,3 jours). Quant à eux, les délais de paiement fournisseurs baissent de 4,9% (Baisse de 3,6 jours pour atteindre 69,6 jours) ayant mitigé cet impact positif.
Chiffre d’affaires et marge d’exploitation au plus haut depuis dix ans.
En conséquence, le chiffre d’affaires des entreprises du panel a progressé de 8% à 8.361 milliards d’euros, leur marge d’exploitation ayant atteint 9,31% contre 8,63% un an plus tôt. C’est la meilleure performance depuis dix ans.
Comme le précise Adil Lahlou, Associé Principal REL France, Belgique & Luxembourg, « un alignement de l’ensemble des entreprises de l’échantillon européen sur les meilleurs pratiques de chaque secteur apporterait un gain supplémentaire de 1.115 milliards d’euros, soit 13,3% de leur chiffre d’affaires cumulé pour l’année 2017».
Les industries traditionnelles performent davantage que les secteurs immatériels
L’industrie des boissons (-67%), le tabac (-19%), la pâte à papier (+26%), les hydrocarbures (-20%) et le secteur des mines et métaux (-15%) affichent les améliorations les plus notables de leur BFR. Les principales contre-performances émanent de la distribution (+21%), du transport maritime (+184%) et de la publicité/édition (+26%).
«Seulement six sociétés du panel sont parvenues à améliorer chaque année la gestion de leur BFR depuis 2010», souligne l’étude.
La France dans la moyenne européenne
Le Luxembourg, le Danemark, l’Espagne et la Grèce ont été les seuls pays à enregistrer une détérioration de leur BFR l’an dernier, alors que l’amélioration a été la plus importante en Norvège, en Suisse et au Portugal.
La France figure dans la moyenne européenne avec un gain de deux jours du CCC pour les 127 sociétés analysées (cf. tableau). Sur ce total, 38,5% des entreprises françaises ont évolué à contre-tendance. Parmi les dix plus grands groupes de l’Hexagone en termes de chiffre d’affaires, Engie, Renault, PSA et dans une moindre mesure Carrefour ont vu leur BFR se dégrader.
Dégradation du BFR des dix premiers groupes français
Sur les 127 sociétés françaises analysées dans l’étude, 38,5% des entreprises françaises ont évolué à contre-tendance. Parmi les dix plus grands groupes de l’Hexagone en termes de chiffre d’affaires, Engie, Renault, PSA et dans une moindre mesure Carrefour ont vu leur BFR se dégrader.
Méthodologie
L’étude annuelle de REL, mesure les performances en matière de gestion de leur BFR des 1000 premières entreprises européennes (en volume des ventes) pendant l’année 2017. Les données sont issues de sources publiques (CapitalIQ). Les industries sont définies par leur GICS (Global Industry Classification Standard) qui est une classification « Standard & Poor’s » qui rend ensuite possible une comparaison globale par secteur et par industrie. Les comparaisons sont faites d’une année sur l’autre en respectant le même périmètre d’étude, en prenant en compte l’entreprise puis sa classification GICS (59 classes), et enfin le rang qu’elle occupe sur le continent étudié.
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Laurent Leloup
Fondateur Finyear
Fondateur Chaineum (Conseil, stratégie blockchain et Crypto Finance)
Auteur de "Blockchain, la révolution de la confiance"
Traducteur, conférencier.
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