Lors de son allocution télévisuelle du 31 mars, Emmanuel Macron a appelé les entreprises à mettre en place « un télétravail systématisé », d’au moins quatre jours par semaine, afin de renforcer les mesures prises face à la COVID-19. Mais si les avantages du télétravail en matière de prévention sont déjà bien connus (un tiers des risques de contamination en moins selon une étude de l’Institut Pasteur datée de décembre 2020), cette pratique peine encore à s’imposer en France. Les derniers chiffres de la Direction générale du travail le prouvent : une entreprise sur six continue aujourd’hui de ne pas avoir recours au télétravail alors même qu’elle pourrait le mettre en place.
Réticence de managers face à un modèle offrant moins de moyens de contrôle ? Contraintes matérielles et technologiques jugées trop importantes ? Lassitude de salariés en manque de rapports sociaux ? Les raisons de cette frilosité sont sans doute aussi multiples que les avantages évidents du télétravail quant au gain de temps de transport et de flexibilité au quotidien, d’autonomie et de responsabilité… Au point qu’aujourd’hui, encouragé et bousculé par les aléas du contexte sanitaire, le monde professionnel réfléchit à un nouvel équilibre au travail.
Vers un modèle hybride des modes de travail
Avant le premier confinement de mars 2020, 70 % des salariés en France travaillaient sur site tous les jours pour seulement 6 % en télétravail à temps plein. Fin 2020, ils étaient 64 % à travailler à distance au moins un jour par semaine, et 80 % à demander plus de flexibilité dans leur partage entre vie professionnelle et personnelle. Ces données, issues d’une étude publiée récemment par le Boston Consulting Group (BCG) en association avec Cadremploi, illustrent un ancrage durable de nouvelles pratiques au travail. L’idée était déjà sous-jacente, le contexte sanitaire l’a précipitée en remettant en question le lieu de travail et la journée « classique » avec ses horaires fixes et cadrés.
Le retour en arrière est si peu probable que les instances managériales doivent dès à présent se consacrer à bâtir un modèle organisationnel de télétravail plus pérenne, basé entre autres sur une autonomie plus grande des employés, mais aussi une « refonte » de tous ces moments formels ou informels nécessaires au maintien d’un cadre collectif performant en entreprise. Toujours selon cette même étude internationale du BCG, menée auprès d’un échantillon de près de 210 000 talents fin 2020, tout serait question de proportion avec notamment 78 % des sondés pour la France (contre 64 % dans le monde) réclamant un modèle de travail hybride, même lorsque la crise sanitaire sera derrière nous. Si l’on entre un peu plus dans le détail, 63 % des personnes interrogées en France (contre 41 % dans le monde) souhaiteraient passer en moyenne trois jours par semaine au bureau et deux en télétravail.
Cette volonté de partage équilibré se retrouve également dans la dernière édition du baromètre annuel de Malakoff Humanis sur le télétravail, publiée début 2021. Sur l’échantillon représentatif de salariés et de dirigeants d’entreprises français interrogés, ils sont 86 % à souhaiter poursuivre le télétravail après la crise, ou bien encore 74 % à se dire plus efficaces à la maison sur certains types de tâches. Mais ils sont également 73 % à préférer le bureau en cas de difficultés ou 46 % à vouloir profiter d’espaces de convivialité.
Les sociétés informatiques à l’avant-garde de cette transition
Tous ces points plaident en faveur de la construction d’un nouveau modèle hybride du travail, partagé en deux temps : celui des tâches prioritaires au bureau et celui des tâches moins importantes effectuées depuis la maison. Pour garantir les trois piliers majeurs de ce modèle (télétravail, vie de bureau et modes opérationnels flexibles entre les deux), l’infrastructure informatique doit répondre présente et les entreprises mettre en place une stratégie d’accompagnement au plus près de chaque collaborateur, qu’il soit employé ou manager.
Par leur expertise technologique éprouvée et leur culture déjà forte du télétravail avec les outils en ligne collaboratifs, mais aussi par leurs processus de travail où autonomie, agilité et flexibilité étaient déjà fortement privilégiées, les sociétés informatiques ont la chance de pouvoir amorcer plus facilement cette transition. En leur sein, de nouveaux modèles organisationnels sont d’ores et déjà à l’œuvre autour de quelques crédos forts visant à empêcher la sensation possible d’isolement professionnel et social du salarié.
Selon le baromètre annuel de Malakoff Humanis, les managers français étaient 40 % à déclarer fin 2020 rencontrer des difficultés dans la mise en place du télétravail contre 18 % deux ans plus tôt ! Pour réussir pleinement le passage majoritaire au télétravail aujourd’hui et la mise en place d’une organisation hybride demain, c’est donc bien à un accompagnement personnalisé et constant de l’ensemble de leurs collaborateurs que les instances dirigeantes des entreprises doivent désormais travailler. Dans cette optique, la technologie doit jouer un rôle central. Une disponibilité et une sécurité optimales des données, ainsi qu’une facilité d’utilisation et une flexibilité d’exécution au plus près des besoins des télétravailleurs, sont en effet la clé d’une réelle organisation hybride du travail.
Réticence de managers face à un modèle offrant moins de moyens de contrôle ? Contraintes matérielles et technologiques jugées trop importantes ? Lassitude de salariés en manque de rapports sociaux ? Les raisons de cette frilosité sont sans doute aussi multiples que les avantages évidents du télétravail quant au gain de temps de transport et de flexibilité au quotidien, d’autonomie et de responsabilité… Au point qu’aujourd’hui, encouragé et bousculé par les aléas du contexte sanitaire, le monde professionnel réfléchit à un nouvel équilibre au travail.
Vers un modèle hybride des modes de travail
Avant le premier confinement de mars 2020, 70 % des salariés en France travaillaient sur site tous les jours pour seulement 6 % en télétravail à temps plein. Fin 2020, ils étaient 64 % à travailler à distance au moins un jour par semaine, et 80 % à demander plus de flexibilité dans leur partage entre vie professionnelle et personnelle. Ces données, issues d’une étude publiée récemment par le Boston Consulting Group (BCG) en association avec Cadremploi, illustrent un ancrage durable de nouvelles pratiques au travail. L’idée était déjà sous-jacente, le contexte sanitaire l’a précipitée en remettant en question le lieu de travail et la journée « classique » avec ses horaires fixes et cadrés.
Le retour en arrière est si peu probable que les instances managériales doivent dès à présent se consacrer à bâtir un modèle organisationnel de télétravail plus pérenne, basé entre autres sur une autonomie plus grande des employés, mais aussi une « refonte » de tous ces moments formels ou informels nécessaires au maintien d’un cadre collectif performant en entreprise. Toujours selon cette même étude internationale du BCG, menée auprès d’un échantillon de près de 210 000 talents fin 2020, tout serait question de proportion avec notamment 78 % des sondés pour la France (contre 64 % dans le monde) réclamant un modèle de travail hybride, même lorsque la crise sanitaire sera derrière nous. Si l’on entre un peu plus dans le détail, 63 % des personnes interrogées en France (contre 41 % dans le monde) souhaiteraient passer en moyenne trois jours par semaine au bureau et deux en télétravail.
Cette volonté de partage équilibré se retrouve également dans la dernière édition du baromètre annuel de Malakoff Humanis sur le télétravail, publiée début 2021. Sur l’échantillon représentatif de salariés et de dirigeants d’entreprises français interrogés, ils sont 86 % à souhaiter poursuivre le télétravail après la crise, ou bien encore 74 % à se dire plus efficaces à la maison sur certains types de tâches. Mais ils sont également 73 % à préférer le bureau en cas de difficultés ou 46 % à vouloir profiter d’espaces de convivialité.
Les sociétés informatiques à l’avant-garde de cette transition
Tous ces points plaident en faveur de la construction d’un nouveau modèle hybride du travail, partagé en deux temps : celui des tâches prioritaires au bureau et celui des tâches moins importantes effectuées depuis la maison. Pour garantir les trois piliers majeurs de ce modèle (télétravail, vie de bureau et modes opérationnels flexibles entre les deux), l’infrastructure informatique doit répondre présente et les entreprises mettre en place une stratégie d’accompagnement au plus près de chaque collaborateur, qu’il soit employé ou manager.
Par leur expertise technologique éprouvée et leur culture déjà forte du télétravail avec les outils en ligne collaboratifs, mais aussi par leurs processus de travail où autonomie, agilité et flexibilité étaient déjà fortement privilégiées, les sociétés informatiques ont la chance de pouvoir amorcer plus facilement cette transition. En leur sein, de nouveaux modèles organisationnels sont d’ores et déjà à l’œuvre autour de quelques crédos forts visant à empêcher la sensation possible d’isolement professionnel et social du salarié.
Selon le baromètre annuel de Malakoff Humanis, les managers français étaient 40 % à déclarer fin 2020 rencontrer des difficultés dans la mise en place du télétravail contre 18 % deux ans plus tôt ! Pour réussir pleinement le passage majoritaire au télétravail aujourd’hui et la mise en place d’une organisation hybride demain, c’est donc bien à un accompagnement personnalisé et constant de l’ensemble de leurs collaborateurs que les instances dirigeantes des entreprises doivent désormais travailler. Dans cette optique, la technologie doit jouer un rôle central. Une disponibilité et une sécurité optimales des données, ainsi qu’une facilité d’utilisation et une flexibilité d’exécution au plus près des besoins des télétravailleurs, sont en effet la clé d’une réelle organisation hybride du travail.
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